Israfiel Valhorn
Les plus lues
de toujours
Défi
" Mes camarades déchiquetés forment comme un épais manteau sur le champ de bataille. L'horreur me saisit. Mon Idéal se trouve derrière ce mur de doutes. Il me faut le franchir, accomplir mon devoir en tant que soldat et me relever. Je dois me battre. Batailler jusqu'à l'aube contre une armée titanesque, mourir au combat, vaillant, fier… Dans la mort, je symboliserais abnégation, dévotion, persévérance et bravoure. Si je me levais, tout de suite, si j'en emportais un seul, je cesserais ma vie d'humain. Comme une chenille, je serais pris dans un cocon, et deviendrais un papillon d'idée, une chimère, un conte qui guide les enfants vers la grandeur. J'atteindrais mon Idéal d'être un Héros de Justice. "
23
69
355
35
Dans sa passion pour les cieux, un enfant fait un choix qui le condamne au savoir. Dans l'éternité de son Enfer, après son voyage dans une immensité faite de poussière et de sang, il en revient en connaissant l'ultime vérité, la seule qui ait jamais compté. L'horloge continue sa danse funèbre jusqu'au territoire du monde, où l'enfant, maintenant ridé, devra hurler sa vérité.
7
14
9
16
Le doux vent frôle nos peaux, tendrement, affectueusement et sèche nos larmes, nous embrasse dans la nuit sans étoiles, nous sauve de la Solitude, des hommes-cauchemars et de la Furie de la Solitude. Dans l'éternité de son Enfer, entre rêve éveillé, conte didactique et merveilleux, un jeune garçon qui n'est pas touché à cette brise se lance dans une quête pour retrouver le Roi des Vents et se venger. Avec son épée, son bouclier trop symbolique, il s'en va pour le Château du Roi des Vents.
8
8
11
14
Défi
Votre supériorité devient votre plus grand défaut. Plus loin vous allez, plus loin sera le rivage. Vous vous élèverez en chutant. Vous êtes seul. Vous êtes différent. Vous êtes trop intelligent. Vous êtes trop sensibles. Vous êtes surdoués.
9
19
4
2
Ici, là-bas, partout, la Vie et la Mort dansent inlassablement jusqu'à écraser nos carcasses vides. Voici le dernier discours d'un homme épuisé qui expose sa vision de ces déesses vengeresses et leur courroux sur nos corps.
2
4
9
7
Un explorateur, quelques millénaires après notre ère, perdu aux confins d'un Paradis reclus, étudie la culture locale.
Dans une dernière tirade, un requiem à ce qu'il croyait parfait, celui-ci dévoilera les défauts de ce Royaume supposé abriter toutes les merveilles, une paix intérieur, un peuple généreux ne connaissant pas la guerre...
Dans une dernière tirade, un requiem à ce qu'il croyait parfait, celui-ci dévoilera les défauts de ce Royaume supposé abriter toutes les merveilles, une paix intérieur, un peuple généreux ne connaissant pas la guerre...
2
3
35
4
Dans le cadre du BAC, un monologue retranscrivant l'hésitation d'Hugo, de Les Mains Sales de Sartre, à tuer Hoederer, leader trop modéré du Parti Communiste. Voici ma version.
0
0
0
4
Ceci est un poème écrit en réponse à un exercice proposé dans un de mes cours de français.
L'idée était d'avoir des "amorces" (style "Je suis" / "Je viens" / "Hier"). Ainsi, j'ai traité une question très personnelle puisque c'est : la bâtardise !
L'idée était d'avoir des "amorces" (style "Je suis" / "Je viens" / "Hier"). Ainsi, j'ai traité une question très personnelle puisque c'est : la bâtardise !
0
0
0
2
Défi
Un dernier regard, une dernière larme, une dernière tendresse somme toute entre deux êtres que la vie avait entrelacé si méticuleusement. Oui. Une somme. Une totalité. Un milieu. Un début. Mais non, jamais, jamais non, jamais une fin. Et, finalement, comme pour c'est toujours le cas avec son espèce, un nouveau départ, une nouvelle histoire, un nouveau bonheur.
1
0
0
4
La solitude et le désespoir d'un homme en plein déni. Un homme qui pense qu'un pigeon, c'est un homme, et qu'être un homme, c'est être un pigeon.
1
0
11
7
Vous êtes arrivé à la fin