Edwyn
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Cette histoire vous propose de suivre l'histoire d'Edward un sorcier du 21ème siècle, vivant au cœur du XVI ème arrondissement de paris son rôle est de veiller sur la faille qu'il a jadis ouvert.
Déphasé avec le monde il est aujourd'hui un être d'une puissance extraordinaire qui lutte tant bien que mal pour ne pas sombrer dans le néant qui l'appelle, son quotidien semblait bien régler et son contrôle sans faille mais une nouvelle valeur viens de rentrer dans l'équation mettant à l'épreuve son envie d'en finir et son humanité qui s'étiole au fil du temps.
Déphasé avec le monde il est aujourd'hui un être d'une puissance extraordinaire qui lutte tant bien que mal pour ne pas sombrer dans le néant qui l'appelle, son quotidien semblait bien régler et son contrôle sans faille mais une nouvelle valeur viens de rentrer dans l'équation mettant à l'épreuve son envie d'en finir et son humanité qui s'étiole au fil du temps.
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On nous rabâche que le monde court à sa perte. La NASA juge probable l'effondrement de notre civilisation dans le siècle qui vient. Sens commun que ceci, tout le monde le sait, personne ne le cache, pourtant aucun n'agit. Nous sommes l'humain à l'échelle du trop grand. Trop grand pour nous, pour notre réflexion, juger les enjeux est trop complexe trop éreintant, on se perd dans un immobilisme qui nous tente et nous séduit. Nous sommes tous acteurs de ces bouleversements, rouage de la machine nous obéissons aux mouvements qu'elle nous impose, on se perd entre démagogie et fatalisme, discréditant tout discours que l'on produit. Toutes nos armes contre la torpeur rendues inefficaces par les discours qui nous accablent. On se sent faible, impuissant, on regarde d'autres hommes défendre les idéaux que l'on cache en notre sein, enviant leur force et leur détermination.
On a passé le début de ma vie à me dire qu'il faut réussir, se faire un nom, pas mes proches ni ma famille, mais le monde. Je me fais Ulysse en prétendant que je ne suis personne, je n'ai jamais voulu de ces combats qui me dépassent.
Je contemple ceux qui ont réussi et qui tirent les autres dans leurs directions, suis-je envieux ? Je ne sais pas, impossible de le savoir, je ne crois pas sinon j'essayerais de côtoyer ces hauteurs... Ou bien suis-je simplement jaloux de ne pas en être capable... Je ne sais même plus qui je suis...
Inondé de tout je ne sais plus ce que je veux, comme Epicure mon bonheur provient de l'absence. L'absence de bruit, d'orgueil de colère, je ne compte plus ce qui, dans ma vie, me paraît de plus en plus insupportable.
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Ce texte a pour vocation de présenter l'univers du Jeu de Rôle Mildeltria. Il s'agit d'un univers médiéval fantastique créé il y a de ça des années, je le trouvais imparfait et légèrement mauvais c'est pourquoi il a été abandonné. Mais je décide aujourd'hui de reprendre cette création afin de lui donner un aspect plus complet et plus abouti.
Concernant la forme du texte, celui-ci sera écrit pour ressembler à un écrit "académique" rédigé par un érudit du monde de Mildeltria, c'est pourquoi nous serons ici fort éloigné des standards du site et du genre romanesque.
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Défi
Cela fait maintenant quelques heures que ce petit con a piqué ma montre, je comprends que les temps soient durs mais quand même… c’est un cadeau de ma femme… Je ne vais pas le laisser me la dérober !
Je cours dans les rues de Paris, ne quittant pas des yeux un filin partant de mon poignet et s’étirant à l’horizon. Par chance, je suis assez attaché à cet objet pour que le lien demeure visible bien après sa perte. Bien sûr les liens demeurent tous mais passé un certain temps ils se fondent dans la toile gigantesque qui relie chaque chose que nous nommons le Wyrd.
Le filin s’étiole à vue d’œil, commence à se mélanger avec les milliers d’autres qui relient chaque aspect de ce monde, chaque brique, chaque arbre, chaque personne marchant dans les rues. Je n’ai plus le choix de toute façon si rien n’est fait je vais la perdre et c'est hors de question !
Raidho Perthro Ehwaz
Posant ma main sur le mur tout proche, je me sens aspiré. Arpentant les fils sous formes d’énergie pure, j’en oublierais presque ce petit voleur, au sein du tout je me fonds. Dans mon dos je sens s’arracher mes liens. Dans un dernier sursaut de lucidité, je prononce la formule à l’envers m’éjectant de la toile. J’apparais avec difficulté devant le jeune qui a dérobé ma montre, ses yeux sont écarquillés par la surprise alors qu'un violent mal de crâne commence à m'assaillir :
_Jeune homme, cet objet dans ta main… Il m’appartient…
J’ai vraiment failli mourir pour une montre… maudits arpenteurs et notre foutue sensibilité...
Choqué par mon apparition, le jeune homme lâche ma montre au sol et part en courant, me précipitant dans la peur de la voir se briser, je parvins à la rattraper avant qu’elle ne touche le sol. D’un geste rageur j’annihile les liens de ce voleur avec l’objet, pour que n’en demeure que deux d’une force incroyable. Je contemple avec satisfaction le dos de l’objet sur lequel une phrase est inscrite.
Nunquam Rumpit Nexus
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Défi
Merde ! Merde ! Merde ! Encore à la bourre, et bien en plus de ça... Mon cours vient de commercer depuis une heure... Le vieux Saul va me tuer.
J'enfile en troisième vitesse mon costume et me coiffe après m'être légèrement aspergé de parfum, Hélène assiste, elle aussi, à ce cours, impossible que je sois moins soigné que d'habitude. En retard certes, mais avec style !
Bordel... En retard à ma matière de spécialité, quel blaireau. Pour ne pas aider l'amphithéâtre Alistair Crowley se trouve à l'autre bout de l'académie.
Après une dizaine minute de course erratique, j'atteins enfin ma salle. Poussant discrètement la porte je pensais pouvoir m'y introduire en toute discrétion mais je crains que mon souffle haletant n'ai alerté le professeur :
_Monsieur de Luca, encore une fois votre joli costume ne vous a pas empêché d'arriver en retard, Saul Zakaïus est notre professeur d'invocation, c'est un vieil occultiste au regard dûr, d'après la légende c'est un démon qui lui aurait pris l'usage de ses deux jambes, ce qui le force aujourd'hui à se promener en fauteuil roulant.
_Excusez moi monsieur, j'avais un rendez vo...
_Allez vous asseoir je n'ai pas le temps pour vos idioties.
J'adresse un regard charmeur à Hélène que j'aperçois au premier rang, elle semble attérée mais au fond je sais qu'elle m'aime bien ! La salle s'agite et s'amuse de ma nonchalance cependant notre professeur n'est pas de cet avis, toute la classe se fige alors que le poing levé celui-ci hurle quelques phrases en énochien. Une aura dorée enveloppe son poing explosant dans un bruit sourd, soulevant les feuilles des élèves au premier rang :
"Bien maintenant que Monsieur de Luca nous a offert à tous un joyeux divertissement, il est temps de reprendre ce cours de droit des contrats. Le contrat est en invocation ce qui vous permettra de garder le contrôle. Il est nécessaire de le rédiger avec soin pour ne pas souffrir plus tard de certains sévices.
L'occultiste en fauteuil roulant observe une pause regardant l'assemblée, je sens son regard sévère posé sur moi.
Afin de conclure un contrat, il est conseillé d'utiliser votre "vrai nom", celui qui est accolé à votre essence. N'ayant pas toutes consciences de celui-ci, nous utilisons en général notre sang et une partie de l'essence de la créature invoqué afin de sceller le contrat.
Votre contrat doit comprendre toutes les prérogatives de la créature invoquée mais aussi tous vos devoirs envers elle, il est nécessaire de penser à tout sans quoi vous en payerez le prix. Bien je vous laisse rédiger les clauses probables d'un contrat avec un esprit du feu, vous avez jusqu'à la fin du cours pour me le rendre."
Bon quand il faut gratter, il faut y aller, j'attrape ma plus belle plume pour rédiger un contrat digne de ce nom, c'est moi qui arnaque les autres pas le contraire.
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Le fantastique habite le quotidien de tous comme une toile de fonds, naviguant en parallèle de nos vies. Les histoires tournant autours du monde de Gardien de l'Abyme narrent des rencontres avec le surnaturel. Venez expérimenter le quotidien d'un monde où tout devient extraordinaire.
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La nuit est l’heure des artistes, le moment où la chape de fatigue suscite des images distordues qui se transforment sous la douceur du pinceau en mondes entiers. Cette chambre ne pouvait être autre, que la demeure d’une créatrice. Les copeaux de crayons, et les feuilles de brouillons avaient depuis longtemps débordé de sa corbeille pour envahir les coins oubliés de son cagibi. Malgré l’heure avancée, la jeune femme était toujours debout, le crayon à la main. Il lui fallait une idée, même médiocre pour avancer ce projet à la noix. Son professeur lui avait répété, l’art n’est pas la matière éthérée que l’on croit ; l’art est un sport. L’inspiration n’est pas une grâce, elle est le fruit du travail, de la recherche et de la réflexion. Elle s’en rendait compte après s’être reposée toute l’année sur ses sursauts de génie, maintenant qu’il lui fallait produire une œuvre sous contrainte pour compléter son année tout son monde s’effondrait. Les larmes étaient au bord de ses yeux, à force d’essayer de presser son âme pour en sortir de quoi remplir ses planches. Plus elle cherchait, plus la seule pensée qui la torturait était la crainte de ne pas y arriver. Tout lui avait toujours paru si é
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À mesure que la charrette avançait bringuebalé par les cahots de la route ; Mante sentait au loin les effluves marins annonciateurs d’une arrivée prochaine. L’angoisse commençait à joyeusement trifouiller ses entrailles, quand le marchand qui le conduisait lui adressa la parole : « Alors le jeunot, qu’est-ce qui t’amène du côté de Bourg******* ? T’as de la famille là-bas ? — Pas que je croie, c’est le Consulat qui m’y envoie. Je dois me rapprocher des îles, précisa calmement Mante, tout en sachant que par ces simples mots il venait de jeter un froid. Les actions de l’ordre des mages ne trouvaient pas vraiment grâce auprès des gens du peuple. — T’es un des gars du Consul ! Ça, c’est une surprise, je ne m’en serais pas douté avec tes guenilles. Si j’avais su, je ne t’aurais pas pris, mais bon, tu m’as pas l’air très débrouillard. Ne t’inquiète pas, j’vais pas te laisser dans la friche. Je n’ai pas envie qu’on dise que Troissou abandonne ses passagers. » Son allure gringalette lui profitait une fois de plus. Mante avait pris l’habitude de cacher son identité derrière des vêtements de mauvaises factures et de maigres bagages. Il s’amusait souvent de la manière dont les gens pouvaient r
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