Notes d'auteur : j'écris cette histoire, issue de mon imagination, bien que certaines choses racontées se soient réellement passées.
Je ne suis pas une personne douée en histoire, mais l'histoire que je m’apprête à vous raconter se déroule pendant une période de la guerre qui m'a particulièrement touchée. Certains passages n'auront peut-être aucun lien avec ce qui s'est passé, mais je le redis, c'est imaginaire, bien que parfois proche de la réalité.

Une minutes avant le début du concert.



    Je ferme les yeux. Je ralentis ma respiration. Je fais le vide autour de moi. Je ne les entends plus, ne les vois plus.
    Je suis concentrée.
    J'entends une voix parler.

  - Mesdames et messieurs, bienvenus à la 3ème cérémonie des jeunes interprètes de l'école de musique " L'envolée Musicale" !
    J'entends des applaudissements.
    A y est, c'est parti...
    J'ouvre mes yeux.
    - Aujourd'hui, ces jeunes musiciens en herbes vont vous interpréter une symphonie, orchestrée par Elmond Fabioli.

    Je regarde tout autour de moi. Il y a énormément de monde dans la salle. Elle est bondée. Le présentateur fait un signe de la main. Les applaudissement cessent.
    - Ce soir, ils vont vous interpréter la "1ère symphonie de L'envolée Musicale". Une symphonie composée de violonistes, de bassistes, de pianistes, de flûtistes, de violoncellistes, de trompettistes et de trombonistes.  Merci de les applaudir encore une fois.
    Les applaudissements reprennent, puis s'arrêtent lorsque que le chef d'orchestre lève sa baguette.
    A y est. Je vais jouer ma première symphonie.

    
   Les premières notes des violons retentissent. C'est mélodieux, apaisant. Ils sont vite rejoints par les violoncellistes et pianistes. Et ainsi de suite...

Le rythme de la mélodie varie, tantôt rapide et joyeuse, tantôt lente et triste.

Mon tour arrive bientôt. C'est le moment que je redoute le plus.
Je jette un coup d’œil à ma partition. Sur la portée, ma première note est un fa dièse. Facile. Puis je lis les autres, tout en écoutant mes autres camarades jouer.
Le violoncelliste et la violoniste ralentissent le rythme de leur musique jusqu'à ce qu'on ne distingue plus de sons.
Je pose mes lèvres sur la plaque d'embouchure et place mes mains de part et d'autre de ma flûte traversière.
J'engage mon solo.
Je suis concentrée. Je lis ma partition avec assurance et facilité. Je laisse mes mains légères pianoter les touches de ma flûte. Ma gestuelle est fluide, sans défaut. Ma mélodie est belle, sans couac, sans fausse note.

Je suis en transe. Je joue avec mes tripes, avec mon cœur.
J'arrive à la fin de mon solo.
Je suis rejointe par les autres instruments. Il y a un bruit ! Mais que c'est beau... Ce passage me donne des frissons. J'en verse une larme.
Le chef d'orchestre met fin au concert.
Les gens se lèvent et nous applaudissent. Ils sifflent, nous acclament.
C'est ainsi que se termine ma première symphonie.

A l'attention d'Isabelle Grenouillat !
J'espère que cette nouvelle version vous conviendra :)
J'ai étayé mon ressenti.
À bientôt !

Souhaits



Mes vœux pour l'année 2017 ?
Ils sont bien multiples.
Mais certains me tiennent plus à cœur que d'autres.
- Réussir mon concours d'aide-soignante ce serait cool.
- Trouver un travail dans ce domaine, ce serait top.
- Faire en sorte que mon fils passe une bonne année scolaire, ce serait génial.
- Donner à mon conjoint le temps de prendre du temps pour lui et sa famille, ce serait merveilleux ;

- Et qu'il arrête de se torturer au travail pour des connards qui n'ont rien à foutre  de savoir s'il est sur le point de faire un burn-out, ce serait rassurant
- Arrêter de penser à l'autre salopard, manipulateur et attardé, qui a coulé l'entreprise dans laquelle je travaillais depuis plus de douze ans, qui m'a détruite mentalement, qui m'a rendue dépressive et rabaissée à l'état de merde, ce serait vraiment super.
- Être mieux mentalement, dans ma peau, je le souhaite plus que tout.

- Arrêter toute forme de torture animale, ce serait un miracle.
- Arrêter le terrorisme et tous ceux qui y participent, ce serait... un rêve.
Bref, je souhaite passer une meilleure année que celle que je viens de vivre.
Mais les vœux ne se réalisent pas toujours...
L'important, c'est que je sois en vie pour repartir plus forte.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous !

                                     

En réponse au défit L'intro Horrible !!!

Défi pangramme.

    Venez prendre un verre de muscat pour fêter ce week-end qui s'annonce joyeux et pleins de bonheurs.

 Qu'est-ce-que la solitude ?


À mon sens, on peut la décliner de deux façons.
- Lorsqu'on est seul, on se sent parfois renaître. On fait le tri, on se pose, on décompresse, on fait le vide... afin de repartir du bon pied.

- Lorsqu'on est seul, on se sent parfois oublié, désintéressé, abandonné, laissé de côté... comme si personne autour de soi ne remarquait plus notre présence.



- La solitude est une chose bénéfique lorsque celle-ci est accompagnée de joie, de bonheur, d'amis ou d'enfants, là pour nous soutenir et nous aimer.

- Mais elle peut être source de désespoir lorsque notre cœur est vide, blessé, triste, malade... et ce, malgré la présence de proches dans notre entourage. Cette solitude là est nocive et quelques fois dangereuse pour les plus faibles.



- La solitude, on la trouve partout :
   * au quotidien : à la maison par exemple, après une mauvaise journée de travail. On aime se retrouver seul pour faire le vide, décompressé.

   * près de nous : un camarade qui se fait racketter régulièrement et qui se terre dans son silence, sans que l'on remarque quoi que ce soit d'anormal.

   * autour de nous : un voisin dépressif cloîtré dans sa maison et n'ayant aucune visite.

   * dehors : les SDF, seuls, sans maison, sans famille, sans amis pour leur venir en aide.


Voilà mon ressentit concernant la solitude ; cette solitude à la fois bienfaisante et malfaisante.

Je vivrai, je survivrai.
Telle est ma devise
Qui divise
Mon Âme ; à toi, j'appartiendrai.


Dans mon chagrin,
Je vivrai, je survivrai.
Sur ton long chemin,
je te suivrai.


Les Ténèbres m'entourent
Comme des vautours.
Je vivrai, je survivrai.
En toi, je croirai.


J'ai peur de décevoir
Avec toi, je mourrai.
Même si j'ai peur du noir,
Je vivrai, je survivrai.