Otter de lune
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Elle s'appelle Avril Loiseau, comme un oiseau. Mais elle ne peut plus voler, ses ailes se sont brisées.
Depuis, elle se concentre sur sa seule source de bonheur, son petit-frère, Ronan, qu'elle aime « jusqu'à la lune » comme elle n'a de cesse de lui répéter.
Les jours se suivent et se ressemblent, entre ombre et lumière.
Jusqu'à ce qu'elle les rencontre.
Des cœurs brisés venus rénover cette bâtisse à l'écart du village, dans les bois.
Peut-être que tous ensemble, ils pourront se réparer. Réapprendre à voler.
Depuis, elle se concentre sur sa seule source de bonheur, son petit-frère, Ronan, qu'elle aime « jusqu'à la lune » comme elle n'a de cesse de lui répéter.
Les jours se suivent et se ressemblent, entre ombre et lumière.
Jusqu'à ce qu'elle les rencontre.
Des cœurs brisés venus rénover cette bâtisse à l'écart du village, dans les bois.
Peut-être que tous ensemble, ils pourront se réparer. Réapprendre à voler.
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« Je passais le temps sur les réseaux sociaux en attendant ton retour lorsque les premières informations sont tombées.
Deux explosions près du stade. Peu de temps après, une fusillade a été annoncée au cœur de Paris, rapidement, suivie d'une autre. Puis une troisième. Je finis par ne plus compter.
Paris se transformait en champ de bataille, l’ennemi était inconnu, il frappait vite, fort.
Je retenais les adresses, la Mort se rapprochait de toi. Je priais pour qu’elle passe sans s’arrêter. Je faisais défiler les articles jusqu’à ce que mes yeux se posent sur un mot. Un nom. Un lieu.
Bataclan.
La mort avait frappée à la porte, elle s’invitait à la fête.
J’ai vomis encore une fois. Il n’y avait plus rien dans mon estomac, seulement de la peur.
Pitié, pas toi. »
Deux explosions près du stade. Peu de temps après, une fusillade a été annoncée au cœur de Paris, rapidement, suivie d'une autre. Puis une troisième. Je finis par ne plus compter.
Paris se transformait en champ de bataille, l’ennemi était inconnu, il frappait vite, fort.
Je retenais les adresses, la Mort se rapprochait de toi. Je priais pour qu’elle passe sans s’arrêter. Je faisais défiler les articles jusqu’à ce que mes yeux se posent sur un mot. Un nom. Un lieu.
Bataclan.
La mort avait frappée à la porte, elle s’invitait à la fête.
J’ai vomis encore une fois. Il n’y avait plus rien dans mon estomac, seulement de la peur.
Pitié, pas toi. »
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