Coline D
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Magdelena de Villeneuve, jeune fille de l'aristocratie est destinée à épouser un homme qu'elle déteste et qui se trouve être l'héritier du trône. Un soir, alors qu'elle s'enfuit d'une soirée, elle se fait agresser et est sauvée par Daniel. Il l'intrigue, elle le rend fou, mais elle se retrouve piégée par son père abusif et ce mariage dont elle ne veut pas. Daniel ne compte pas à en rester là et tout faire pour récupérer sa place et sa belle.
Mon premier roman publié, en vingt sept chapitres
Mon premier roman publié, en vingt sept chapitres
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L’ascension d’une esclave vers la place de femme de Jarl. Entre divinités et magie humaine, Fraya se fera-t-elle une place dans une ville qui la rejette ?
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Défi
La vie n’a rien d’un long fleuve tranquille, surtout dans notre monde actuel. De nos jours, il est rare de faire des études, tomber pile dans le métier pour lequel on a étudié et ne pas changer de voie en cours de route. Prenons mon expérience pour exemple.
J’ai commencé mes études supérieures à dix-huit ans, tout juste sortie du secondaire sans vraiment me casser la tête. Les études, c’est facile si on comprend la logique qui se cache derrière. Effectivement, si on a la logique et que la théorie rentre bien, c’est aisé. Mais c’est oublier la pratique.
Je commençais donc mes études pour devenir prof d’histoire, de géographie et de sciences sociales dans une école à une douzaine de kilomètres de Namur, en Belgique. J’étais enthousiaste et sûre de moi. J’avais toujours eu facile dans ces matières, faisant des quatre-vingts pourcent sans étudier. Je devrais être honteuse de dire ça, mais c’est la vérité. Les cours théoriques étaient relativement faciles, même si quelques coquilles se glissaient çà et là, notamment en géographie. Rien d’insurmontable, malgré cette femme qui faisait tout pour m’enfoncer un peu plus. Je ne me laissais pas abattre. Quand une porte se ferme, une fenêtre s’ouvre et je savais qu’elle ne m’empêcherait pas d’atteindre mon but. Mes premiers stages furent un succès mitigé, signe avant-coureur que je n’étais pas encore prête et trop jeune.
La seconde année fut un désastre complet, tant familial qu’étudiant. Je ne me sentais plus à ma place, mes camarades se moquant de moi ou profitant de ma naïveté et les profs plus abominables que jamais. Si tant est que j’ai fini dans un très mauvais état. Cependant, cette année-là m’a fait comprendre que ce n’est souvent pas nous qui posons problème, mais le comportement des autres, trop égoïstes que pour voir notre détresse.
Je pris donc la décision de continuer mes cours ailleurs. Ma sœur allait commencer à peu près les mêmes études que moi, en français-FLE (pour apprendre le français à des non-natifs). On descendit à Virton (petit trou perdu de la Province de Luxembourg, à quelques kilomètres des frontières avec le Luxembourg et la France). Là, on me redonna courage et confiance en moi, me prouvant que les personnes qui m’entouraient à Namur n’étaient ni bonnes ni faites pour l’enseignement. J’ai récupéré la matière qu’il me manquait, fit mes stages mais les ratais encore une fois. Je ne voulais pas abandonner, ça aurait été donner raison à mes détracteurs.
La seconde année à Virton, j’étais en dernière année pour tous mes cours avec la casserole des stages de deuxième. Je mis toute mon énergie dans ceux-ci et échouais encore. Je compris que j’aimais la transmission du savoir, mais que l’enseignement n’était pas fait pour moi.
Ça m’a pris du temps. Beaucoup de temps. Je devais faire le point sur moi, mes ambitions et mes besoins. Il fallait que je change d’orientation. Mais laquelle choisir ? Ce ne sont pas les formations qui manquent à notre époque et il est presque impossible de s’orienter seul dans ce dédale. Les aides en ligne n’étaient pas d’un grand secours, me redirigeant à chaque fois vers quelque chose d’autre sans pour autant m’aider réellement. Puis, je me suis remise dans la peau de celle que j’étais quatre ans auparavant, quand j’idéalisais encore le métier de prof. Il y avait un second choix pour moi, une autre direction que j’aurais pu prendre et que j’avais laissé tomber par peur de plonger dans les stéréotypes. Pourtant, avec ma vision de jeune femme de vingt-et-un ans, cette option me semblait être la bonne.
Je pris alors sur moi la décision de quitter encore une fois mon école et repartir sur des bases neuves à Liège. J’ai choisi l’option des intellos, celle des coincés, des manches à balais et des vieilles filles qui poussent des « Chhhhhhuuuuut » au moindre bruit dans la salle. J’ai choisi de me réorienter vers la biliothéconomie (pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, Google est votre ami, de même que les dictionnaires). J’ai remercié mes enseignants de Virton, les prenant par surprise, ils s’attendaient à ce que je persiste et signe dans une troisième tentative avec eux, et malgré leur gentillesse, je suis partie, jetant à peine un regard en arrière avec un petit sourire nostalgique. Je ne garde que des bons souvenirs de Virton, des contacts et des amitiés que je néglige un peu trop, je l’admets.
En arrivant à Liège, j’ai été charmée par l’énergie de la Cité Ardente, et je me suis aussi rapidement perdu dans le dédale de ses rues. N’étant pas une grande sorteuse (le stéréotype de mon option me colle relativement bien à la peau selon les aspects), je ne tombais pas dans les pièges tentateurs du Carré et m’étais trouvé un lieu miteux pas trop cher assez loin des tentations. Ma première année s’est passée comme dans un rêve. Je n’échappais pas à la seconde session en août, mais je la réussis facilement.
Ma seconde année a été coupée, comme pour tout le reste du monde. Pourtant, tout avait bien commencé, j’étais en deuxième année sans casserole, j’avais des amis et un petit-ami et j’avais réussi mon stage en décembre sans problème. Jusqu’à ce que ce virus qui ne veut toujours pas nous laisser vivre et regagner nos libertés entre avec fracas dans ma vie étudiante, me poussant à me replier chez mes parents de la mi-mars au début du mois de mai et le premier déconfinement. Je me sentais un peu découragée, esseulée devant mon écran d’ordinateur derrière lequel mes profs, tout aussi perdus que moi, essayaient de rattraper leur retard sur la matière jusqu’à ce qu’on pète littéralement une case. La coupe était pleine, on ne savait plus suivre et je sentais que mes camarades et moi n’étions plus dans un état nous permettant de suivre les cours correctement. Heureusement pour nous, l’école a compris notre ras-le-bol et a obligé les profs à arrêter la matière des semaines avant la fin des cours. Cette fois-ci, je réussis mieux encore que l’année précédente. J’avais à nouveau confiance en moi, boostée par les proches et mes enseignants.
Après avoir fait trois deuxième année en tant que futur prof, j’avais brisé ce cercle vicieux qui me retenait bloquée et avançais enfin vers ma dernière année. Ce serait mentir que de dire que c’est facile. Les cours sont donnés en distancié depuis octobre, et le seul moment où j’aurais pu retourner en classe, il a fallu que je commence mon dernier stage. Je ne vais pas me plaindre, j’ai des collègues géniaux avec lesquels je m’entends bien, un boulot qui me plait toujours autant, même si les conditions sont un peu particulières à cause du virus.
Si tout va bien et que je parviens à finir la partie théorique de mon mémoire avant la fin de la semaine prochaine, je devrais être diplômée en juin, maximum en août. C’est là que se trouve maintenant ma motivation d’aller de l’avant et de ne pas me laisser abattre par les années passées dans mes études. J’ai grandi, mûri et trouvé la force en moi de m’affirmer, rompant les liens avec les personnes qui m’étaient néfastes, me rapprochant un peu plus de celle que je vais devenir : une jeune femme assez forte que pour s’affirmer haut et fort, sûre d’elle et souriante à son avenir.
Notre passé ne nous définit pas, ce sont nos expériences passées, les leçons que l’on en a tirées qui nous définissent. Mais ce qui compte le plus, c’est notre futur, la vision de nous que l’on veut donner et nous voulons. Donnons-nous les chances de réussir. Osons, même si ça parait irréalisable et complètement fou. Soyons forts et humbles. Soyons courageux et bienveillants, comme le dit Cendrillon. Et comme le dit Albus Dumbledore dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban : Mais vous savez, on peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. Et que Sirius dit plus tard dans le même film : Ceux qui nous aiment ne nous quittent jamais vraiment. On peut toujours les retrouver… là. [en pointant du doigt le cœur d’Harry].
Il y aura toujours des hauts et des bas, c’est la vie. Il suffit d’être un peu courageux et se rappeler qu’on n’est jamais vraiment seul et qu’il y aura, quelque part, quelqu’un pour vous aider, vous écouter et vous soutenir.
Courage, gentillesse, bonté, force et sagesse, agrémentés d’un brin de curiosité font un bon mélange et de l’homme ou de la femme qui réunit ces qualités un être humain qui réussira et qui trouvera sa place dans sa société, même s’il doit s’y reprendre à trois fois pour trouver sa voie.
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Défi
Avant-propos: Je voulais remercier Florian Pierrel Officiel de m'avoir proposé ce défi pour le moins risqué pour une jeune auteur comme moi. Pour mieux comprendre le récit ci-dessous, je vous conseille de lire les quatorze permiers chapitres de Couleurs de l'Humanité.
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En rentrant chez elle, Stella se sentit mal. Elle avait vu les corps de ceux qui n'avaient pas supporté le vaccin et qui en avaient subi les conséquences en perdant la vie. Ce vaccin était-il si efficace ou n'était-ce pas un énième mensonge inventé par les autorités ? Ça lui faisait penser aux balivernes balancées par les dictateurs avant de détruire une partie de la population de leur propre pays, à l'instar d'Hitler et de Staline. On est très loin des visions idéalistes des amoureux des arbres d'Amazonie et du Roi des Caraïbes qu'elle avait rencontrés lors de ses premiers voyages en tant que journaliste.
Stella repensa aux Juifs exterminés pour leur religion durant la Seconde Guerre mondiale, aux opposants russes de Staline envoyés dans les goulags de Sibérie, aux migrants au Qatar qui se tuaient à construire les stades et les hôtels pour la Coupe du monde de football. Puis aux Brésiliens qui se mentaient à eux-mêmes, plongeant de plus en plus loin dans la haine pour éviter d’affronter les problèmes de pauvreté qui gangrénaient leur pays. Des mensonges, encore et toujours.
Son métier de journaliste n’était-il pas de montrer au monde la vérité ? Si. Pourtant, M. Xai l’avait censurée dès son premier article. Ironiquement, elle pensa à comment mieux contrôler les gens et à les pousser dans les extrêmes ? Simplement en leur montrant des choses simples et faciles, exigeant peu de réflexion et d’esprit critique. C’est ainsi que la plupart des dictateurs sont montés au pouvoir et que les extrémistes reviennent encore et encore dans les débats. Quand M. Xai l'avait muselée, elle s'était sentie trahie et impuissante. Et quand elle a vu la toute-puissance des plus riches qui exploitent la planète comme si ce n’était pas grave et que ça ne les toucherait jamais, elle s'est sentie perdue et encore plus désarmée, prise au piège dans une situation inextricable.
Elle avait besoin de prendre du recul. Et maintenant qu’elle a été vaccinée, elle pouvait à nouveau voyager. Mais où aller ? Où trouver un lieu qui lui permettrait de se retrouver sans pour autant retourner là où elle s’était déjà rendue.
Le continent américain était exclus, elle avait déjà visité la partie centrale et Sud et le Nord n’était pas très indiqué pour avoir le recul dont elle avait besoin. L’Afrique ? Non. Elle ne pourrait pas supporter encore plus de misère sans tomber dans le militantisme, elle était journaliste et non Sœur Theresa. Pas pour l’instant en tout cas, elle ne se sentait pas prête pour ça.
L’Extrême-Orient ? Pourquoi pas ? Pas en Chine ou en Corée du Nord, ces deux États sont parmi les plus manipulateurs et dictatoriaux du monde moderne, mais rien ne l’empêche d’aller au Japon. Après tout, c’est un haut lieu de spiritualité et le parfais mélange entre la modernité et leur passé. Sans attendre, elle fit sa valise et acheta un billet d’avion pour le Pays du Soleil levant. Elle contacta aussi son rédacteur qui lui donna la permission d’y aller et lui demanda en passant un article sur l’impact du nucléaire sur la vie des habitants de Hiroshima et de Fukushima.
Durant le très long trajet, Stella se mit à écrire pour passer le temps et mettre ses idées au clair. Elle avait besoin de transposer sur le papier ses sentiments et de revenir sur ce qu'elle avait vu et vécu au cours de ses pérégrinations.
Longs mois d’un hiver perpétuel
Nature détruite par l’Homme avare
Où et quand s’est-il perdu ?
Avenir, mensonges perpétuels
Ou passé resté trop avare ?
Homme détourné toujours perdu
Nature sacrifiée
Par l’Homme dévoyé
Perdus passé et avenir
Ou mensonges enfin dévoilés ?
Pandémie méritée ou héritée
Douce vengeance naturelle
Stella écrivit sans se rendre compte que l’avion s’était posé pour l’escale et avait redécollé vers le Japon, elle s’était perdue dans ses pensées et son introspection nécessaire après avoir vu les tourments de l’Amazonie, la pauvreté et l’égoïsme des Brésiliens et des skieuses en Suisse et la preuve des mensonges de la société occidentale cupide et trop refermée sur elle-même que pour aller à la rencontre l’Autre et lui venir en secours.
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Nouvelles ou débuts d'histoires qui auront peut-être un jour une suite ou une fin, toutes tout droit sorties d'un rêve ou d'un jeu de mots qui ont déclenché la machine de mon imagination. Certaines sont étranges, d'autres plus fantasques, courtes ou longues, de ce monde ou d'un autre où créatures fantastiques et magie font plus ou moins bon ménage. Voici une partie de mon univers loufoque...
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Défi
Mon frère m'a toujours dit que j'étais spéciale et exceptionnelle. Pour moi, c'était logique, j'étais sa petite sœur, la seule même, dans notre grande fratrie de sept enfants. Je suis la petite dernière, ce qui ne m'a pas aidée à m'exprimer librement, ni à me laisser prendre part à mes propres batailles. Nan, au lieu de me prendre quelques coups, j'avais six grands frères sur-protecteurs pour passer à tabac ceux qui étaient méchants avec moi ou qui osaient me faire du mal. Même en grandissant, on ne voyait en moi que la petite princesse du Duché, précieuse, affable voire faible, et totalement intouchable.
Les choses ont changé quand un par un, mes frères ont quitté la maison et sont morts dans d'étranges circonstances. L'ainé est tombé de sa voiture droit dans le fleuve alors que les portières étaient toutes verrouillées; le second, célibataire et reclus dans sa petite maison dans les bois, a été retrouvé avec un pic à glace entre les côtes; le troisième est soudainement devenu fou et s'est cogné la tête tellement fort contre un mur qu'elle a explosé comme une pastèque trop mure; le quatrième est parti à l'autre bout du monde en avion monoplace, mais quand l'appareil s'est posé, mon frère n'était plus dedans et rien ne tenait le manche; le cinquième a été retrouvé mort dans son lit, sans blessure, ni défaillance corporelle, ni poison. Ne me reste que le dernier, le plus calme et le moins pressé de quitter le domaine familial. Et le malheureux qui préfère rester dans ses livres se voit maintenant obligé d'aider notre père à gérer le domaine.
Certains disent que notre famille est maudite depuis le XVIIème siècle, époque où la dernière sorcière aurait été brûlée vive par notre ancêtre et elle aurait lancé une malédiction. La seule trace qu'il reste de ce sort est consignée dans un vieux livre que tout le monde a oublié pendant presque cinq siècles. Jusqu'à ce que je le retrouve, couvert de poussière, au fin fond de la bibliothèque, à seulement six ans. J'ai déjà lu et relu les quelques lignes qui relatent les faits et qui citent la femme en plein martyre:
"En l'an de grâce 1666, au mois des semailles, une sorcière fut jugée coupable de complicité avec le Malin et d'utilisation de potions magiques et fut condamnée au buché. En ce sixième jour du sixième mois, elle retrouvera son maître dans les feux de l'Enfer.
Avant de périr dans les flammes purificatrices, l'on entendit ceci:
"Je maudis la famille van de Poort. Elle verra mourir tous les fils qui quitteront le nid familial dans d'effroyables souffrances. Seule une fille née après six fils pourra rompre ce sort à sa seizième année, car elle sera l'ultime sorcière naturelle de cette terre et unique sauveuse de ce monde en déperdition!"
Ainsi mourru la dernière sorcière du Duché"
Quand j'ai lu à ma famille cet étrange passage, mes parents et mes cinq premiers frères ont ri, m'ont tapoté la tête en me demandant d'aller ranger ce livre de fables. Seul le dernier m'a crue et a accepté de me donner un coup de main pour savoir si ces annales sont correctes ou non. Malheureusement pour nous, les traces sont rares. Mais elles existent encore, conservées dans les archives de l'État. Toutes relatent les mêmes événements et nous avons pu trouver des annonces nécrologiques et rapports de décès des membres masculins van de Poort, tous décédés dans d'étranges circonstances alors qu'ils avaient quitté le domaine familial pour s'établir seuls. Nos parents ont refusé de nous écouter et je sais que c'est à cause de ça que j'ai perdu cinq frères géniaux.
Aujourd'hui, je vais enfin avoir seize ans et le droit de sortir pour d'autres raisons que les excursions familiales ou avec mes précepteurs. Cette histoire de sorcière m'intrigue toujours, mais si j'étais vraiment une sorcière, j'aurais déjà développé mes pouvoirs et j'aurais reçu ma lettre pour Poudlard au lieu de recevoir celle d'acceptation pour Oxford... Oui, je suis un petit génie qui entre dans l'une des plus grandes universités du monde avec deux ans d'avance, mais je n'y suis pour rien si les questions sont trop faciles et qu'elles me viennent seules, comme si elles s'écrivaient sur la feuille sans mon intervention!
En descendant l'immense escalier, j'ai l'impression de recevoir un grand coup dans la poitrine et manque de me fracasser le crâne sur la rambarde. Devant moi se dresse une jeune femme, semblable à moi avec ses grands yeux verts, ses boucles blondes méchées de brun et de roux et ses membres fins et pâles. Je cligne des paupières pour effacer l'apparition, sans qu'elle ne s'en aille. Je voudrais courir, m'échapper, mais impossible de bouger d'autre muscle que ceux de mon visage. Elle s'approche de moi, semblant souffrir le martyr à chaque pas, et, arrivée à ma hauteur, elle me murmure dans le creux de l'oreille:
"C'est toi, l'ultime sorcière naturelle, l'unique sauveuse de ce monde en déperdition, comme elle peut le détruire d'un claquement de doigts..."
Je cligne une dernière fois des yeux, retrouve ma mobilité et commence à comprendre ce qu'il vient de se passer. Et je suis dans une merde totale...
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