StephanieG
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Après le désastre de LV-426, Ripley et ses compagnons reviennent vers la Terre. La colonie a été détruite, mais le vaisseau alien original n'a pas été touché par l'explosion aussi la Compagnie décide d'envoyer une nouvelle expédition pour récupérer des échantillons aliens.
Ne tiens pas compte des films 3 et 4, selon une idée qui circule depuis plusieurs années à Hollywood.
Ne tiens pas compte des films 3 et 4, selon une idée qui circule depuis plusieurs années à Hollywood.
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Défi
Mardi matin. Le réveil sonne.
Colère : Pas encore ce maudit cadran!
Techno : Fais un snooze!
Paresse : Je ne veux pas bouger, moi!
Violence : Jette-le au bout de tes bras! Casse la vitre au besoin!
Bouffe : Lève-toi, j’ai faim.
Moi : Bon, si je veux avoir une paye au bout de la semaine, je dois me lever et aller travailler. Taisez-vous un peu.
Bouffe : Oui, un chèque de paye pour acheter plein de trucs à manger!
Solitaire : Il y a trop de monde au bureau. Reste à la maison.
Vengeance : Ils t’ont fait travailler jusqu’à 18h30 l’autre fois. Appelle et dis que tu es malade.
Techno : Tu pourrais travailler depuis ton portable.
Paresse : Et rester sur ta chaise toute la journée. Pas besoin de faire 1 heure d’autobus ce matin, pas besoin de faire 1 heure d’autobus ce soir.
Solitaire : En plus, il y a trop de monde dans l’autobus.
Moi : Ce n’est pas si pire, j’ai toujours une place assise. Et au pire, je pourrais prendre un taxi et partir un peu plus tard.
Paresse : Moi, je suis d’accord. Un taxi, c’est moins fatiguant qu’un autobus.
Colère : Mais ça coûte plus cher! Damnés taxis qui nous arnaquent! Et en plus, ils vont passer par les petites rues plutôt que l’autoroute sous prétexte que c’est bouché partout.
Vengeance : Ne lui donne pas de pourboire, hein, c’est tout ce qu’ils méritent!
Moi : Je suis debout, calmez-vous. Je dois juste me laver les cheveux et m’habiller.
Paresse : Reste en pyjama pour cette fois.
Techno : N’oublie pas d’emporter ton téléphone et ton lecteur MP3.
Bouffe : C’est quand le déjeuner? Je veux des crêpes.
Paresse : C’est fatiguant de faire des crêpes. Juste un bol de céréales, ça va faire.
Moi : Je n’ai pas très faim ce matin…
Bouffe : Dis-le tout de suite si tu ne m’aimes plus!
Vengeance : Et tu vas voir ce qui va se passer!
Moi : D’accord, d’accord. Je vais manger des toasts. Là. Ça va?
Techno : J’aime utiliser le toaster, moi.
Paresse : Ce n’est pas trop compliqué : va pour ça.
Solitaire : Au moins tu n’as pas besoin de faire le déjeuner de quelqu’un d’autre!
Violence : Mords sauvagement dans le pain. Allez, quoi, fais-les payer!
Moi : J’espère que vous vous conduirez bien aujourd’hui. Hier, Geignard m’a suivie et c’était pas génial, surtout quand vous savez qui m’a demandé vous savez quoi.
Violence : On va lui faire sa fête et lui péter les rotules.
Techno : On va détraquer son ordinateur.
Bouffe : On va royalement jouer les indifférents, dac’?
Solitaire : Il ne mérite pas qu’on en fasse tout un plat. On a bien travaillé et il est venu se mêler de ce qui ne le regardait pas.
Colère : Tu aurais pu dire quelque chose!
Paresse : Bof, qu’est-ce qu’elle aurait pu dire? Le silence est d’or comme dit le proverbe.
Vengeance : Tu gardes ton calme et tu le zigouille à la première occasion. Ça va saigner!
Techno : Attention, ça tache le sang et la machine à laver ne peut pas tout enlever.
Bouffe : Au moins, la collation était bonne. Tu amènes une autre collation aujourd’hui?
Paresse : Elle a déjà un plat en plastique. Où veux-tu qu’elle mette son plat à collation?
Moi : Je veux une collation au cas où j’aurais faim. Au pire, je la mangerai demain.
Bouffe : Non, je veux que tu la manges aujourd’hui!
Techno : Et près de l’ordinateur, pas sur ton clavier comme la dernière fois.
Solitaire : Tant que c’est à ton bureau et pas dans la cuisine commune. Il y a trop de monde dans la cuisine.
Moi : Ça dépend.
Tous en même temps :
Violence, dans un grincement de dents : De quoi?
Colère, en aboyant : De quoi?
Bouffe, un peu inquiet : De quoi?
Techno, qui a sans doute zappé une partie de la conversation : Hein?
Paresse : M’en fiche.
Vengeance, sur un ton menaçant : Si tu ne me le dis pas tout de suite…
Solitaire, sur un ton moqueur : Ah, ah, moi je sais!
Tous (sauf Moi) : Ben alors?
Solitaire : Ça dépend de Moi!
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Défi
IL paraît éternel la première fois
Et c’est vrai qu’on le l’oubliera pas
Impossible et maladroit
On se découvre, on se débat
Le corps court-circuite la tête
Peut-être que c’est l’inverse
Le cœur chante et fait la fête
Il fait beau, même s’il pleut à verse
IL mène au premier grand chagrin
Celui qui laisse une marque dans l’âme
Qui nous fait voir gris tous les matins
Et dans la pluie toutes nos larmes
Tous les signes nous rappellent ce qui n’est plus
On entend « le temps arrangera ça »
Et ça nous paraît tellement indélicat
Parce qu’on se sent misérable et nu.
IL nous emporte vers d’autres contrées
On rit, on se trompe parfois de direction
Des amis naissent d’étrangers
Des amours naissent entre compagnons
Ce n’est plus un amour fou ou plus seulement
Loin des étincelles et des premiers émois
On s’enlace, on s’apprivoise lentement
Et l’étonnement fait place à la joie.
IL nous hisse vers les responsabilités
Et la routine tire sur la passion
Nourrissez-le de petits gestes et d’imagination
Pour lui donner cette agréable maturité
Entretenir les braises de ce feu
Se chauffer à la douceur et la tendresse
Ce n’est plus un banquet en liesse
C’est tout simplement être heureux
On regarde vers l’arrière et on se dit
Que le premier était juste un essai
Que tout était une histoire de non-dit
Et que c’est maintenant une histoire de non-fait
On ne se débat plus, on sait qu’IL est là
Le corps est juste un moyen d’aimer
Et on mesure l’amour au cœur qui bat
En même temps que celui de notre moitié
Du premier baiser ou dernier adieu
IL nous a fait crier, IL nous a fait pleurer
Vrai, faux, fou, mauvais, hypocrites, c’est à deux
Qu’on a vécu et qu’on a changé
Au final, à quoi sert l’amour?
C’est juste un outil pour nous faire oublier
De penser uniquement à soi
Pendant qu’on change un peu tous les jours
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Défi
J’ai en horreur les gens qui se plaignent et jacassent sans arrêt de tracasseries au sujet desquels ils ne font rien, car il me semble que ces gémissements sont à la fois source d’irritation et d’assurance pour ces êtres qui se goinfre de paroles et d’attention, accrochant, telle une tique rusée, le moindre événement anodin de leur existence misérable et insignifiante à une oreille compatissante et attentive qui saura accepter sans un seul soupir d’exaspération de partager leur monotonie quotidienne : en effet, en parasitant sans vergogne et avec une jalousie enfantine la pauvre victime (vous avez certainement déjà entendu le sempiternel « Tu es la SEULE personne à me comprendre »), ils déballent sur elle un flot continu de péroraisons tout en refusant avec entêtement et une adresse sans pareille d’y changer quoi que ce soit pour la simple raison qu’ils font leur bonheur de l’attention et des paroles qu’ils reçoivent de leur bienfaiteur (foin des conseils qu’ils n’utiliseront surtout pas puisqu’ils seraient alors en mesure d’améliorer leur situation, ce qu’ils refusent catégoriquement) et qu’ils n’y voient donc pas une argumentation pour modifier leur expérience; or, ils pourraient « tuer » l’attention de leur victime mais, en bon parasite, ils savent mesurer leur intervention avec une justesse dont ils n’ont pas toujours conscience - une mine piteuse, une lèvre tremblante et un trémolo dans la voix quand ils disent que ça va bien aller et qui nous font hésiter entre leur faire un câlin ou les jeter aux crocodiles - ils savent ruser et permettre à leur victime d’extérioriser ses propres frustrations d’un élan généreux qui commence souvent par un « Tu dois sûrement me comprendre! » qui mène invariablement aux regrets et aux plaintes de la victime, relançant ainsi le cycle des infortunes de la vie quotidienne.
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Défi
Un homme marche en ville.
Une femme marche en ville.
Chacun sur un trottoir différent, lui à droite, elle à gauche. Même vitesse, allure sympathique et bohème.
Il se tenait dans le portique d’un petit immeuble lorsqu’elle a traversé son champ de vision. Belle comme un cœur. Souriante. Il n’a pas pu faire autrement que de lui emboîter le pas. Elle rejette sa lourde chevelure brune par-dessus son épaule. Elle rit et s’écarte pour ne pas se faire éclabousser par un restaurateur qui la salut familièrement tout en arrosant une série de boîtes à fleurs bordant une terrasse. Elle semble heureuse; la vie lui semble facile et agréable. Peut-être pourrait-il faire semblant d’être perdu et lui demander des indications? Peut-être qu’il pourrait la convaincre de boire un café sur cette terrasse? Mais elle s’envole déjà plus loin et il ne peut que la suivre, buvant sa démarche et ses longues jambes.
Elle a acheté du pain frais, une botte d’asperges et un gâteau St-Honoré à la boulangerie. Elle passe devant Marc qui arrose ses géraniums rouges comme tous les lundis. Un autobus scolaire s’arrête à sa hauteur et une demi-douzaine de gamins débarquent en chahutant et manquent de faire tomber la boîte de gâteau. Elle gronde le plus vieux qui s’excuse d’un air penaud.
Il la voit ébouriffer les cheveux d’un gamin avec un cartable sur le dos avant de poursuivre, presque en dansant, sa boîte de carton blanc avec des rubans d’une main, un sac en plastique de l’autre. Il devine que la boîte contient une pâtisserie. Qu’est-ce qu’elle a donc à fêter? Il aimerait bien assister à cette fête. Elle jette un coup d’œil à sa montre et se met à avancer un peu plus vite. Il continue à la suivre et accélère à son tour pour ne pas la perdre. On dirait un bel oiseau et son sillage est parfumé de possibilités auxquelles il n’ose pas encore penser.
Elle n’est pas encore en retard, mais si elle veut prendre une douche avant d’aller à son rendez-vous, elle a intérêt à se dépêcher un peu. Elle est partie un peu plus tard du boulot à cause d’une petite fête en son honneur. Elle sourit en repensant à son succès. Elle a hâte d’en parler avec Simon ce soir. Son cœur bat la chamade lorsqu’elle pense à lui. Ils se fréquentent depuis trois ans et il a été la patience incarnée envers elle, toujours par monts et par vaux pour le boulot.
Il la voit s'engager dans une rue où s’alignent de gentils petits immeubles de brique, avec des balcons et quelques arbres. Les appartements y sont assez coûteux. Il n’y a pas d’endroits où se dissimuler. Elle a un rendez-vous, il le sait. Alors il attend, assis sur un banc, en rêvant à la façon de l’aborder quand elle ressortira de chez elle. Il ouvre le journal à une page qu’il a lue à plusieurs reprises. Mais il ne lit pas. Que va-t-il lui dire? De temps en temps, il touche le minuscule portrait placé dans le coin de l’éditorial. L’image est en noir et blanc et ne lui rend pas justice. Ne montre pas ses longues jambes. Ne donne aucun aperçu de son dynamisme. Elle a souri poliment et professionnellement pour la photo. En vrai, elle est bien mieux.
Elle fait sa toilette et se change. En mettant ses escarpins, elle sait qu’elle aura un peu mal aux pieds en arrivant chez Simon. Mais elle a vécu pire en Afrique du Sud, quand elle y est allée faire sa série de reportages. Et puis, ce soir, elle a envie d’être jolie. Simon et elle n’ont pas eu beaucoup de temps à eux depuis six mois et elle a envie de se reposer dans ses bras. Elle lui racontera les détails qui ne sont pas paraîtront pas dans ses articles. Ils ont déjà parlé ensemble du Pullitzer pour lequel elle est en nomination. Perdue dans ses pensées, elle manque d’oublier le gâteau. Au bout de la rue, elle hésite. Elle pourrait appeler un taxi. Ou elle pourrait avoir accepté son offre. Il la taquine de ne pas avoir son permis de conduire. « Bonsoir. » entend-elle.
« Bonsoir. » a-t-il dit. Il voudrait lui dire plus. Lui dire qu’il la trouve belle et séduisante, lui dire que son travail est admirable. Il voudrait pouvoir rester auprès d’elle. Elle a mis une goutte de parfum, et ses cheveux sont encore humides. Elle ne ressemble pas à la journaliste intrépide et garçon manqué qui a erré durant six mois en plein brousse. Elle porte une paire de souliers chics et pas des bottines. Ses longues jambes sont encore plus magnifiques de près.
« Oui? » dit-elle avec une pointe de curiosité et un sourire poli. Ce n’est pas la première fois qu’elle est accostée par un inconnu et ce n’est pas la première fois qu’elle récolte un soupirant sans avoir fait quoi que ce soit.
« Les articles que vous avez écrits sur les guerres africaines… »
Oh, c’est un admirateur. Son sourire devient plus sincère : « Celles au Maroc ou celles… »
« Les autres. »
« Eh bien? »
« Je les trouve très courageux. »
« Merci. »
« Certains ne les ont pas aimés par contre. » ajoute-t-il avec une pointe de regret.
« On ne peut pas plaire à tout le monde. Pour ma part, je n’ai aucun intérêt dans les potins artistiques ou le sport. Je préfère écrire sur les choses dont certaines personnes ne veulent pas entendre parler. Il faut les faire réagir. »
« Vous avez drôlement bien réussi. »
« Merci. Encore. Vous êtes gentil, mais j’ai un rendez-vous alors… »
« D’accord… je voulais simplement vous dire que j’étais désolé. »
« P… »
Il a sorti son pistolet et tire. Le coup est étouffé par le silencieux. La robe devient écarlate. Le gâteau tombe. Elle aussi. Il n’y a pas eu de bruit. Il dépose l’arme au sol et s’agenouille près d’elle. Elle a eu le souffle coupé. Il l’allonge plus confortablement au sol. Il a promis de la tuer et, en général, il fait ça de loin, dans la tête. Cette fois, c’est différent. Il n’a pas voulu abîmer son visage. Il voulait garder d’elle un souvenir propre. Il écarte une mèche de cheveux de son front.
Elle est sous le choc. Elle a froid. Elle n’arrive pas à parler. Elle songe de façon incongrue à sa robe et se dit qu’il sera impossible d’en faire partir les taches de sang. Il y a un bref instant où elle a le sentiment de tout comprendre et…
Ses yeux deviennent ceux d’une poupée de cire. C’est le signe. Elle est partie. Il dépose le journal sur elle, dissimulant ainsi sa blessure. Quand les policiers prendront des photos, elle aura l’air endormie. Elle mérite au moins ça. Il s’en va en marchant lentement. Inutile de se faire remarquer.
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Un petit texte que j'ai écrit il y a un moment et que j'ai revamp(iris)é au goût du jour. Bonne lecture!
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Défi
Il était un prince charmant
Dans un royaume éloigné
Qui cherchait son complément
Et son amour pour l’éternité.
Attirées par sa fortune et l’amour
1000 jeunes filles lui firent la cour
Affichant yeux de braises et diamants
Pour gagner le beau prétendant.
Il leur refusa l’heureux dénouement
Avec maints arguments
Et expliqua à ses parents
Qu’il était temps d’un ajustement.
Son amour portait des pantalons
Son amour devait être un garçon;
Il était nécessaire de s’adapter
Surtout s’il fallait produire un bébé!
Roi, reine et prince firent un vœu
Auprès d’une fée au cœur généreux
Qui promit de déposer dans le berceau
Un enfant nouveau.
Le baiser d’un amour éternel
Donnerait pouvoir et magie
Aux amants fidèles
En même temps qu’une nouvelle vie.
Il se passa quelques mois
Avant que son cœur tombe en émoi
Devant un visage jeune et frais
Qui partageait ses intérêts.
Ils décidèrent leur engagement
Tendresse, respect et dévouement
Et après quelques temps
Furent d’heureux parents.
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Défi
En réponse au défi Nouvelles BoD. Inspirée d'un texte que j'ai écrit et posté sur fanfic il y a quelques années.
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