Jean Genvin
Les plus lues
de toujours
Un jeune homme est chargé de tuer le dragon qui terrorise la région et, même s'il manque totalement d'expérience dans ce domaine, il a bien l'intention de réussir et d'échapper par cet acte à sa piètre condition.
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Défi
Alors... J'adore le collier, et le panier est très beau. Le décor n'en parlons pas, j'ai toujours aimé le vert et les grands espaces. Mais... tu comptes vraiment m'abandonner ici ? Après une foutue photo Insta ?
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Défi
J’ai un nid de chaises devant ma fenêtre. Elles ont piqué mon voisin, il a fini aux urgences dans un sale état. Personne ne veut détruire le nid, la nouveauté fait peur. Je pense déménager, pas envie d’être transformé en Jean-debout.
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Après un naufrage, Alför se retrouve seul sur une île déserte, sans grand espoir de survie. Mais tout ne semble pas perdu pour autant, comme si une bonne étoile veillait sur le marin.
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Défi
Il fait chaud, j’ai soif. Collé au canapé, je demande à mon frère de me faire un café froid. Simple, n’est-ce pas ? Et pourtant j’attends, j’attends … - Qu’est-ce que tu fous ? J’ai demandé un café, pas une œuvre d’art ! - Ça fera 45 euros …
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Deux oiseaux dans un asile, perdus au milieu d'une foule inquiétante. Mais ils sont destinés à s'y retrouver, tôt ou tard.
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Défi
La larme à l’oeil, je corrige mes fautes et mon stylo vert court sur la feuille constellée de rouge. Les réponses qu’on m’avait soufflées étaient fausses, bien entendu, et ma copie de Maths est un désastre. Ajoutez à cela l’intense migraine qui me vrille les tempes, vous obtiendrez une journée plus que désagréable. Après avoir écrit quelques lignes de plus d’une main tremblante, je rends la feuille à mon détestable professeur et me rue vers l’infirmerie.
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La promenade se transforme en cauchemar à mesure que Yvens prend conscience de certains détails préoccupants. Et où vont-ils exactement ?
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Défi
La soirée avait commencé sous les meilleurs auspices, à tel point que j’avais pensé un instant que j’étais au bon endroit et au bon moment, comme rarement dans ma vie. Quelques gorgées de bière avaient suffi à me désinhiber, et j’avais papoté sans trop de difficultés avec la vingtaine de personnes évoluant dans l’espace réduit que nous partagions tant bien que mal – un petit appartement dans lequel se déroulait la soirée. De quoi me changer les idées, oublier ma vie professionnelle qui battait de l’aile et celle sentimentale, au point mort depuis des lustres. Fidèle à mes habitudes, je m’étais discrètement éclipsé sur le balcon pour y fumer une délicieuse cigarette, dans un sourire rendu béat par l’alcool. J’essayais de ne pas abuser de l’une et l’autre de ces drogues, m’autorisant quelques exceptions quand le contexte s’y prêtait ; ce qui était le cas, car j’étais très rarement invité à des soirées. Les amitiés nouées s’étaient effilochées avec le temps, et je n’avais strictement rien fait pour empêcher cette annihilation inexorable dont j’étais le protagoniste principal. Il fallait croire que l’organisateur de la soirée avait du ratisser large pour remplir son appartement, puisqu
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Défi
Impressionné par cette esthétique futuriste, je reste un moment à la contempler. À tel point que je loupe mon métro, et me met en retard pour mon rendez-vous. À trop entrevoir le futur, j’en ai oublié le mien...
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Défi
J’avise un cerisier, isolé dans le bleu céruléen d’un ciel paisible. Cette surprise m’amuse et, sous l’emprise d’une exquise gourmandise et d’une convoitise voisine de la sottise, je dévalise ce cerisier, l’épuise avec maîtrise. Ma chemise agonise, conquise par le jus des cerises.
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Défi
José avait quelque peu bouleversé ma vie, c’était certain. Pourquoi l’avais-je embauché ? Ses arguments avaient été si stupides, après tout. Mais il apportait un vent de fraîcheur dans ma vie devenue si routinière, et c’était là une des raisons de mon geste absurde, quoi que puisse en penser Holan. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas tardé à se renseigner sur mon nouveau coursier, m’apportant des éléments plus que stupéfiants. José n’était pas un sdf, et ses ambitions politiques n’étaient pas nées dans la rue mais au sein d’un groupuscule aux objectifs anarchistes. J’avais ordonné à Holan de taire cette découverte, je voulais en apprendre plus sur le jeune intriguant qui avait cru pouvoir me duper. Et l’occasion se présenta rapidement, si rapidement que j’en fus surprise une nouvelle fois. Le jeune homme s’était présenté à ma porte alors que j’abandonnais mon rôle de députée pour endosser celui de citoyenne lambda. Après être rentrée de ma permanence, j’avais eu le temps de prendre une bonne douche et de remplacer mon tailleur peu confortable par une tenue d’intérieur nettement moins élégante : mon vieux jogging blanc. Et sur un coup de tête j’ouvris à mon visiteur, curieuse de savoi
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