
songlife
Les plus lues
de toujours
Défi
Un défi, d'écrire leur retrouvaille, pas n'importe laquelle, la leur.
6
4
0
4
Défi
Le soleil descendait doucement sur la mer, le ciel se teintait alors de nuances rosées voire rouge. Debout sur le balcon, son coude posait sur la rambarde blanche, et les rideaux blancs qui voltigeait au grès du vent. Il était vêtu d’une chemise blanche plaquait contre lui par la force du vent. On devinait alors les formes de son corps athlétiques, de la musculature de son ventre, en passant par ses biceps que l’on devinait à travers sa chemise. Il était là, seul, à attendre, attendre un miracle sans doute, nul ne le savait. Son regard portait au loin, vide d’émotion. Il y avait derrière lui, une table où était posé une bouteille de champagne avec les deux coupes qui accompagne en général ce genre de boisson qui se partage bien souvent à deux, pour célébrer un succès quelconque. Il semblait vide, attristé par une tragédie dont on ignorait la cause. Il était là, seul dans une chambre d’hôtel, où semble-t-il qu’il y aurait quelque chose à célébrer. La vérité était qu’il se trouvait seul entouré d’une solitude dont on ne pouvait l’extraire. En un éclair, il avait tout perdu, sa femme, son enfant tout ça lors d’un accident. C’était sa seule famille. Le cadre était pourtant paradisiaque, mais lui n’avait rien à fêter, rien à célébrer. Plus personne avec qui partagé ses succès, ses sourires ou même pouvoir raconter sa journée à quelqu’un. Mais il avait des amis, malheureusement en se refermant sur lui-même après l’accident, il les a éloignés de lui. Simple autodéfense de son cœur, à quoi bon. Désormais il était seul, face à lui-même. Et personne ne pouvait le sauver, à part lui-même. Devant lui s’offrait un monde dont lequel il n’est plus prêt à vivre. Alors, il avait tout classé, ranger ses affaires, comme s’il était sur le point de partir. Pour le grand départ, où il ne serait sans doute plus seul, dans un autre monde. La mort, rien que ça.
2
0
23
1
Défi
Lorsque l'on peut se dire les choses c'est mieux, mais des fois nous n'en avons pas l'occasion par manque de temps, de communication ou bien d'autres encore. Alors comme je n'ai pas pu te dire ses mots je te les ai écrit...
3
2
14
3
Défi
Réponse au défi d'écrire un récit fantastique en 20 phrases dont un élément déclencheur nous lances dans un monde irréel ou imaginaire...
1
2
24
3
Défi
Un regret, un seul parmi tout le lot de regret qu’on collectionne au fil du temps. Le choix peut paraître difficile pour certains et d’autres pas. On regrette souvent ce que l’on n’a pas fait ou bien encore ce que l’on a mal fait.
Actuellement, il y a un regret qui fait plus de mal que les autres. Un, qui sort du lot. Un regret qui fait jaillir des perles de larmes sur mes joues créant ainsi un ruisseau qui a du mal à se tarir. Si seulement, j’avais pu lui dire à quel point je l’aimais. Pour qu’elle ne sente pas seule, pour qu’elle sache qu’elle comptait dans ce monde. Qu’elle avait sa place légitime dans cet univers. Je n’étais que sa petite fille, la dernière de la famille. Mais elle était mon unique grand-mère, la seule pour qui j’existais réellement. Il est vrai que j’’avais passé pas mal de temps à ses côtés. Lors de toutes mes vacances, si je le pouvais j’allais chez elle. Il y avait deux heures de routes à faire pour la rejoindre. De son vivant, je n’avais jamais été sa préférée. Il y avait toujours cette compétition avec les autres. Pour faire partie de ceux qu’elle semblait préférée il aurait fallu que ma mère soit un garçon et moi aussi. Rien ne semblait assez bien pour la satisfaire. Ce sentiment de n’être que la dernière roue du carrosse, pas celle qu’on préfère mais celle qui reste et qui est toujours là.
Mais d’une certaine façon, elle m’aimait, à sa manière. Elle me préparait mes plats préférés et elle m’écoutait me plaindre. Elle était la première à me souhaiter mon anniversaire par téléphone mais également à me souhaiter ma fête et ceux tous les ans. Désormais, il n’y aura plus d’appel. Je ne l’entendrais plus râler ni se plaindre. Elle a rejoint son mari dans les cieux sans que je n’aie eu le temps de lui rappeler à quel point elle était importante pour moi. Ce 16 mai 2024 restera une date à jamais gravé dans ma tête. Elle s’est éteinte dans la nuit sans crier gare en laissant derrière elle des tas de souvenirs. Si seulement j’avais eu plus de temps avec elle, plus de temps pour lui montrer à quel point je méritais son amour. Afin qu’elle sache que moi aussi j’en valais la peine. Il ne me reste désormais que des souvenirs et le regret de ne pas avoir plus lui montrer, lui dire que je l’aimais énormément.
5
6
9
2
Vous êtes arrivé à la fin