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Carnetderoses

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Œuvres

Carnetderoses
« Quand les étoiles brillaient à nous crever les yeux,
Quand nos fous rires frôlaient l’incontrôlable,
Quand ma fougue t’entrainait n’importe où,
Quand l’ivresse dansait avec nous,
Quand nos voix couvraient tout l’espace, 

Quand mes yeux t’aimaient tout entier… »
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Carnetderoses


Il se dit que cette fille est folle, farfelue, voir même carrément DÉJANTÉE à en faire presque peur parfois. Clairement, elle ne fait pas l’unanimité.
Pourtant plus elle s’éloigne et plus je me raccroche à elle. Cette nana-là ne m’apporte rien de bon, bien au contraire, elle finit toujours pas me détruire. À chaque fois que je la revois, je sombre toujours un peu plus que la fois précédente.
Néanmoins, dès qu’elle réapparaît, je ne peux pas m’en empêcher, j’accours vers elle. Attirée, accro à elle, c’est comme une drogue, je ne peux plus m’en passer. C’est vital, le bonheur à l’état pur, un rêve, une euphorie, une utopie. Mais à coup sûr, je me brûle les ailes et elle finit par me filer entre les doigts.
Il se dit que cette fille vit la vie comme si elle allait mourir demain. Avec elle, tout est toujours TROP mais elle n’en aura jamais assez. On peut dire qu’elle brûle son existence comme une cigarette et qu’elle finira cramer par les deux bouts.
Pourtant, il arrive qu’elle me manque. D’ailleurs, ça fait un sacré bail que je ne l’ai pas vu. Au fond, je sais que je ne la reverrai jamais.
Il se dit que c’est mieux ainsi.
Pourtant, j’ai longtemps vécu son absence comme la mort d’un être cher. D’ailleurs, j’ai bien cru ne jamais m’en relever.
Il se dit que cette fille n’était qu’une illusion, un feu ardent qui consume tout sur son passage et qu’elle aurait fini par avoir ma peau.
Malgré tout elle sera toujours un peu en moi, mais seulement par le souvenir.
Cette fille-là, je dois l’avouer, j’ai fini par la tuer car je crois qu’elle aurait ruiné ma vie. Et c’est le choix le plus difficile que j’ai û prendre. Mais entre nous je crois que c’était le meilleur.
D’ailleurs, depuis qu’elle est partie le meilleur m’est arrivé, mais j’avoue j’ai eu du mal à m’habituer.. Vraisemblablement, je ne savais pas ce que c’était le bonheur.
Aujourd’hui seulement j’accepte le fait qu’elle ne sera jamais plus et surtout je réalise enfin que cette fille c’était moi.
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Carnetderoses

20 juin 2010

Mon cœur saigne, maman a beau le panser rien y fait. 



Quelques heures plus tôt…
Il faisait beau. Le soleil brillait autant que mes yeux malicieux. La hâte de célébrer ma décennie. 



Un coup de téléphone 

Maman pleure et je comprends instantanément. Je cours me cacher pour pleurer. Elle me rattrape, je la rejette. La colère.

Des bougies

Je fais un vœu et je souffle. Je prie pour qu’IL ne soit pas triste. L’espace d’un instant j’oublie et redeviens cet enfant.



Le jardin, un transat 

Ma famille porte son plus sombre costume. Au diner de ce soir, un flot de larmes. Je n’ai pas faim, je sors dehors, je tombe et me blesse une première fois.


Insomnie 

Dans mon lit je pleure. 
Ma blessure me fait mal et personne pour me consoler. 



Une pièce blanche 

Ils embrassent un glaçon. Je suis abasourdie. On me demande de faire pareil. Je le fais. Irréel. 

Un lion en cage 

On ferme la boîte. Plus jamais on ne l’ouvrira. Je sombre et me blesse une deuxième fois. Irrémédiablement. 

Une rose 

J’ai jeté une fleur dans un trou. Elle n’a pas d’eau. Bientôt elle fanera. 

Une chouette 

Proche de la lumière, elle nous regarde. Elle est appelée, elle disparaît. Hululement de fin.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'écris parce que j'en ai tout simplement besoin. C'est presque vital.
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