Borderline. Un mot qui peut vouloir dire beaucoup de choses. Pourtant, celui-ci que l'on a utilisé en qualifiant mes écrits, m'encourageant à continuer à écrire, encore et encore.

Un carnet, un stylo et soi-même.

Sans vouloir tomber dans l'écriture d'un journal intime, il est surtout question de suivre, au fil d'une plume inconstante, des pensées, des réflexions personnelles, une vision du monde.

L'écriture comme thérapie plutôt qu'un simple divertissement. Vouloir ressentir la puissance d'une âme qui se cache dans des mots. Écrire sans réel filtre sur des émotions, la manière dont quelqu'un peu voir le monde.

Bienvenue dans mon monde.




[Fut un temps, il y a un bon moment déjà, ces textes étaient en ligne sur cette plateforme et, parce que je l'ai continué, je me suis dit que ce pourrait être intéressant de le remettre en ligne...sait-on jamais s'il parlera à quelqu'un d'autre que moi]

« Et si. » Cette question, je me l'étais posé un million de fois. Assis sur mon fauteuil, face à l'écran allumé de mon ordinateur, je soupirais, perdu. Près de ma souris, une enveloppe des plus banales. Le papier kraft avait juste mon prénom griffonné rapidement dessus. Mon regard s'y attarda, me faisant sourire. Je me souvins alors de la surprise de l'avoir reçu de la personne dont je ne m'attendais pas forcément avant qu'elle ne file ailleurs, attendue, comme un mirage qui est balayé par le vent. Je la pris, connaissant parfaitement le contenu. Je pris la première enveloppe indiquant qu'elle serait la moins longue à lire et sortis une carte postale. Des photos un peu floues d'un quartier historique d'une ville du sud de la France et quelques mots écrits, sans former une ligne droite par endroits. Un cadeau souvenir de voyage inattendu et qui faisait aussi un peu old school. Qui écrivaient encore des lettres et des cartes aujourd'hui ? Tout se faisait en ligne : cartes, mails, appels, messages. Cela m'avait fait sourire, comme ce soir. Je relus ce court message disant qu'elle avait pensé à moi et que j'aurais pu apprécier le quartier. « Sans le moindre doute » ai-je alors pensé. U