Je l'ai fait. Cela semblait impossible au premier abord, voire fou ou suicidaire, mais pourtant je l'ai fait. J'ai réussi à l'oublier. Oublier peut paraitre difficile mais ce n'est pas impossible. Lorsque l'on arrête de penser à cette personne, et si on arrive à remplir la place qu'elle laisse, avec la présence de quelqu'un d'autre. Alors oui, on peut oublier facilement. Et cela, même si on s'ennuies de ne pas vouloir oublier. Parfois, il faut savoir tout oublier, tout effacer. Pour pouvoir recommencer depuis le début, pour pouvoir aimer à nouveau.

Dis-moi, quel âge as-tu ?
Tu es à la tête de tous mes problèmes,
A tout moment sans exception,
Comme si le passé te manquait.

Je ne sais pas, quel âge as-tu ?
Tu joues avec mes émotions,
A tout moment sans exception,
Comme si tu rêvais du lendemain.

Ne t'arrête pas, pleure, pleure,
Les larmes sécheront avec le temps, pleure.
C'est un monde tellement cruel,
Qui finit dans tes bras.

Dis-moi quel âge as-tu ?
Te sens-tu seul, à ce point ?
Je le vois à tes légers frissons,
Penses-tu que c'est le froid ?

Je ne sais pas, quel âge as-tu ?
Tu es conscient de tout,
Tu sauves tes peines,
Sans penser aux miennes.

Ne t'arrête pas, pleure, pleure,
Les larmes sécheront avec le temps, pleure.
C'est un monde tellement cruel,
Qui finit dans tes bras.

Je suis psychiatre. J'aide les personnes qui se sentent mal. Je les écoute. Elles se sentent comprises, et importantes. Le coeur veut parler, et le café est une excuse.
J'écoute les personnes, qui quand elles étaient enfants, ont grandi dans des maisons où elles n'étaient ni aimées, ni appréciées. Actuellement, ces personnes ne peuvent pas aimer, ni faire confiance non seulement à eux- mêmes mais également aux personnes autour d'eux, et au monde dans lequel elles ont grandi. Pourquoi ces enfants devraient aimer et faire confiance au monde, ce monde qui les a tant dénié, qui les a tant humilié, et qui leurs a toujours été injuste ? Ces personnes sont tellement sures qu'elles ne seront pas aimées. Elles veulent tellement croire ceux qui leurs disent "Je t'aime". Mais, une voix intérieure leurs répétent "Vous n'etes pas digne d'etre aimé". Donc tout le monde autour d'eux ment. Si leurs parents les avaient aimés, alors elles pourraient aimer à leur tour.
Il y a une chose que ce métier m'a appris : très souvent, la maison dans laquelle nous sommes nés, finit par nous définir.

L’amphithéâtre débordait. Le bruit résonnait dans la salle. Des étudiants se trouvaient parterre avec l’unique objectif : de participer à ce cours. 
Le professeur arriva. Tout le monde se tut. Le professeur souria. C’était le genre d’homme qu’on avait envie d’écouter. Son visage semblait apaisé, sûrement du à ses connaissances.  Le cœur triste, dit-il. Et l’attention de tous les étudiants se focalisait sur les paroles du professeur. Cela veut dire quand une personne sent qu’elle ne peut pas voir la vérité. Quand elle se tourne vers son corps et son esprit et qu’ils sont tristes. A présent nous comprendrons la tristesse. La tristesse est de pleurer avec votre cœur, et non pas avec vos yeux. Et de monter au sommet de la douleur. Et d’essayer de voir la vérité entre les sons qui vous entourent. Il n’y a pas de partenaire en tristesse, elle se vit seul. C’est d’entrer dans le angles les plus sombres en vous. Et de se brûler pour éclairer votre  chemin. La tristesse c’est de brûler pour éclairer votre chemin, et de pouvoir sourire en brûlant.

Les anges voulait enchanter les personnes qui ne connaissaient pas la valeur du bonheur. Ils décidèrent de cacher le bonheur. Évidement, l'humain ne connaît la valeur d’une chose que lorsqu’il la perd. Ils décidèrent de le cacher dans un endroit où il ne serait pas facile à trouver.               - Laissez les humains chercher un peu. Laissez-les essayer de le trouver, et de comprendre sa valeur, pensèrent les anges. Bien sûr, les anges comprirent que ce n’était pas aussi facile à cacher. Ils ne pouvaient trouver un endroit sur Terre où le bonheur pouvait être caché. L'un d’eux suggéra de le cacher dans les montagnes, un autre suggéra dans la mer. Ils ne pouvaient évidemment pas se mettre d’accord. Et puis, un des anges dit, d’un air timide :                 -Cachons le bonheur en l’humain, il ne pourra penser que le bonheur se trouve à l’intérieur de lui. Si vous voulez être heureux, prêtez attention à vous. Le bonheur que vous cherchez sans cesse, se trouve en vous.

Quand j'étais petite, ma grand-mère me racontait toujours le même conte de fée. Le conte de fée du Phénix d'émeraude. Le phénix d'émeraude n'a jamais abandonné. Après chaque douleur qu'il a ressenti, il est devenu encore plus fort. Et après chaque blessure qui lui a été infligée, il a déployé ses ailes encore plus loin. Ainsi, il surmonte toutes les difficultés qui se présentent sur son chemin, il est capable de surmonter tous les obstacles. Le phénix n'abandonne jamais. D'ailleurs, on dit souvent qu'on ne peut pas vaincre celui qui n'abandonne pas. Une nuit, le phénix d'émeraude s'envola dans les cieux, en battant des ailes. Il arriva près de la lune, et lui demandit : -Pourquoi tournez-vous autour du soleil ? -J'ai confiance en la lumière du soleil, j'ai confiance en la façon dont il brille, lui répondit la lune. Si tu ne crois pas, si tu n'as pas confiance, alors tu te perdras dans l'obscurité de la nuit.

Je m’imagine à ses côtés. Mon cœur est apaisée. J’attend avec impatience son arrivée. J’entend le son d’une voiture et je cours à la fenêtre. Mon cœur bat de plus en plus vite. On ouvre la porte, et par la suite, des personnes entrent. Je cherche son regard parmi cette foule, mais en vain. Je salue chaque personne, tout en l’attendant. Puis, nos regards se croisent, le sourire aux lèvres, mais il ne m'approche pas. Des milliers de questions envahissent mon esprit. Pourquoi m’ignore t-il ? Ai-je fais quelque chose de mal ? Je m’assois de mon côté, et je ressens une tristesse m’envahir. Mes yeux se remplissent de larmes, et je les essuye d'un geste, avant qu’il ne les remarque. J’entend les bavardages des personnes qui m’entourent, mais mon esprit est ailleurs. Ma belle !
Sa voix résonne dans ma tête. Je tourne la tête aussi vite que je peux. Son regard insistant croise le mien. J’ai cette impression que ces mots me sont destinés. Mais ma raison me rappellent qu’à côté de moi se trouve une petite fille. Il lui parle sûrement, me répète ma conscience. Je décroche mon regard, puis je tourne la tête, en faisant tout mon possible pour l’ignorer, mais en vain... Je me rends compte que mon cœur et mon esprit lui appartiennent.
Je me réveille calmement. J'essaie, à tout prix, de me remémorer son visage, des centaines de fois, de peur de l'oublier. Sa voix résonne encore dans ma tete. Comment cela est-il possible ? Mon coeur voulait absolument l'approcher, lui parler. Cependant, ce que je craignait le plus est arrivé : mon courage s'était envolé.

La vie continue à m’étouffer. Elle met à l’épreuve ma patience. Ses plaisanteries ne veulent cesser et cela devient lourd. Parfois, ces questions peuvent devenir vraiment insupportables. Elle prend mes choses et me les rend en partie. Puis, le temps change. 

Moi, parfois, j’ai envie de partir loin. Je voudrais fuir ce climat ou peut-être même moi-même. 
Moi, parfois, j’ai envie de partir loin. Je voudrais fuir ce climat ou peut-être même moi-même. 

Je n'ai été muette qu'une seule fois, dans ma vie. Lorsque l'on m'a demandé qui je suis. Moi, qui suis-je ? Et vous, qui etes-vous ? Comment vous définissez-vous ? Vous définissez-vous par votre profession, par votre statut ou par votre richesse ? Devriez-vous répondre que vous etes professeur, maman, avocat, étudiant... C'est ce que nous oblige à faire la société. Elle s'efforce à nous faire entrer dans des cases. Elle s'efforce à nous classer dans des catégories. Et très souvent, nous le faisons. Par peur. Par peur d'etre rejettés si nous ne faisons pas ce qui est attendus de nous.
Mais plus sérieusement, qui sommes-nous ?

La tristesse est de pleurer votre cœur , pas vos yeux. Elle se vit seule, sans partenaire. La tristesse consiste à se brûler pour éclairer son chemin, et de pouvoir sourire, tout en brûlant.

L’anxiété. En d’autres termes, l’illusion. C’est ce que je pense qu’il me manque, en plus d’être pris au piège aux désespoirs du passé. En pensant que je suis insuffisante, mon cœur est bloqué. Et cela m’empêche de dormir, manger ou boire. Mon cœur se contracte. Quand il se contracte, il brûle. Il brûle quand je pense. Il brûle. Chaque fois, il brûle, en regardant tous les bons espoirs que j’avais abandonné. Je ne cesse de tourner et de me chercher. C’est comme tomber dans son propre puit et s’emprisonner dans ses propres ténèbres. C'est à ce moment que vous savez que vous êtes perdu, que vous tombez. Personne d’autre ne peux entendre votre voix. Je tombe dans mon puit avec ma présence pour la détruire.
Si je suis deja la, je ne suis pas connu pour avoir disparu. Si je ne sais pas que je suis perdue, personne ne me cherchera. Et s’ils ne me cherchent pas, je ne serais pas trouvé. 
Et s’il ne me trouvent pas je ne serais jamais sauvé.

Nos peurs ne sont pas réelles. Mais nous sommes des êtres humains. Nous avons peur de ne pas sortir des puits ou nous sommes entrés. Peur d’être coincés là-bas. C’est pourquoi nous les fermons et nous nous cachons. Ou nous avons peur de la confrontation. Nous avons peur de tomber amoureux parce que l’amour rend possible, l’impossible... Et l’impossible, possible... Mais surtout nous avons peur qu’il rend l’impossible, possible. Sans faire face à tes peurs, tu ne sauras pas à quel point, elles sont réelles. Les gens ne peuvent pas vivre s’ils ne mettent l’espoir à côté de leurs peurs. L’espoir emporte nos peurs. Sans lui, ce sont elles qui nous emporterons, qui nous vaincrons.