Natacha
Les plus lues
de toujours
Sous forme d'un Recueil Poétique,
Des Instants de Vie,
Où le Spirituel se fait une Place dans la Matière,
Sur le Chemin d'Ancrage du bonheur dans Sa Maison Intérieure.
Des dialogues intérieurs,
La Pensée Créatrice vers Soi-Même,
A la recherche de sa propre Vérité pour un apaisement du Coeur et d'Esprit.
C'est dans le Silence,
Que j'ai le plus appris sur moi même
Aidée, sans doute, par l'Univers
Des Instants de Vie,
Où le Spirituel se fait une Place dans la Matière,
Sur le Chemin d'Ancrage du bonheur dans Sa Maison Intérieure.
Des dialogues intérieurs,
La Pensée Créatrice vers Soi-Même,
A la recherche de sa propre Vérité pour un apaisement du Coeur et d'Esprit.
C'est dans le Silence,
Que j'ai le plus appris sur moi même
Aidée, sans doute, par l'Univers
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Défi
Sous forme d'un conte, un arbre millénaire nous raconte la tragédie de la Confrérie des Argentés.
Une confrérie qui se cherchait des occupations pour ne plus s'ennuyer.
L'ennui poussa l'un des membres de la confrérie à trouver une occupation particulièrement cruelle.
Une confrérie qui se cherchait des occupations pour ne plus s'ennuyer.
L'ennui poussa l'un des membres de la confrérie à trouver une occupation particulièrement cruelle.
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Défi
La terre me taquine souvent me disant de cesser de pleurer.
Je suis un saule pleureur c'est l'univers qui m'a créé.
Mes larmes viennent rejoindre les larmes salées de ma mer qui veut me consoler.
Je suis fait ainsi, je pleure , c'est l'univers qui me l'a demandé.
Je ne connais pas la raison de toutes mes larmes, mais j'ai toujours pleuré.
Je me dresse dans cette immensité, sur une île déserte.
Je suis souverain digne et fier d'un monde que l'homme a méprisé.
Ma mer m'entoure et le ciel, mon père, prend mes branches dans ses nuages et ensemble nous pleurons sous des torrents de pluie .
Au loin l'homme a semé la terreur. La guerre a envahi le monde.
Je suis un arbre sacré, mes racines touchent l'âme de la terre, mes branches touchent l'âme de l'univers et dans mes larmes salées c'est l'univers tout entier qui pleure sur l'humanité.
L'homme a semé le chaos.
Aujourd'hui c'est jour d'orage, père semble très attristé. Ses larmes de pluie ne cessent de couler.
Sa colère a éclaté , la foudre est tombée.
Lorsque père lance ses éclairs je crains qu'il ne veuille me supprimer, lasser de tout ce désordre qu'il ne peut plus maîtriser.
Je pleure avec lui, comme je le fais toujours.
Demain matin le soleil calmera mon père, ce ciel que la chaleur sait réconforter.
C'est le plus gros orage depuis des années, je suis épuisé, j'ai besoin de sécher mes branches et de me reposer. Je veux dormir un peu. J'attends demain matin, j'attends la chaleur du soleil pour ouvrir à nouveau mes branches et que mon père se soit calmé.
Quelque chose gît à mes pieds, si près de mes racines.
Qu'est-ce là, sous mes branches qui semble endormi. C'est un petit d'humain. Je ne veux pas d'humain ici, ils nous font trop pleurer.
Une barque vide est venue s'échouer ici, dans cet endroit perdu.
Père, grondez dans votre tonnerre et lancez vos éclairs, un petit d'humain gît à mes pieds.
Père ne me répond pas, comment chasser l'intrus. Je ne sais pas.
Je dois le voir de plus près, je vais faire descendre une de mes branches sur lui.
Il semble respirer, il est vivant.
Est-ce que l'humanité a abandonné cet enfant. Elle en serait bien capable.
Je ne suis pas capable de m'occuper de cet enfant. Je suis seul ici, je suis un saule pleureur, un saule qui vit seul. Mais c'est auprès de moi que l'univers a conduit l'enfant.
L'enfant dort, il doit être épuisé. Je vais retenir mes larmes pour ne pas le réveiller.
Enfin, il ouvre ses yeux.
Quel bel enfant.
Mer, je vous prie d'aller chercher quelques poissons, des crabes ou bien crevettes. L'enfant est réveillé, il faut qu'il mange.
Mer, dans des mouvements de vagues, amena crevettes et poissons auprès de l'enfant.
Après avoir mangé, l'enfant se mit à parler à haute voix :
« Je suis seul au monde
Où est ma mère
Où est mon père
Sont ils morts en mer
Est-ce que les bombes de la guerre vont venir jusqu'ici
Est-ce que je suis vivant ou mort »
Devant le désespoir de l'enfant, saule pleureur se surpris à lui répondre :
« Enfant
Tu n'es pas seul ici
Je suis là
Mer est là aussi, elle t'a amené jusqu'à moi
et Ciel, mon père, craignait pour toi »
L'Enfant :
« Vous êtes un arbre qui parle ? »
L'Arbre :
« Je suis un arbre qui pleure beaucoup, je suis un saule pleureur »
L'Enfant :
« Pourquoi pleures-tu ? »
L'Arbre :
« J'ai toujours pleuré, c'est l'univers qui le veut ainsi, mais jusqu'à aujourd'hui, l'univers ne m'avait pas donné le don de parler avec un humain. «
L 'enfant est heureux d'être à mes côtés. Il n'avait jamais entendu un arbre parler.
Un saule pleureur qui parle à un enfant seul, échoué à ses pieds. Décidément ce monde ne tourne pas très rond.
C'est étrange, mais de sentir cet enfant dormir sur mes racines m'empêche de pleurer. Plus aucune larme de mes branches ne coule sur le sable.
Le lendemain matin, l'enfant se réveilla très tôt, il s'amusait à tirer sur les branches de saule pleureur.
L'Arbre :
« Aïeeee ! Tu ne serais pas un peu mal élevé de me réveiller en tirant sur mes bras »
l'Enfant :
« Des bras ? Tu appelles ça des bras ? Hahahaha »
et montrant ses bras à l'arbre :
« ça se sont des bras, mais toi tu as des branches, pas des bras »
et à ses mots saule pleureur se mit à rire , à rire , à rire.
Père de saule pleureur, le ciel, étonné par ses éclats de voix vit son arbre radieux et majestueux pris dans un rire aussi fou que la vie.
Devant cette beauté de la vie et dans un élan communicatif , le ciel se mit à rire aux éclats chassant tous les nuages noirs qui s'incrustaient souvent dans le bleu ciel.
Mer, au son de tous ces éclats de rire, fut prise d'un fou rire qui n'en finissait plus.
L'Ame du monde fut touchée en ce lieu par la joie.
Je suis un saule pleureur qui ne pleure plus depuis que l'innocence et la pureté d'un enfant sont venues se réfugier en mes racines.
L'humanité est venue me demander de l'aide et j'étais là, pour l'aider et la recevoir alors qu'elle s'était perdue.
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L'autre,
L'inconnu,
Ce qui est "autre",
Qui peut paraître étrange ou étranger que ce soit en "sujet" ou en "thème".
Une réflexion, sans prétention,
Un cheminement sur cette "interrogation".
L'inconnu,
Ce qui est "autre",
Qui peut paraître étrange ou étranger que ce soit en "sujet" ou en "thème".
Une réflexion, sans prétention,
Un cheminement sur cette "interrogation".
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Défi
Au moment où Sabrina était sur le point de toucher son bonheur auquel elle avait tant oeuvré,
une ombre surgit de nulle part et le lui arracha des mains.
Choquée, Sabrina se mit à chercher du regard autour de la pièce, derrière les placards, sous son lit, derrière les rideaux ne comprenant pas cet acte cruel.
Depuis de longues années, ses pensées travaillaient à construire son bonheur, à le cristalliser.
Des pensées si fortes qu'elles s'ancraient peu à peu dans la réalité.
Sabrina pressentait que le bonheur était à sa portée, pourquoi le lui avait on retiré ?
Elle se laissa tomber à terre, prostrée.
Elle venait de réaliser que quelqu'un lui avait volé son rêve, son bonheur.
Le temps passa , Sabrina demeurait statique, muette, agenouillée sur ce vieux plancher en bois sur lequel elle s'était effondrée.
De temps en temps, une larme s'échappait de ses yeux sans vie. Elle ne bougeait plus, ne rêvait plus, ne voyait plus. Son visage scrutait le sol plutôt que les étoiles.
Il n'était plus question pour elle de rêver et puisqu'elle avait été conçue pour cette fonction, elle n'existait plus.
Un jour, elle entendit une voix :
« Sabrina, réveilles toi , j'ai un nouveau rêve pour toi.
Il y a un superbe bonheur que j'ai prévu pour toi, un nouveau chemin rien que pour toi. »
Sabrina restait prostrée.
La voix repris :
« Allez Sabrina, lèves toi !
Il y a un grand chemin à parcourir, mais ça va te plaire, tu verras.
Allez ! j'ai la plume qui démange ma main. J'ai besoin de toi pour mon histoire.
Allez debout ! »
Le créateur de Sabrina, constata que son héroïne ne répondait pas à ses avances et bien qu 'elle ne soit qu'un personnage de fiction, la tristesse de son héroïne frappa d'un coup son coeur.
Son personnage, envahi par la tristesse, avait franchi la ligne de la fiction, s'adressant au cœur de son créateur sans un mot visible ou écrit.
Alors le créateur posa sa plume et relu la dernière histoire de Sabrina.
Il se surpris à chercher le dialogue avec son sujet , au fil des pages :
« Sabrina, je ne pouvais pas laisser ce bonheur se concrétiser.
Mes lecteurs, mon public, ont l'habitude que mes histoires se finissent mal.
Ils ne sont pas habitués au bonheur, et ils ne travaillent pas aux Rêves.
D'ailleurs souvent ils ne savent pas ce que ça veut dire de travailler au bonheur. »
Agenouillée sur le plancher en bois, Sabrina inerte, fut heurtée par les mots de son créateur. Son petit cœur se remit à battre.
Dans un sursaut elle ouvrit ses yeux et vit l'auteur de ses histoires et de son malheur aussi .
Sabrina ressentit des sons dans sa gorges et ces sons surgirent de l'invisible comme une onde traversant le mur de l'irréel au réel :
« Est-ce que je n'existe pas ? Je ne suis pas réelle ?
Mais alors pourquoi ai-je parcouru tout ce chemin, cherchant désespéremment à travailler à mon bonheur ?
J'ai fait tout ça ! Je me suis battue pour atteindre mon bonheur, c'est toi qui me l'a volé ?
Tu n'avais pas le droit !
Tu es cruel ! Je ne veux pas te connaître !
Passes ton chemin et laisse moi tranquille !»
L'auteur ne sachant que répondre et sentant que Sabrina ne répondrait plus à sa plume referma son encrier.
Il s'en alla se promener à la campagne, puis il prit le chemin de la forêt où il fini par s'endormir sous un arbre.
Dans son sommeil, une ombre surgit et lui dit :
« Merci d'avoir fait de moi ce voleur de bonheur.
Grâce à moi Sabrina ne croit plus en tes histoires et surtout, elle est très malheureuse.
Je suis un personnage qui va plaire à ton public !
Il va pouvoir sortir ses mouchoirs. Tes histoires ressemblent étrangement à la réalité.
Ton public semble être habitué au malheur, ça aurait été une erreur de permettre à Sabrina ce bonheur qu'elle était sur le point d'atteindre.
Je suis arrivé juste à temps. »
Le discours de ce voleur de rêve n'était pas du goût de son auteur qui, dans son sommeil, décida d'une conversation avec lui :
« Tu crois réellement que j'ai bien fait ? »
« Bien que je ne sois qu'un personnage de fiction, je ressemble beaucoup à la réalité.
Et pour répondre à ta question : Oui, tu as bien fait !
Sinon, je serais au chômage, je ne pourrais plus travailler à voler le bonheur !
Qu'est ce que je pourrais bien faire si je n'étais pas ce Voleur de bonheur ? »
« Tu pourrais aider Sabrina à concrétiser son Rêve ? » lui répondit l'auteur.
« Aider Sabrina ? » S'exclama le voleur de rêves.
Mais tu plaisantes j'espère ?
Ça ne plaira pas à ton public cette guimauve !
Tu vas te planter grave mon Cher ! «
« Que va devenir Sabrina si elle ne répond plus à ma plume ? »
C'est une petite poupée si jolie, si sensible.
Elle a endossé toutes les scènes pénibles que je lui ai imposées, sans jamais me laisser l'ombre d'un regret.
Tout au long de son parcours, sa bravoure laissait deviner une issue heureuse.
Je lui laissais croire qu'elle atteindrait son bonheur grâce à son courage et sa ténacité.
Je l'ai beaucoup malmenée.
Elle ne veut plus être mon héroïne. »
L'auteur, plongé dans son sommeil, sentit pourtant sur sa joue une de ses larmes qui coulait, portée par le sillon d'une de ses rides profondes marquées par le signe du temps ou de sa propre histoire.
L'ombre du Voleur de rêves campait sur ses positions :
« Je suis le nouveau héros de tes histoires. Le Voleur de Rêves.
Je trouve ton idée extra .
Je ne te décevrais pas, ton public se reconnaîtra en moi
et le bonheur de Sabrina je ne suis pas prêt à le lui rendre.
Tu vas être fier de ton nouveau héros. »
A ces mots, l'auteur se réveilla avec l'impression de sortir d'un horrible cauchemar et c'est en courant qu'il rentra chez lui.
Dans son bureau d'écrivain, il reprit le livre de la vie de Sabrina pour communiquer avec elle :
« Sabrina,
le Voleur de Rêves a décidé de devenir le nouveau héros de mes histoires ,
mais je ne le veux pas !
Il faut que tu m'aides,
aides moi et ensembles allons reprendre le bonheur de ton rêve qu'il t'a volé. »
La petite héroïne se leva de ce plancher où elle était restée prostrée :
« Comment as-tu osé faire entrer ce personnage malveillant dans mon histoire ?
Qu'as-tu dans le cœur ? Aimes-tu me voir souffrir ?
Toi, qui a fait de moi l'héroïne que je suis,
tu as laissé ce personnage mauvais passer au-devant de la scène?
« Sabrina,
c'est que dans la réalité le bonheur est presque inaccessible.
J'ai suivi la tendance générale, c'est tout.
Je ne voulais pas te faire de mal !»
L'Auteur cherchait à s'excuser auprès de son héroïne.
« Tu voulais suivre la tendance générale ?
Je te rappelle que tu es un créateur et qu'à ce titre tu peux refaire le monde.
Si tu veux suivre le courant, cesses d'écrire des histoires et va suivre le troupeau !
Acceptes ce monde tel qu'il est.
Je te conseille de te lancer dans l'écriture de documentaires, tu as un très beau terreau avec la réalité de ton monde, pas besoin d'histoires sorties de ton imaginaire.
Tu n'es pas capable de résister en créant ! »
Sabrina était en colère. Elle s'apaisa peu à peu et accepta la proposition de son Auteur de stopper le Voleur de Rêves.
L'auteur-créateur repris sa plume et décida de rajouter un chapitre à son roman.
Il dit à Sabrina :
« Sabrina,
ma petite héroïne,
je te laisse poursuivre ton histoire.
J'écrirais ce chapitre en fonction de tes actions pour récupérer ton rêve, ton bonheur. »
A ce moment précis, Sabrina toucha le sol de la réalité et son humanité.
« Je n'ai pas peur des ombres, ni même des voleurs
et je t'ai caché des choses tout au long de mon roman.
Je te laisse découvrir ce que je vais faire pour moi-même. »
Sabrina se dirigea dans un petit vestibule d'où elle sorti un petit coffre qu'elle déposa délicatement sur le plancher.
Avant de l'ouvrir, elle mit ses mains l'une conte l'autre et s'adressa à l'Univers.
« Toi,
Univers,
créateur de tous les créateurs !
Toi qui m'a offert ces beaux papillons bleus pour qu'ils me viennent en aide quand le moment serait venu.
Le moment est venu pour moi.
Je te demande, grand Univers, de m'aider à reprendre le rêve de mon bonheur au Voleur de rêves. ».
Elle ouvrit le petit coffre.
Un bouquet de magnifiques papillons bleus apparut dans la pièce faisant un halo de lumière dans lequel l'ombre du voleur se dessina.
D'un coup rapide, Sabrina arracha son Bonheur des mains de l'ombre du Voleur
Puis elle plongea son rêve de Bonheur dans la lumière.
Un éclat de joie envahi Sabrina dont le sourire, à lui seul, semblait contenir toute la beauté du monde.
Elle embrassa délicatement son Rêve devenu Bonheur, le serrant contre son cœur.
Elle en pendrait grand soin, le bonheur est si fragile.
Elle savait que le chemin pouvait être long et difficile pour l'atteindre.
Elle le protégerait des voleurs.
Plus aucun auteur ne déciderait pour elle, plus aucun voleur ne la dépouillerait du trésor de ce bonheur qu'elle avait amplement mérité.
L'Univers avait désormais son héroïne, Sabrina.
Une héroïne de la Vie, du Bonheur d'être en vie et de se battre pour atteindre son rêve.
L'Auteur, pris conscience que lui aussi était un personnage de fiction.
Au-dessus de lui se dressait un auteur bien plus grand, l'Univers tout entier.
Libre à lui de suivre un courant sans issue, ou bien d'oeuvrer, comme Sabrina, à une vie meilleure.
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L'arche du firmament
Se fraie un chemin dans les bombardements
Les anges
Ames remplient de chagrin
Pleurent sur les humains
Leurs regards scrutent le sol noirci pas le feu
Rougit par le sang
L'armée des anges
Souffle dans le cœur des gens
Cherchant à relancer nos cœurs
Appauvris par l'argent
L'armée des anges
S'arrête auprès des enfants
Les portant dans les bras
Pleurant avec eux
Au milieu des bombardements
La faucheuse dit à l'armée des anges
« les hommes sont devenus fous
je ne peux plus continuer ainsi
toutes ces morts non programmées
erreront
si rien n'est fait »
L'armée des anges est là
Pour qu'errance ne soit pas
Pleurant tout au long de son trajet
Dans ces nuages pourtant bleutés
L'Armée des Anges
Saisie par les cris des innocents
Fracassés dans les bombardements
Criant au Monde
"Sauvez nos pauvres enfants"
Le monde poursuivant son chaos
Inconscient
Incessant imbroglio
Dans le feu des bombardements
Les anges entrent dans les ruines
Tentant de rendre la mort plus douce
Aux enfants innocents
Arrachés en un instant
Aux bras de leurs parents
L'armée des anges
S'envole tenant dans ses bras
Tous les enfants
Pris dans les bombardements
Puis
L'armée des anges revient
Auprès des cœurs
des femmes et hommes prêts
A bombarder la terre
De paix
D'humanité
Cet enfer doit s'éloigner
Cet enfer
Que l'homme
Lui-même
A fait
Souffle de l'Ange
Dans le firmament
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Il était une fois
Une personne,
Qui était quelqu'un.
Je disais donc
Une personne
Connue
De personne
Qui décida d'écrire des récits
Sans signer de son nom.
Cette personne,
Qui était quelqu'un,
Pensait qu'ainsi elle aurait davantage de liberté
A lâcher ses vérités
Sans que nul,
Qui n'était pas forcément nuls,
Ne puissent la reconnaître.
Cet être
Se couvrit sous un pseudonyme
Un nom elle fit naître
Qui aurait pu lui ressembler
Sur son récit le plus précis
Dans lequel elle étalait sa vie
L'inconscient
A l'insu de personne
De son vrai nom elle signa
Lorsque son texte fut publié
Lu et relu par ceux et celles qu'elle condamnait
Ces derniers lui stipulèrent qu'elle n'était plus personne
A leurs yeux
Elle n'existerait plus
C'est ainsi
Que cet être
Porta son nom
Sur une toile si nette
Qu'il parcouru la terre
A la vitesse de la lumière
Une erreur fatale
De personne
Cette personne
Vit son nom pseudo
Etre
Renommé
De son nom
Le vrai
Comprenne qui pourra
Natacha
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"Etres"
imparfaits
Je le suis
Tu l'es
Nous ne sommes que défauts
Mais aussi qualités
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Vous êtes arrivé à la fin