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Oï.

:)

Bonjour/bonsoir, j'espère que vous vous portez bien, je vais faire court et simple je suis là pour m'amuser, écrire, créer, aider les autres et puis surtout la bonne humeur.

Je ne suis pas la meilleure en orthographe alors merci d'annoter mes erreurs de manière bienveillante.

Je m'appelle Chel et j'ai 20 ans, si vous vouliez discuter de manière privée, je vous en prie venez.

Merci de me respecter, et d'être sympathique. :)

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Oï.
Une coquille vide, aucune émotion, aucun sentiment.

Albert, homme de 25 ans, n'a jamais rien ressenti de sa vie à part de l'incompréhension total.

Il finira par rencontrer sa perle rare.

Tout changera à cet instant précis.

Au premier regard.
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Oï.
Juliette n’avait jamais eu peur des cactus. Ces plantes, si rigides et sans vie à première vue, étaient une constante dans sa vie. Elles l’entouraient, dans chaque recoin de sa maison, sur les étagères, les rebords de fenêtre, toujours silencieuses, toujours là. Mais avec le temps, quelque chose d’étrange se produisit. Les cactus commencèrent à bouger. Pas de manière évidente, mais un frémissement léger, presque imperceptible, dans l’air autour d’eux. Les épines se redressaient lentement, comme si elles avaient pris une vie propre.
Puis, un soir, alors qu’elle arrosait une de ses plantes préférées, l’un des cactus s’agita brusquement, comme poussé par une force invisible. Juliette sursauta, mais au lieu de reculer, elle s’approcha. Elle toucha la tige. À ce contact, un frisson glacé parcourut son échine, et, pour la première fois, elle entendit une voix, faible mais claire, résonner dans son esprit :
« Tu sais pourquoi nous sommes là, Juliette ? »
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Oï.

Défi : Maladie Mental

Marie avait toujours pensé qu’elle vivait une vie ordinaire, mais c’était justement cette simplicité qui la comblait. Elle se levait chaque matin dans une maison baignée de lumière, où chaque objet avait sa place, où chaque coin semblait respirer la chaleur d’un foyer aimé.
Les matins étaient toujours les mêmes, mais jamais monotones. Le chant des oiseaux accompagnait le parfum du café fraîchement préparé. La radio diffusait les nouvelles locales pendant qu’elle préparait le petit-déjeuner. Ses deux enfants, Clara et Paul, descendaient en courant les escaliers, encore en pyjama, leurs rires résonnant dans toute la maison. Philippe, son mari, arrivait juste après, les cheveux encore ébouriffés, mais avec ce sourire indétrônable qui faisait fondre Marie depuis leur rencontre, vingt ans plus tôt.
— Toujours aussi radieux, toi, plaisantait-elle, en l’embrassant sur la joue.
Le week-end, la famille aimait se rendre au parc. Les enfants couraient partout, grimpant aux arbres, se lançant des défis insouciants, pendant que Marie et Philippe se promenaient main dans la main, discutant de tout et de rien.
Parfois, ils organisaient des dîners avec leurs voisins, des soirées animées par des discussions joyeuses et des éclats de rire. Les amis de Marie étaient aussi proches que des membres de sa famille, et elle se sentait choyée d’être entourée de tant d’amour et d’amitié.
Elle se rappelait encore cette fois où ils avaient organisé un grand barbecue pour célébrer leur anniversaire de mariage. Le jardin était décoré de guirlandes lumineuses, et la table débordait de plats savoureux. Philippe avait fait un discours touchant, et tout le monde avait levé son verre à leur bonheur.
La vie était belle. Trop belle.
Mais parfois, dans cette perfection apparente, quelque chose grattait la surface. Une étrange impression d’irréalité, comme si tout cela n’était qu’un rêve qu’elle pouvait perdre à tout moment.
Un jour, alors qu’elle se promenait seule en ville, elle avait ressenti pour la première fois ce malaise indescriptible. Les rues, qu’elle connaissait par cœur, semblaient légèrement déformées. Une boutique qu’elle fréquentait régulièrement avait disparu, remplacée par un bâtiment gris sans enseigne. Les passants la croisaient sans la regarder, leurs visages flous, presque irréels.
Elle tenta de secouer cette sensation, se convainquant qu’elle avait simplement trop travaillé ou qu’elle manquait de sommeil. Mais le malaise persista.
Un autre jour, alors qu’elle rangeait des albums photos, elle remarqua quelque chose d’étrange. Sur certaines photos, les visages de ses amis semblaient moins nets, comme effacés par le temps. Une photo d’anniversaire où elle était censée poser avec Clara et Paul montrait une chaise vide à côté d’elle.
Marie referma l’album brusquement, le cœur battant.
— C’est rien, murmura-t-elle. Rien du tout.
Mais la sensation s’intensifia.
Elle décida de se plonger dans son quotidien pour ne plus y penser. Elle préparait des repas plus élaborés, organisait des sorties avec ses enfants, s’assurait que chaque détail de leur vie était parfait. Mais plus elle tentait de maintenir cette illusion de contrôle, plus les fissures devenaient visibles.
Un soir, alors qu’ils étaient attablés pour le dîner, elle réalisa que personne ne parlait. La conversation s’était arrêtée brusquement, mais les sourires étaient toujours figés sur les visages de ses proches.
— Tout va bien ? demanda-t-elle, cherchant leurs regards.
Philippe lui sourit, mais ses lèvres ne bougèrent pas.
Marie laissa tomber sa fourchette. Elle recula doucement, cherchant un signe de normalité, un détail rassurant. Mais tout semblait faux. Même les ombres dansaient de façon étrange, comme si elles étaient mal ajustées.
C’était à partir de ce moment-là que Marie commença à douter de tout.
Elle se réveillait parfois en pleine nuit, le cœur battant, persuadée d’avoir entendu un bruit dans la maison. Mais quand elle se levait pour vérifier, tout était immobile. Trop immobile.
Chaque fois qu’elle tentait de se confier à Philippe, il semblait évasif. Il changeait de sujet, détournait son regard, ou parfois, elle avait l’impression qu’il répétait toujours les mêmes phrases, comme un disque rayé.
Un matin, alors qu’elle buvait son café, elle vit l’aiguille de l’horloge bloquée sur 7h12. Une heure plus tard, elle était toujours là.
Marie se mit à éviter les autres, de peur qu’ils ne remarquent sa paranoïa. Elle s’enferma dans ses routines, essayant désespérément de ne pas remarquer les incohérences. Mais elles étaient partout : des voisins qui répétaient les mêmes salutations mot pour mot, des fenêtres qui montraient un paysage identique, quel que soit le moment de la journée.
Elle tenta de se convaincre qu’elle devenait folle. Peut-être qu’elle était juste fatiguée. Peut-être qu’elle avait besoin d’un changement.
Mais au fond d’elle, elle savait que quelque chose de bien plus grand était en train de s’effondrer.
Et c’est ce pressentiment, ce doute insidieux, qui l’accompagna jusqu’au jour où tout bascula pour de bon.


Les jours se fondaient les uns dans les autres dans cette pièce blanche où tout était froid, vide, sans vie. Marie passait des heures, peut-être des jours entiers, assise sur son lit métallique, fixant le mur face à elle.
Elle se répétait sans cesse que tout cela n’était pas réel. L’hôpital, l’homme en blouse blanche, les photos qu’on lui avait montrées… Tout cela devait être un mensonge. Une machination.
Elle fermait les yeux, s’accrochant désespérément à son monde. Elle tentait de faire revivre Philippe, d’entendre les rires de Clara et Paul. Parfois, elle y parvenait. Le jardin baignait à nouveau dans la lumière, les oiseaux chantaient, les flammes crépitaient dans la cheminée.
Mais à chaque fois, le rêve s’effritait un peu plus vite. Les visages devenaient flous, les rires se distordaient, et la maison se dissolvait dans un tourbillon de noirceur.
Une nuit, elle se réveilla en sursaut. Une voix chuchotait dans l’obscurité.
— Marie…
Elle tourna la tête, mais il n’y avait personne.
— Qui est là ? demanda-t-elle, sa voix tremblante.
Le silence lui répondit.
Elle tenta de se rendormir, mais la voix revenait, chaque nuit, un peu plus forte. Elle l’appelait, murmurait son nom, riait parfois, un rire d’enfant qui résonnait comme une moquerie.
Un matin, l’homme en blouse blanche entra dans sa chambre avec une expression grave.
— Marie, nous avons fait des progrès.
Elle releva à peine la tête.
— Quels progrès ?
Il s’assit près d’elle, posant une tablette sur ses genoux. Sur l’écran, une série d’images s’affichaient. Des scanners de son cerveau, des graphiques, des annotations qu’elle ne comprenait pas.
— Nous pensons que votre esprit est coincé entre deux réalités, expliqua-t-il. Vous vous êtes créée un monde imaginaire pour échapper à votre culpabilité, mais il y a encore une chance de vous reconnecter au réel.
Elle fronça les sourcils.
— Je ne veux pas revenir à votre réalité. Ma vie, ma famille, c’est ça qui est réel.
L’homme soupira.
— Si vous choisissez de rester dans votre monde imaginaire, il finira par s’effondrer. Vous sombrerez dans un vide total, un néant dont vous ne reviendrez jamais. Mais si vous acceptez notre traitement, vous pourrez peut-être retrouver une vie normale.
Marie resta silencieuse. Une vie normale ? Quelle vie normale ? Une existence où elle était seule, hantée par ce qu’elle avait fait ?
— Réfléchissez-y, dit l’homme en se levant.
Cette nuit-là, la voix revint, plus forte que jamais.
— Marie… Reviens…
Elle se leva et regarda autour d’elle. La pièce semblait différente, plus grande, plus sombre. Les murs s’éloignaient, laissant place à un couloir interminable.
Au bout de ce couloir, elle aperçut une lumière. Elle hésita, mais quelque chose l’attirait, irrésistiblement.
En avançant, elle reconnut des fragments de son monde. La cheminée de sa maison, le rire de Clara, le sourire de Philippe. Chaque pas lui faisait ressentir une chaleur qu’elle croyait perdue.
Quand elle atteignit la lumière, elle se retrouva dans son salon. Tout était là, exactement comme avant. Les rideaux blancs, le feu qui crépitait, le jardin baigné de soleil.
Philippe apparut, tenant une tasse de café.
— Marie, tu es rentrée.
Les larmes coulèrent sur ses joues.
— Je ne veux plus jamais partir, murmura-t-elle.
Elle serra Philippe dans ses bras, sentant sa chaleur, sa présence. Mais quelque chose clochait.
En reculant, elle remarqua que son visage était flou, presque translucide. Les meubles semblaient vaciller, comme un mirage.
— Non… non, pas encore, murmura-t-elle.
La voix, cette fois, résonna de partout.
— Tu as fait ton choix, Marie.
La lumière s’éteignit brutalement. Elle se retrouva dans un vide absolu. Ni murs, ni sol, ni ciel. Juste elle, flottant dans l’obscurité.
— Où suis-je ? cria-t-elle.
La voix répondit, froide et implacable.
— Tu as choisi de rester. Mais il n’y a plus rien à retenir. Ton monde s’est effondré.
Elle tenta de crier, de courir, mais son corps ne bougeait plus. Tout son être semblait se dissoudre.
Ses derniers souvenirs, les rires de ses enfants, le sourire de Philippe, se diluèrent, comme de l’encre dans l’eau.
Il ne resta plus rien.
Et Marie, seule dans ce néant, devint une ombre parmi les ombres, un esprit perdu, condamné à errer dans une éternité vide.
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Oï.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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