Clarisse Dupont
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de toujours
C’est l’histoire d’un homme et d’une femme qui tombent amoureux au premier regard. Nos héros vont vivre des choses éprouvantes aussi bien physiquement que psychologiquement assombrissant leur idylle naissante. Va-t-elle résister ? Pourront ils accéder à ce bonheur que beaucoup cherchent sans y parvenir ? Attention dans le déroulement de l’histoire il se peut qu’un peu de contenu pour adultes fasse son apparition. Très certainement même. Cependant il faudra attendre un peu avant d’y arriver. Mes héros ne se sautent pas dessus dès la première occasion non mais ;))
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Défi
— Bonjour, je m’appelle Anasthazia Blue.
— Heureuse de faire votre connaissance Mademoiselle Blue, si c’est là votre souhait, je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande. Je suis une poupée de souvenirs automatique, Elizia, à votre service.
— C’est un plaisir de vous rencontrer également, Mademoiselle Elizia, j’espère que vous pourrez m’aider.
— Bien, à qui souhaitez-vous écrire ?
— A la personne que j’aime.
— Quel sorte de courrier voulez-vous rédiger ?
— Une lettre pour lui dire ce que je ressens au plus profond de moi. Je souhaiterais la remercier d’avoir été à mes côtés, de m’avoir aidé, écouté et rassuré dans les pires moments. J’aimerais lui dire « je t’aime » mais je ne peux pas à cause de mon passé. Je me sens tellement bien près d’elle. C’est juste Wahou. S’il vous plaît, poupée de souvenirs automatique, pouvez-vous m’aider à lui transmettre ce message en écrivant cette lettre pour moi ?
— Très bien, Mademoiselle Blue. Je ferai de mon mieux pour retranscrire vos pensées et les transmettre à cette personne. Nous pouvons commencer :
Mon très cher amour,
Je fais appel à une poupée de souvenirs automatique parce que je suis incapable de te dire ce que je ressens au plus profond de mon cœur.
J’ai vécu l’enfer avec celui dont on ne doit pas prononcer le nom et cela m’a détruite intérieurement. Je m’étais forgé une carapace que tu as réussie à percer à force d’écoute et de persévérance. Tu as été à mes côtés pour me rassurer sans me juger pendant les heures les plus sombres où je n’arrêtais plus de pleurer. Ta douceur, ta compréhension, ta gentillesse, ton soutien sans faille m’ont rendu le sourire. Je n’étais plus capable de rien, mes nuits étaient peuplées de cauchemars mais grâce à toi, je réapprends à vivre doucement comme une jeune femme de mon âge. J’aime énormément nos discussions interminables où nous refaisons le monde mais encore plus, t’entendre prononcer ces mots si doux au creux de mon oreille. Mon cœur bat la chamade à chacun de tes regards, à chacun de tes gestes à mon encontre, à tel point que je pensais cela impossible. Les papillons qui virevoltent dans mon ventre, cette sensation de bonheur indescriptible lorsque je suis dans tes bras me font sentir aimée et en sécurité. Je n’arrive pas à imaginer ma vie sans toi. Le souvenir de ton sourire, ta voix si douce, ta façon de bouger, la chaleur de ton corps rend ton absence plus supportable lorsque tu es loin de moi.
Merci de me faire sentir femme,
Merci de me rendre infiniment heureuse,
Je peux le dire maintenant, j’ai envie de te le dire à toi, rien qu’à toi…
Je t’aime.
A.
— Cela vous convient-il ?
— J’adore ce que vous avez écrit ! Je vous remercie du fond du cœur, Mademoiselle Elizia.
— Merci de votre confiance et d’avoir fait appel aux poupées de souvenirs automatique.
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Défi
Premier défi relevé j'espère que ça ira. J'avoue c'est stimulant. Écrit pendant ma pause donc sans cesse dérangée mais finalement j'ai réussi à finir. Une rencontre qui débute plutôt mal peut être aurais-je l’inspiration pour une suite... Ou pas...
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Défi
— Saleté ! Qu’est ce que t’as encore fait ?
— Mais… rien… je… osa répondre la petite Mila.
Son père leva la main et l’attrapa par le bras pour la conduire devant l’évier. Il prit le savon, le passa sous l’eau puis frotta la bouche de l’enfant.
— Ça t’apprendra !
Il l’a lâcha et l’envoya valser.
— Va dans ta chambre, j’veux pas te voir, ni t’entendre tu es punie !
Mila se dirigea dans la petite pièce qui lui servait de chambre. Elle était meublée sommairement, glacée et sombre car son père avait encore oublié de payer les factures. Elle éprouvait cruellement un sentiment d’abandon et ne pensait qu’à rejoindre sa mère au ciel mais son petit camarade de classe lui avait assuré que son père n’était pas immortel. Il s'excusa d’avoir bouder un peu plus tôt lorsque la maîtresse lui avait interdit de se vanter de la dernière console qu’il avait reçu en récompense de ses très bonnes notes. Juste avant de partir, il lui avait fait la promesse d’être son ami et de veiller sur elle. Cette pensée l'a reconforta un peu...
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Défi
Nicolas s’approcha lentement du magnifique cheval blanc qui paissait dans la prairie à côté de chez lui. Cela faisait des années qu’il rêvait de le monter. Falcon, c’était le nom qui lui avait été donné par la jeune femme qui le possédait depuis trois ans maintenant. Tous les après-midi vers seize heure, il s’installait sur le banc derrière sa maison pour le regardait courir au galop, au trot puis s’ébrouer tranquillement. Cette fois, c’était décidé ! Il caressa les naseaux de Falcon avant de le monter à cru. Il attrapa sa crinière, enfonça doucement ses talons dans les flancs et partit au pas. Son plaisir fut de courte durée car la propriétaire arrivait déjà vers lui furieuse. Et merde, se dit-il. D’habitude, elle s’absentait une heure ! Il s’arrêta, descendit en perdant une sandale et s’apprêta à recevoir un savon.
— Bon sang mais qu’est-ce que vous faites sur le dos de mon cheval ?!
— Je suis vraiment désolé mais j’en rêvais depuis tellement longtemps !
— Il suffisait simplement de demander…
— Ooohhh pitié ! Laissez-moi rire ! A chaque fois que j’essaie de vous adresser la parole, vous m’envoyez valser !
— Vous savez que je peux porter plainte ?
— Oui allez-y faites-vous plaisir ! Ce serait pas la première fois, ni la dernière, j’en mettrait ma main à couper, rétorqua-t-il narquois.
Sur le point de répondre, elle se ravisa et se contenta de lui jeter le lot d’éponges qu’elle avait gardé dans sa main…
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Défi
L’homme de mes rêves me frôla dans le couloir, je respirais profondément l’odeur de son parfum lorsqu’il se retourna pour me faire face. Nous n’étions qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Il me regardait intensément. Je n’osais pas le lui rendre, rougissante. Il me prit la main et je pus savourer la douceur de sa caresse. Instantanément, le désir monta en moi et n'aspirais qu’à une chose… sentir sa peau contre la mienne… mon réveil sonna… nooonnn !
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Défi
Sophie attendait avec impatience son meilleur ami, Luc. Cela faisait dix ans qu’ils s’étaient rencontrés à une fête d’anniversaire, ils avaient alors quatorze ans. Que pouvait-il bien faire ? Assise à la terrasse d’un salon de thé, elle regarda sa montre pour la énième fois. Quinze heures trente ! Il exagérait tout de même ! Ça faisait une demi-heure qu’elle poireautait. Pas de message non plus ! La pluie se mit à tomber, un éclair zébra le ciel, ce qui l’a fit frissonner au même moment que le grondement qui l’accompagnait. Elle avait horreur de l’orage, sursautant à chaque coup de tonnerre, elle décida de s’en aller. Dans son empressement à rentrer, elle se prit les pieds dans ceux de la chaise, trébuchant sur la table d’à côté. Un bruit métallique résonna sur les dalles faisant se retourner les personnes assises à côté. Oups ! Le couteau ! Elle se dépêcha de le ramasser et s’empressa de payer. Quelques minutes plus tard, elle reçu un appel de lui. Après l’avoir incendié, elle accepta de revenir sur ses pas. Luc avait une surprise pour elle et c’est à cause de ça qu’il était en retard. Faisant fi de sa peur de l’orage, elle y retourna. Sa surprise avait intérêt à vouloir le coup ! Elle était tellement contente de le revoir. Il avait dû s’absenter presque une année, cela lui avait parut interminable cependant elle se retiendrait de le prendre dans ses bras.
— Sophie ! Tu es magnifique…
— Merci ! Tu es pas mal non plus… répondit-elle avec un air approbateur.
Il sourit et l’invita à s’asseoir. Ils échangèrent pendant plus de deux heures avant que Luc ne se lève.
— Je reviens… surtout attends moi !
— Pourquoi je partirais ? répondit-elle surprise. Oh, tu va me chercher ma surprise, c’est ça ?
Il entra dans le salon de thé en riant. Quelques minutes après il revint avec… son gâteau préféré ?! Comment était-ce possible ? Ils ne l’avaient pas auparavant ! Elle ne rêvait pas… deux coupes de champagne !
— Luc ?
— Surprise !
Il se rassit, lui proposa de trinquer et l’invita à manger son gâteau sans répondre aux multiples questions de Sophie. Alors qu’elle le dévorait, elle croqua quelque chose de dur. Luc éclata de rire tandis qu’elle essayait de recracher avec élégance sa bouchée. Il se leva soudain et s’approcha pour lui prendre délicatement la serviette des mains. A la grande surprise de Sophie, Luc garda sa main dans la sienne et mit un genoux à terre.
— Mais…
— Ma meilleure amie, mon âme sœur, je suis fou de toi en secret depuis longtemps et mon séjour à l’étranger m’a permit de le réaliser déclara-t-il en sortant une boîte de sa poche.
Sophie n’en revenait pas. Luc lui déclarait sa flamme ! Les larmes montèrent et elle se jeta à son cou en découvrant la bague…
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Et si vous aviez la possibilité de revenir sur une situation qui à prit une tournure que vous avez regretté longtemps ? ! On dit bien qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets…
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Défi
Mon André,
Je ne cesse de relire ta dernière lettre. Elle m’aide beaucoup car elle est d’un grand réconfort en ton absence. Encore un mois… c’est interminable ! Tu me manques tellement ! Comme tu le « soupçonnes », j’ai du mal à refaire face depuis sa mort et j´aimerais tant que tu sois à mes côtés. Je sais que tes pensées m’accompagnent en ces temps difficiles et que tu souhaites plus que tout au monde me prendre dans tes bras pour me couvrir de tendres baisers. Je sais aussi que je t’ai demandé de ne pas rentrer pour moi, parfois je le regrette, mais ne t’inquiète pas. Nous serons bientôt réunis. Comme tu dis, douze heures de vol, c’est des clopinettes ! Tu les feras pour me retrouver, m’entourer d’amour et ne plus me laisser quand le temps sera venu.
Prends soin de toi, je ne supporterais pas de te perdre…
J’attends ta prochaine lettre avec impatience en attendant ton retour.
Ps : Quand mes pensées me le permettent, je fais cette chose que tu aimes tant me voir faire… mais sans toi cela n’a pas la même saveur…
Je t’aime.
Ta Anna.
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