Recueil de poèmes et autres histoires courtes (1 chapitre maximum) tirés de réflexions personnelles, ou venant d'autres inspirations variées.

A la conquête des mondes
Cheminant sur des routes difficiles
Rongeant nos dernières forces
On s'efforce de lutter.
Se savoir si proche du but
Trouver encore le courage
Inventer de nouveaux chants encourageant
Charger les sens de tas de choses.
Hésiter un peu
Et gagner beaucoup.

Le bruit des tambours se faisait entendre depuis environ une heure.
Une foule s'était réunie dans la rue pour danser, chanter et jouer de la musique dans des déguisements extravangants.
Plumes vertes, masques roses, robes bleues, chaussures oranges, dentelles jaunes et chapeaux multocolores dansaient entre les maisons de verre et de papier.
Les lamas, les castors et les ornythorinques s'étaient joint à la fête dans une joyeuse chorégraphie pleine de pas tout aussi fous les uns que les autres.
La musique résonnait à en faire trembler les nuages et lançait de vives couleurs partout autour des danseurs endiablés.
Tout était vif, tout était empli d'émotion, tout donnait envie de rejoindre ces gens qui festoyaient gaiement jusqu'à ne plus tenir sur leurs jambes à force de tourner sur eux-mêmes en riant et en chantant.
La chaleur était étouffante, les bruits assourdissants et l'air extrêmement humide mais rien qui ne pouvait arrêter le spectacle qui était en train de se dérouler.

Bonjour à toutes et à tous.

Ce petit mot est adressé aux résidents de l'appartement 301A, en espérant qu'ils ne prennent pas les escaliers.

J'habite au 201A, et je souhaiterai que vous preniez ma requête en compte, s'il-vous-plaît. Et, étant donné que je ne vous ai jamais croisés, impossible de vous en parler de vive voix. D'où ce mot.

Depuis plusieurs jours, enfin nuits plutôt, j'entends des bruits lourds, comme des meubles qui bougent. Et quand ce n'est pas cela, ce sont des bruits de talons qui martellent le sol. Et celui-ci semble très fin, tout comme les murs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais l'isolation phonique de cet immeuble n'est pas des meilleures voire est même quasi inexistante.

Je vous prierai donc de cesser ces bruits qui empêchent notre enfant de dormir la nuit. Et, accessoirement, ses parents, qui doivent tout de même se lever tôt pour travailler le matin.

Merci à vous, et désolé pour le désagrément.

Résident de l'appartement 201A.

C'était un dimanche ensoleillé comme il y en avait souvent courant Juin. Mon grand-père, qui devait venir manger à la maison ce midi-là, arriva un peu plus tôt que d'habiture, avec une voiture verte que nous ne lui connaissions pas, il en avait d'habitude une orange. Alors qu'il entrait dans la maison, la voiture se mit soudain à reculer et passa sur le côté de la maison. Elle commença à prendre de la vitesse dans la courte descente en herbe alors que je commençai à lui courrir après, espérant qu'il l'ait laissée ouverte pour y entrer et mettre le frein à main. Puis, arrivée à un embranchement, plutôt que de suivre la voiture qui avait tourné à gauche, j'entrepris de suivre un pneu parti à droite. Il arriva à un endroit comme une sorte de rampe de skateboard, et malgré sa vitesse il n'arrive pas en haut, alors j'essaye de l'attraper alors qu'il redescend. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis il se coince dans les arbres en haut de la sorte de butte. Alors j'essaye de monter pour le récupérer quand une femme à cheval arrive, mais elle ne me voit pas. Une fois en haut de la butte, je cherche le pneu mais ne le trouve pas. En cherchant, je me retrouve dans une immense plaine où des cavaliers travaillaient leurs montures. En traversant la plaine au milieux de ceux-ci, je croise une fille à pieds, on discute un moment puis on va pour retrouver son groupe et elle me dit de les suivre dans le club-house (là où les cavaliers se retrouvent en général pour manger ou être au chaud une fois qu'ils se sont occupés de leurs chevaux). Celui-ci était en direction de ma maison. Donc on rentre et on y croise un enfant peut-être malade, dont la fille se moque un peu en passant à côté de lui. On monte à l'étage où se trouvait un autre enfant, apparemment un peu chiant. On discute, et le directeur du club passe par là. Au bout d'un moment, je finis par descendre en me disant que mes parents devaient me chercher, et après une vision de mon grand-père en train de me chercher. En bas, je crois une camarade de promotion qui est ma binôme de stage entrer dans une autre classe (c'était une école en bas ?), donc je lui demande son téléphone pour envoyer un message à ma maman avant de rendre le téléphone en rentrait discrètement dans la classe où les élèves (sûrement en maternelle ou début élémentaire) regardaient un film dans le noir.


Honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de ce rêve (qui est un rêve que j'ai réellement fait, que j'avais noté pour m'en souvenir au cas où je le ressorte un jour, et c'est le cas aujourd'hui du coup haha).
C'est un peu étrange, ça part d'un moment qui peut se passer (ma maison est située sur une montée, et il y a une pente là où la voiture était garée dans le rêve), même si mon grand-père n'a plus de voiture verte depuis une dizaine d'années, il vient tout de même régulièrement manger à la maison. Par contre le coup de la voiture qui part toute seule, moi qui tente de courir après et qui me retrouve dans des endroits improbables qui n'existent pas trop par chez moi, ou du moins pas comme je me souviens à peu près qu'ils étaient dans le rêve. Puis surtout, poursuivre un pneu de voiture qui roule sur une longue distance et qui disparaît dans une forêt qui débouche sur une plaine pù montent des cavaliers avec un "QG" qui est en fait une école, c'est plutôt étrange.
Il y avait peut-être une idée de me rendre utile, à prouver de quoi je suis capable, que je peux prendre des initiatives (d'habitude je reste plutôt en retrait des évènements).
De plus, j'avais peut-être envie de monter à cheval ou une sorte de miroir de ce qui resterait dans ma vie si je devais partir (je suis cavalière), même si ça avait l'air vachement individualiste et trop grand pour ce dont j'ai l'habitude dans l'équitation.
Puis, pour la partie école (je suis en formation pour devenir enseignante dans le primaire), c'est peut-être une façon de renforcer le fait que j'ai fait le bon choix, que c'est ce qui me convient le mieux et que j'ai bien fait de me lancer dans cette voie.
Enfin, la partie "emprunter un téléphone pour donner des nouvelles à ma famille", ça montre que j'y suis attachée et que je ne pourrais donc pas complètement partir et m'en détacher.

Quant à savoir ce que faisait ma binôme de stage là, peut-être que nous serons encore en contact dans le futur ? Je n'en sais rien.


Bref, voilà, une analyse courte parce que je ne suis pas très douée à ça (ou alors je ne prends pas le temps, même si je ne sais pas trop quoi en penser d'autre, ni s'il y a d'autres interprétations possibles. N'empêche que ça pourrait faire une bonne histoire sur le fait de quitter sa famille pour le travail et ce qui est important pour nous.

Un groupe de tueurs. Une enquête nationale. Une chasse à l'homme à double vitesse. Qui des policiers ou des tueurs arrivera à ses fins ?

Cyns raconte cette enquête de longue haleine qui tourne autour d'un groupe nommé "tueurs de pêcheurs". Des personnes qui ont décidé de tuer ceux qui n'ont jamais été inquiétés pour les délits qu'ils ont commis. Des personnes qui ont décidé de rendre justice eux-mêmes en donnant la mort. Des personnes qui, sans provoquer, se contentent juste de faire ce qu'ils ont en tête, sans un bruit.

Qu'est-ce que l'amour ? Je ne sais pas. Un vague mot au sens aussi large que la terre, avec autant t'interprétations et de visions qu'il y a d'humain sur la Terre. Un océan de pensées et d'interprétation.

Tantôt il crée des liens et de la joie entre deux personnes, tantôt il détruit des vies.
L'amour est si variable, d'un couple d'individus à l'autre, jamais pareil, jamais vécu de la même façon.

Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi donner de l'amour peut à la fois rendre heureux et malheureux ? Pourquoi ça peut être la meilleure chose qui puisse arriver à une personne, et la pire chose qui puisse arriver à une autre ? Pourquoi certaines continuent à croire en l'Amour alors que d'autres ont abandonné l'idée d'aimer et d'être aimée en retour ?

L'Amour, c'est difficile à cerner. Comment se manifeste-t-il ? Pourquoi s'en va-t-il parfois ? Pourquoi est-ce que certaines personnes sont incapables d'aimer alors que d'autres peuvent aimer éperduement ?

L'Amour, c'est compliqué, je ne le comprends pas. Est-ce parce que je ne l'ai jamais connu ?

"Un tornade vient de se former entre San Antonio et Houston, je pense que cela pourrait vous intéresser.
- Très bien, envoyez moi les coordonnées GPS actuelles, je vais voir ce que je peux faire.
- Bien sûre, je vous envoie les informations de suite.
- Merci beacoup."

Après avoir raccroché, je rassembla mes affaires, des papillons dans le ventre. Comme à chaque mission, j'avais hâte de rencontrer cette tornade et de pouvoir en capturer les émotions. Mon sourire s'élargit encore un peu plus en entendant la notification sur mon téléphone, avec les données GPS de ladite tornade.
Une fois le matériel nécessaire dans mon sac, mes vêtements de chasse enfilés, je pris les clefs de mon Hummer et sortis, en prenant soin de fermer mon domicile derrière moi. L'excitation était à son paroxisme. J'adorais mon travail.

Je monta dans mon véhicule, entra les informations dans le GPS de bord puis pris la route.

En me rapprochant, je vis de plus en plus la fameuse tornade, violente, déchaînée. Le sable volait, les arbres et les buissons se secouaient dans une danse étrange et sinistre. Le vent était si fort que je sentais mon 4x4 bouger, bien qu'il soit lourd.
Je m'arrêta à distance respectable de l'élément naturel en furie, et commença à sortir et préparer mon matériel.
Soudain, je sentis une force surpuissante me pousser à terre. Je roula sur quelques mettre. Ma seule pensée à ce moment fut "merde. Mon appareil. Il est mort." Puis je tenta de me relever quand je vis mon H1 Humvee NXT360 passer juste à côté, me frôlant presque du bout des pneus. A ce moment-là, je compris la gravité de la situation dans laquelle j'étais. Et je pris conscience que je n'allais pas m'en sortir vivante. Je fouilla dans mes poches à la recherche de mon téléphone, quand je me rappela qu'il était encore dans la voiture, branché. Merde. C'était la fin.
La tornade se rapprochait, j'avais du mal à lutter contre les éléments qui devenaient de plus en plus forts. J'avais du sable plein les yeux, la bouche sèche, et il était difficile de respirer. Sans ne rien y voir, et sans moyen de communication, les Rangers allaient mettre des jours à me retrouver. Sauf si le commanditaire de la mission signalait que j'étais venue sur les lieux. Mais tout de même, vu la puissance de cette tornade, elle avait du faire de nombreux dégâts sur son chemin et atteindrait la ville en un rien de temps, et elle avait sûrement déjà ravagé quelques habitations et ranchs éparpillés le long de la route.

Le vent violent me souleva. Je ne pouvais pas lutter. Mon corps entra brusquement en collision avec quelque chose de dur. Je retomba violemment au sol. J'avais du faire une chute de plusieurs mètres. Il m'était impossible de bouger. Respirer était également difficile. Mon souffle ne venait pas. Je sentais un liquide visqueux couler sur mon visage ainsi qu'une atroce douleur au niveau de l'abdomen. La collision ou la chute avaient dû me causer des fractures de côtes et l'une d'elle avait dû perforer l'un de mes poumons.
Je sentis encore mon corps soulevé par la force de la nature. Impossible de survivre. Pas un moment de répis. Du bruit. Beaucoup de bruit. Et mon corps qui tourbillonne. Je crois que je n'aurais pas dû manger avant de partir. Mon estomac se retourna. Je sentais mes organes bouger en moi. Je me sentis encore heurter quelque chose. Des branchages me fouettaient le visage. Tout se passait à la fois très vite mais semblait durer une éternité. Puis je me sentis tomber. Vite. Trop vite. Mes oreilles s'étaient mises à siffler.
Je heurta le sol avec violence.


Puis plus rien.

* *
"Bonjour à tous et bienvenue dans cette édition spéciale du 1pm show. Aujourd'hui nous allons parler de la tornade Alma qui a frappé hier le sud est du Texas entre Houston et San Antonio. Cette tornade, d'une violence jamais ressencée, a fait énormément de dégâts dans les villages où elle est passée. Aucune habitation n'a pu résister. L'on décompte pour le moment une cinquantaine de victime et des milliers de blessés. L'une des victimes, retrouvée il y a quelques instants seulement, est la réputée chasseuse de tornades Audrey Hunter, qui s'est sans doute retrouvée piégée alors qu'elle était en mission. Elle n'a, semble-t-il pas eu le temps de regagner son véhicule, retrouvé accidenté dans un fossé. Son corps a été retrouvé à quelques mètres de celui-ci. Son matériel photographique n'a pas encore été retrouvé mais nous pensons qu'il a été détruit et éparpillé par la tornade."