"Quand ta bonne humeur s'est mise sur répondeur, la mélancolie, elle, arrive toujours à l'heure."

L’aquarelle de ton âme est une peinture sombre,
A travers la pluie elle se déplace comme une ombre,
Comme l’eau elle demeure impossible à saisir,
Et le ciel nuageux devant ce spectacle aime en rire.
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Douce illusion est l’étreinte des mots qui charment,
Des mots qui font des maux : du silence mais pas de larme.
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Difficile d’entendre la mélodie d’un cœur silencieux,
Fidèle en toutes circonstances bien que malheureux.
La guerre qu’il se fait lui apporte la tristesse,
Mais son visage illuminé dissimule sa faiblesse.
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Douce illusion est l’étreinte des mots qui charment,
Des mots qui font des maux : du silence mais pas de larme.
◇
Poser comme "unique" pièce sur l'échiquier
Quand celui-ci en abrite un cimetière abandonné.
Perdre l’étincelle étoilée devenir automate.
Rester seule sans choisir de mettre 'échec et mat'
◆
Les couleurs se ternissent sans regret.

Je ne veux pas que tu partes,
mais à chaque fois c'est pareil.
Ton train part sans moi,
et je reste là sur le quai.

Un jour je pourrais te suivre,
pour le moment c'est impossible.

Maintenant c'est vide là,
seule dans le calme de la gare.
Immobile je prends sur moi,
les yeux embués de larmes.

Résignée je tourne les talons,
à mon tour je m'éloigne.

J'écris.
Je crie en silence.
Jusqu'à la prochaine fois.

La plage et son coucher de soleil se tiennent par la main tandis que huit petites étoiles dansent sur le sable, un peu d'alcool, des rires, et des jeux, elles tournent autour du feu. Ces huit petites étoiles ne veulent plus penser à demain où elles devront se dire adieu. Le feu crépite, deux d'entre elles rentrent alors, suivies peu à peu des six autres. Sur le chemin, elles chantent fort, elles se roulent dans l'herbe tant qu'elles le peuvent encore. Épuisées, elles s'endorment pour un lendemain malheureux. Une des petites étoiles doit partir secouée de sanglots, les au revoir sont tristes et humides.


☆☆☆☆☆☆☆ ~ ☆

→ Et vous ? Quel type de client êtes-vous ?

Il habitait dans un grand pays sombre
entouré de montagnes. Ses grands yeux bruns
évitaient la lumière et pour s'en protéger
il portait un grand voile.
~
Il n’avait pas vu derrière lui les ombres
de la nuit, la sienne et sa compagne. Ses longues mains
balayaient l’espace et pour se repérer
il observait les étoiles.
~
Ils s’avançaient au milieu des décombres
pensant à ceux qui toujours enfermés au bagne. Son chien
s’avançait vers lui tout timide et pour le rassurer
il lui caressait la tête à rebrousse-poil.
~
Ils arrivaient chez eux sans encombre
retrouvant leur maison de campagne. Son sourire enfin
illuminait son visage et pour se reposer
il mit du bois dans le poêle.