J'aurais du te dire ces mots,
Sans attendre, juste plus tôt,
J'aurais du ouvrir les yeux,
Te voir partir peu a peu.

Te serrer plus dans mes bras,
Te dire que je t'aime Papa,
Toujours écouter tes dires,
Et te laisser me faire rire.

Tu me manques de plus en plus,
Même plus que je l'aurais cru,
La vie tu me l'as donnée,
Mais si vite, t'en es allé.

Si proche de toi je serais,
Si la vie me le laissait,
Pour toi j'aurais tout donné,
Pour te voir vivre et aimer.

Parce que je n'ai su te dire,
Je dois maintenant écrire,
Pour m'avoir toujours aimé,
Malgré ce que j'ai été.

Dawn Sparrow

Une sorcière au balai volant,
A la pénombre s'approchant,
Accompagnée de son chat noir,
Elle en aura besoin ce soir.

Sort du bois le vampire sanglant,
Sert dans sa main un coeur battant,
Le long de son bras dégouline,
Le liquide rouge que l'on devine.

Les morts se réveillent doucement,
Viennent se joindre aux autres en marchant,
Décomposition des habits,
A l'odeur, de leurs corps aussi.

Puis, on entend le hurlement,
Cri du Loup Garou déchirant,
Annonce qu'il est tard dans la nuit,
Est maintenant arrivé minuit.

Jack O Lantern le président,
Ouvre la cérémonie maintenant.
Il allume le grand feu sacré
Et Halloween peut commencer.

Du fond d'un grand tiroir,
J'avance dans le noir,
Vers la lumière je vais,
Agrippée au linge frais.

Mes pattes bougent en rythme,
L'homme a peur, est-ce un mythe ?
Mon corps velu découvert,
Un chausson jeté à terre.

Cachée derrière l'armoire,
Je me glisse dans le noir,
Je commence par me cacher,
Puis ma toile, je vais tisser.

De mes pattes, je tricote,
La petite mouche sotte,
N'avait qu'à pas s'approcher,
Je vais donc la manger.

Puis, cocon je fabrique,
Solide comme une brique,
Pour garder mes tout petits,
Jusqu'au bon âge à l'abri.

Je me réveille encore ce matin,
J'ai l'impression de tenir ta main
Cette nuit pourtant on discutait,
Les choses de la vie tu m'expliquais.
 
J'ouvre les yeux mais tu n'es plus,
Et me voila toujours si ému
J'ai quand même eu la chance de te voir,
Mais seulement pour un rêve d'un soir
 
Il me reste tant de choses à te dire,
Que j'aimerais entendre ton rire,
Voir ton regard fier, sur moi posé
Le jour ou je serais épousée.
 
Tant de moments que l'on aura pas
Mes enfants ne te connaîtrons pas
Mais sois en sûr ils le sauront,
Qui tu étais et d'où viens leur nom.
 
D'un coté tu prendras toujours vie
A travers mon coeur et mon esprit
Je t'aime et je t'aimerais toujours
Toi moi papa, mon papa d'amour.

Je pars te chercher à l'aéroport,
C'est l'instant de l'année qui vaut de l'or.
Les rues du centre habillées en Noël,
Je peine toujours à croire que c'est réel.

Une poignée de jours, la famille unie,
On est tellement perdu, toi loin d'ici.
Témoin, le beau sapin illuminé,
Que tous ensemble on aura décoré.

Les petits biscuits dorant dans le four,
Que j'aurais cuisiné avec amour.
Pour partager avec tous cet instant,
Suspendu pour quelques heures dans le temps.

Crèche, musique, décorations, lumières,
Descendent du ciel, les anges et leurs prières.
Ceux que l'on aime et qui sont partis,
Avec nous, à la table sont assis.

Toutes ces années tes yeux émerveillé,
Quand le matin, où à peine réveillé.
Tu découvres ce qui s'est passé ici,
Le Père Noël est venu cette nuit.

Depuis l'enfance, pas un noël manqué,
Heureusement, l'essentiel préservé.
Je te laisse partir jusqu'a l'an prochain,
Oh toi, tu vas me manquer, c'est certain.

C'est après avoir tant perdu
Que rien ne semble résolu
Que le poids des jours s'allourdi
Et que la solitude sévi
 
Ne pas vouloir fermer les yeux
Au risque de ne plus pouvoir
Parce que l'on est bien trop peureux
De devoir se dire au revoir
 
Et si tout avait une fin
Un terme au bien, un terme au mal
Comme un bouton qui tout éteint
Et qui fait toujours bien trop mal
 
Alors on s'accroche aux amis
On s'embrasse, on se tient la main
Et plus que tout on se sourit
Comme on se reverra demain
 
Puis le temps passe, n'efface personne
On les cherche au coin de la rue
Dans chaque pièce leurs pas résonnent

Ils nous manquent plus qu'on ne l'aurais cru

Petite contribution à cet hommage.

Il était une fois dans un pays sombre,
Une petite fille qui marchait dans son ombre.
Le matin, le ciel ne se levait,
Que pour laisser apparaître le plus laid.

Il y avait de drôles de créatures,
Qui la regardaient passer d'un oeil dur.
Elle allait de l'école à la maison,
En essayant de garder la raison.

Le froid remontant de la forêt,
Mettait chaque matin ses sens aux aguets.
Mais plus jamais elle ne traversa,
Ce chemin mène à l'antre de Dracula.

Un jour où l'école fut buissonnière,
Elle avait bravé l'interdit, trop fière.
Elle prit ce sentier un peu escarpé,
Puis dans l'horreur, elle avait basculé.

Un monstre sanglant aux dents bien pointues,
Ouvrit la porte, l'appétit soutenu,
Prise de peur, Alice voulu repartir,
Mais ce qu'il y avait derrière était bien pire.

Les futures victimes étaient préparées,
Par de petites sorcières, toutes ridées.
Derrière elles, on pouvait voir tout au fond,
Un rat géant allumant le chaudron.

Un loup-garou bavant, les yeux en rage,
Allait dévorer des enfants tout sages.
Devant lui un serpent sifflant de vice,
Rampait petit à petit vers Alice.

C'est sans solution qu'elle se tourna,
Prête à faire face à l'immonde Dracula.
Mais à sa place il avait laissé,
Un petit flacon prêt à consommer.

Sans réfléchir, elle déboucha et but,
De la petite fiole, tout le contenu.
Elle se réveilla légère dans son lit,
Comme si elle n'en était jamais parti.

Petite Alice au Pays des Horreurs,
En sera sortie avec une bonne peur.
Rien a changé, elle passe chaque jour devant,
Mais pointent à ses lèvres, deux petites dents.

Une petite chanson (qui cherche encore sa mélodie) en anglais.

Il était une fois, mon histoire,
Histoire qu'on racontait le soir,
Soir chaud d'été ou froid d'hiver,
D'hiver long ou le temps se perd.

Il était une fois, une enfant,
Enfant des villes ou bien des champs,
Champs de blé, tout frais arrosé,
Arrosé de pluie verglacée.

Il était une fois, une mère,
Mère absente qui un jour se perd,
Perd volontairement le contact,
Contact inconnu sans impact.

Il était une fois une famille,
Famille aimant la petite fille,
Fille a qui on panse les blessures,
Blessures plus fines que des rayures.

Il était une fois une candide,
Candide, sensible, solide,
Solide comme un rock de vie,
Vie qui suit son cours bien ici.

Il était une fois le discret,
Discret est caché le secret,
Secrets cachés depuis toujours,
Toujours pourtant aux alentours.

Il était une fois le pardon,
Pardon mais pas de l'abandon,
Abandon des hostilités ,
Envers le secret révélé.

Il était une fois l'amour vrai,
Vrai d'un accueil plus que parfait,
Parfait en tous point pour l'enfant
Enfant remercie sa maman.

Il était une fois le bonheur,
Bonheur offert grâce a son coeur,
Coeur plein d'amour à partager,
Partager, c'est vraiment aimer.

Je me retourne, les larmes aux yeux,
Je ne veux plus être en ce lieu.
M'éloigner loin de tous ces gens,
Pouvoir remonter dans le temps.

Jamais je n'aurais dû venir,
Sans échange, on ne peut souffrir.
Personne ne nous laisse de côté,
Puisqu'on ne s'est pas rencontré.

Les groupes se forment et on oublie.
La petite personne que je suis.
Non pas qu'on me doive l'attention,
Mais au moins être plus qu'un pion.

L'impression d'être du mobilier,
Parfois, juste envie de crier.
Montrer ma présence a tous ceux,
Qui face a moi détournent les yeux.

De tous, maintenant je m'éloigne,
A présent, mon coeur je le soigne.
Puis peut-être un jour des plus beaux,
Un ami viendra en cadeau.

Encore une belle journée où mon regard s'éteint,
Je m'étais pourtant bien réveillée ce matin.
Le ciel était bleu et les oiseaux chantaient,
Presque un univers au arômes de parfait.
 
Saveur délicate sur mes lèvres déposé,
Ou quelques instants m'a laissé m'émerveillée.
Mais au fur et a mesure prend un goût amer,
Et peu a peu, le charme de cette journée se perd.
 
Tambourine dans ma poitrine mon coeur tant déçu,
De la vie, des gens et de ce monde déchu.
Comprimés mes poumons, respiration coupée,
Aidez moi je lutte, je ne peux plus respirer.
 
Je me demande comment je peux encore y croire,
Comment je tiens, me bat, chaque jour jusqu'au soir,
Comment quand j'ouvre les yeux au levé du soleil,
Je peux encore être naïve a chaque réveil.
 
Aussi incroyable que cela puisse paraître,
Je commence a comprendre ce que veux dire "Etre".
C'est parcourir la vie, ce chemin compliqué,

En s'accrochant et ne jamais abandonner.