Quetzal Rim
Les plus lues
de toujours
Comme disait Shakespeare, « La poésie est cette musique que tout le monde porte en soi ».
Voici mes partitions, à vous d'en jouer avec vos propres histoires.
Voici mes partitions, à vous d'en jouer avec vos propres histoires.
107
69
23
18
Maman j'ai peur. Le tonnerre gronde. Je suis cachée sous ma couette. Recroquevillée et tremblante, serrant Ruben contre mon cœur.
Je n'entends pas tes chaussons claquer le carrelage comme le tic-tac de l'horloge. Le temps passe et tu ne viens pas me rassurer. Pourquoi tu n'es pas là Maman ? J'ai besoin d'entendre ta douce voix pour oublier les terribles grondements de l'orage et le tambourinement incessant de la pluie. Je pleure, Maman. Viens sécher mes larmes. Je me tourne dans tous les sens pour essayer de dormir. Mais la panique est toujours là. Je n'aime pas les éclairs, Maman. Tu le sais. Alors pourquoi ne viens-tu pas ? C'est ma punition ? Tu me punis parce que j'ai hurlé pendant tout le trajet que je ne voulais pas aller voir amie à la maison de retraite ? Maman tu sais que je déteste cet endroit ! Je m'ennuie ! Promis je ne recommencerai plus. S'il te plaît vient me faire un câlinou maintenant. Je ne le ferai plus.
Maman ! J'ai perdu Ruben ! Je ne le trouve plus ! Il a sûrement glissé au fond du lit à force que je tourne ! Le tonnerre hurle encore. Il fait encore plus peur que Papa qui se met en colère.
- Maaaaaaamaaaaaan !!!
Ça y est, je t'entends venir vers moi. Merci Maman. Un câlinou, un mot doux, un bisou et tout ira mieux. J'ai juste besoin de te voir, de savoir que tu es bien là. J'ai toujours peur que l'orage t'enlève. Il n'y a que toi qui peux me consoler quand l'orage débarque. Un éclair silencieux zèbre le ciel. Je tremble une dernière fois avant d'entendre le couinement de la poignée. Je sors le nez de sous la couette.
Un câlinou, un mot doux, un bisou et tout ira mieux....
45
57
65
47
Des textes comme ça
Pour que ça sorte de là.
Pour que ça sorte de là.
16
24
21
7
Défi
Deux amis,
Un rêve,
Un dessin
Un passé,
Un présent,
Pour tracer l'avenir.
Texte parvenu jusqu'aux Départemental lors du concours Maupassant AMOPA 2017 !
Un rêve,
Un dessin
Un passé,
Un présent,
Pour tracer l'avenir.
Texte parvenu jusqu'aux Départemental lors du concours Maupassant AMOPA 2017 !
9
6
52
13
Je m'appelle Gwendoline et j'ai une petite manie : depuis quelques années je m'amuse à noter scrupuleusement toutes conversations intéressantes que je surprend au bistrot dans mon petit carnet. Ça en fait des chose à raconter !
27
47
32
13
Voici les premiers textes que j'ai écrit. Publié du plus ancien au plus récent. Pour le premier je l'ai écrit alors que j'avais environs 8 ans. J'ai parfaitement conscience de toutes les fautes et horreur qui s'y trouve mais je trouvais ça amusant de vous le faire partagé comme ça à été écrit et ne rien modifier.
Bonne horrible lecture !
Bonne horrible lecture !
3
9
0
3
De la poésie très courte et qui n'est pas très recherchée. Mais elle vient du coeur, comme chacun des mots, et n'est-ce pas là le plus important ?
5
3
0
0
Cédric est un grand sportif. Il ne vit que pour ça, ne pense qu'à ça.
Très proche de ses amis qui sont pourtant très différents de lui, il s'épanouie au rythme de quelques pas de courses. Mais un jour, l'une d'elle ne sera pas aussi belle que toutes les autres....
Très proche de ses amis qui sont pourtant très différents de lui, il s'épanouie au rythme de quelques pas de courses. Mais un jour, l'une d'elle ne sera pas aussi belle que toutes les autres....
0
0
0
12
Défi
Ma chère Constance,
Je t'écris en ce jour de grande peine pour t'annoncer quelque chose dont tout Homme aimerait se passer. Tout d'abord, excuse mes mots durs, mes tournures maladroites, mais je ne suis pas un bon homme de lettres, et ce que je me prépare à t'annoncer ne peut être que dur, à lire comme à entendre. On pourra mettre toute la douceur du monde, tout l'amour, le résultat final sera le même. Il va bien falloir, à une ligne ou à une autre que je t'annonce que ton mari n'est plus. Voilà, une belle forme pour se donner bonne conscience en pensant que celle-ci est plus douce. Quelle hypocrisie ! Je sais, ma chère Constance, que cette lettre est horriblement difficile à lire pour toi. Si, crois-moi je le sais car elle est aussi dure à écrire pour moi. Pardon pour les bavures, les pleurs des mots sont le témoin des miens. Tu as perdu un merveilleux mari en ce jour terrible, j'ai moi perdu un merveilleux frère.
Sache que j'ai été là quand il s'est éteint. J'ai vu son dernier sourire, lorsqu'il pensait à toi, entendu son dernier battement, qui était là pour toi, j'ai essuyé sa dernière larme lorsqu'il à compris qu'il ne connaîtrait jamais sa fille. J'ai entendu son dernier mot : «Je t'aime» qui, je le sais, vous est dédié à toi et à ta fille, à titre personnel. Son agonie fut lente. Il a pu me dire tout ce qu'il aurait aimé te dire lui-même. Et finalement, il n'a cessé de répéter qu'il vous aimait, toi et votre enfant, qu'il serait toujours là pour vous, et qu'il vous aimait, comme s'il avait peur de ne jamais le dire assez. Quelque chose me semble important à préciser : il parlait au présent. Comme si rien de tout ça ne pouvait s'arrêter.
Sa lumière s'est ensuite éteinte. On a perdu une étoile, le ciel à perdu un fils.
Ton mari craignait la mort. Il craignait surtout de ne pas avoir le temps de vous faire ses adieux. C'est pourquoi, pendant ses quatre-vingt-quinze jours passés sur le front, en plus des lettres que tu as reçues, il t'en écrivait une autre comme si ce jour serait son dernier. Pour aujourd'hui, le quatre-vingt-seizième, c'est moi qui m'en charge. Je te joins à cette lettre les quatre-vingt-quinzième autres preuves de son éternel amour pour celles qu'il surnomme «mes étoiles»
Avec toute mon amitié, Christophe.
5
6
10
2