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Sara B.

Habite là où se rencontre Le Désert et les Nuages.
Défi
Sara B.
Photo de couverture : pi.vieira sur Instagram. Allez voir son compte, il est magique.

Déballage de sentiments, réels ou fictifs. Le tout en une seule phrase, souvent longue.

Le coiffeur
Interrogation
Have fun
Dilemme
Bric à brac
Snapchat
Idiotie
Rappelles-toi
Oubli
Au pays des emmerdes
Let's do it
Le repas
Histoire pas banale
Idiotie 2
Entre pensée et espérance
Bipolarité
Maurice
Philosophie
Service après vente
Histoire peu banale 2
Comptine
Histoire ou réalité ?
Amen
Il n'est jamais trop tard
Histoire peu banale 3
Questionnement
La sauce
Au bout du rouleau
Mensonge
SMS
Ultimatum
Blague du jour
La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre
Questionnement
Énoncé
Absence
Deux pour le prix d'un
Programme
Repas du soir
Entre envie et réalité
V2V
Try again
Coupure
Observation
Sans titre
Célébrité
Musique
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Sara B.
Message envoyé.
Accusé de réception : (reçu) .

Des années et bien des querelles plus tard, vous recevez un message provenant de l'une des personnes ayant le plus compter pour vous. Celle-ci se propose de vous ouvrir les portes de sa vie. Quelle réponse allez-vous lui donner ?
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Sara B.
Dans un tourbillon de secrets sombres, un cercle d'amis se retrouve au cœur d'une série de meurtres inexpliqués, tous liés à l'une des leurs, Hailey. Chaque personne est un suspect, avec des motifs liés aux meurtres. Un réseau complexe d'amour, de jalousie et de trahison se dévoile, entraînant des révélations choquantes et une vérité terrible. Lorsque Hailey disparaît et que les preuves mènent à une conclusion terrifiante, le sort d'Hailey reste un mystère. Et avec l'arrivée d'une lettre anonyme bouleversant les évènements et une nouvelle série de meurtres, le puzzle devient de plus en plus complexe. Qui survivra ? Qui est le véritable coupable ? Plongez dans ce récit palpitant pour découvrir la vérité. Chaque détail compte, chaque fausse piste mène plus loin dans le labyrinthe, et chaque secret déterré fait monter les enjeux.
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Sara B.
A l’aube de la chute du seigneur des ténèbres, la grande famille déchue se révélera et une jeune femme naîtra... A l’aurore de ses dix-sept ans, elle voyagera dans un lointain passé... Celle qui détient le vrai pouvoir devra choisir... De ses actes dépendent notre avenir ...


Natalia Strange.
1981 - 1945
Plus qu'une héroïne, notre Grande Sauveuse.
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Défi
Sara B.

Si j'étais un animal, je serais un loup car cet animal est magnifique.
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Sara B.

Le bonheur n'est qu'une brise éphémère, un souffle fragile que l'on cherche à saisir sans jamais vraiment y parvenir. Comme le parfum délicat d'une fleur que l'on s'efforce de retenir entre les pages d'un livre, il finit toujours par s'enfuir. Et, pendant ce temps, les mauvaises nouvelles s'accumulent dans les recoins de notre existence, prêtes à émerger à la moindre occasion, accompagnées par le son strident d'un téléphone ou le claquement sec de la boîte aux lettres.
C'est ainsi que Pierre, installé confortablement dans un canapé, une tasse de chocolat fumant à la main, réfléchissait à la fragilité de la vie. Il avait toujours été d'un naturel optimiste, trouvant du réconfort dans les petites choses, mais ce matin-là, une ombre planait sur ses pensées. Il ressentait encore l'impact du camion, survenu alors qu'il s’apprêtait à traverser, et le tourment lancinant provoqué lorsque ses os avaient perforé son corps. Contre toute attente, il était ici, dans une salle à l'atmosphère inconnue, habité par la stupeur et la peur. Malgré la chaleur apaisante du chocolat qui se diffusait dans son corps, Pierre ne pouvait échapper à une froideur intérieure, comme si quelque chose s’était irrémédiablement brisé en lui. Il scrutait les murs de cette pièce inconnue, cherchant des indices sur l’endroit où il se trouvait, mais tout restait flou et indistinct, comme à travers un voile. "Maman, où es-tu ?" songea-t-il.
Des murmures lointains flottaient à la périphérie de sa conscience, des voix ténues qui semblaient discuter sans jamais s’adresser à lui. Il traçait machinalement des cercles invisibles sur la surface de la table en bois, essayant de décrypter la réalité à travers un brouillard épais. Les souvenirs se répétaient en boucle dans son esprit ; l'éblouissement des phares, le crissement des pneus, l'impact sourd. Ces images ne le quittaient pas. Il se demandait, avec nostalgie, s'ils se retrouveraient un jour, sa mère et lui. Le temps se déployait autour de lui d'une manière étrange, similaire à un rêve duquel les contours se brouillent, mais où chaque émotion est intense. Doucement, une figure émergea des ténèbres, captant son attention.
C'était une infirmière — il l'identifia maintenant grâce à sa blouse blanche et au badge étincelant sous la lumière douce « Monsieur Pierre, comment vous sentez-vous cet après-midi ? » Sa voix, un mélange d’assurance et de douceur, peinait pourtant à calmer l’agitation de l’esprit du jeune homme. Il prit un moment avant de répondre, tentant de mettre de l'ordre dans le chaos de ses pensées. « Je suis… présent, mais tout est encore si vague », souffla-t-il, sa voix se perdant presque dans le silence ambiant. Ce qu'il ressentait était étrangement brouillé entre soulagement et confusion, la tangibilité de sa survie ne correspondant pas à l'annonce de son état. L’infirmière acquiesça légèrement tout en griffonnant rapidement sur son calepin, puis releva la tête pour lui assurer : « Vous êtes en sécurité ici. »
Son sourire se voulait rassurant, mais il décela une inquiétude dissimulée dans son regard ; elle cachait quelque chose, il en était certain. Tandis que l’infirmière s’éloignait, Pierre, seul avec ses pensées, avala une gorgée de son chocolat refroidissant et se laissa guider par l’arrière-goût doux-amer, éveillant en lui la résolution d’embrasser chaque moment et de redécouvrir la vie qui défilait inexorablement.
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Sara B.

Pierre a dix ans. Tous les jours, à dix heures vingt précises, Pierre traverse la rue en prenant garde de bien marcher sur les jolies bandes blanches qui coupent la route entre son école et Arnaud, son orthophoniste. Jeanne, la maman de Pierre, lui dit toujours d'attendre que le bonhomme rouge devienne vert et ce, même s'il n'y a aucune voiture. Toujours être prudent, un accident est si vite arrivé. La preuve encore maintenant, quand ce bus vert et violet, de la ligne 18 allant en direction de la bibliothèque, voulant éviter Robert et sa voiture qui fait peur parce qu'elle va toujours trop vite, braque un peu trop violemment et fonce dans le mur, entrainant avec lui Pierre, qui attendait gentillement que le gentil bonhomme du feu passe au vert. Il est mort sur le coup et maintenant, il va falloir l'annoncer à sa mère. Qui se dévoue ?
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Sara B.
A chaque génération il y a une Élue. Seule, elle devra affronter les relous, les crevards et les idiots du village. Elle s'appelle Eliza…
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Défi
Sara B.
Le stylo. A l'improviste. J'aime, je n'aime pas. L'éléphant.
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Sara B.
Harcelée, Élie Bennet, disparait du jour au lendemain, ne laissant qu'une simple lettre à Lùca, son ex-compagnon. Tout indique que la jeune femme s'est volontairement volatilisée mais le jeune homme refuse d'y croire. Cinq années passent. Lùca tente de se reconstruire. Alors qu'il s’apprête à remettre les clefs de l'ancien appartement d’Élie, il reçoit un colis suspect qui relance tous ses doutes. Un jeu de piste débute. Soutenu par ses amis, va tout faire pour découvrir les sombres secrets qui entourent cette affaire.
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Défi
Sara B.


Flash News
Affaire Mills. Gentilhomme ou grand malade ?


Souvenez-vous. Un soir de décembre 1971, Elonor Mills, vingt-cinq ans et mère de deux jeunes enfants, Soren et Marylin, âgés respectivement de huit et quatre ans, disparaissait mystérieusement. Son mari avait alors déclaré aux forces de l’ordre que sa femme, coutumière des fugues, s’était éclipsée au volant de sa voiture après une violente dispute. Il explique ne jamais l’avoir vue aussi en colère pour un motif aussi peu important. L’homme aurait soi-disant trop fait cuire la viande des enfants qui était désormais immangeable. Quelques heures plus tard et après avoir bordés ses enfants, il aurait demandé à sa voisine de veiller sur eux, prétextant une course à faire. Il expliquera plus tard avoir tenté de la retrouver, sans succès. Les inspecteurs finirent par classer cette affaire, faute de preuves tangibles bien qu’ils fussent surpris par plusieurs points. Le plus préoccupant était que Madame Elonor Mills n’avait rien sur elle au moment de sa disparition. Pas même sa boite d’anti-allergène récupérée dans la pharmacie au bout de sa rue la veille. De plus, ses enfants, Soren et Marylin, semblaient avoir une crainte incommensurable face aux forces de l’Ordre. Ils rentraient dans un mutisme à faire peur.
« Bill, je suis sa voisine vous savez. On buvait des cafés parfois le soir. Bill semblait bouleversé ce soir-là. Quand il a frappé à ma porte, il avait l'air au bout du rouleau, un peu plus à l’Est que d’habitude. Il m’a demandé de garder les petits pendant qu’il partait rechercher sa femme. Pauvre homme, pensé-je. Elle était venue me dire au revoir un peu plus tôt dans la journée. Si j’avais su. » Marietta, 80 ans.
Aujourd’hui, la famille Mills fait de nouveau parler d’elle. Le remariage de Bill Mills avec Mélanie Major, de dix ans sa cadette, aura tourné au drame. Soren, son fils désormais âgé de treize ans, aurait été arrêté pour homicide volontaire. Sa petite sœur reste, à ce jour introuvable.
Nous apprendrons quelques heures plus tard que ce jeune garçon lui servait de punching-ball entre autres mauvais traitements subit ces dernières années. Sa belle-mère en découvrant le corps de son conjoint a immédiatement prévenu la police, en pleurs, s’excusant encore et encore. Il s’avère en fait que celle-ci, qui était sortie au moment des faits, était à la fois victime et complice de cet homme. Se basant sur ces nouvelles informations, la justice a décidé de rouvrir le cas Elonor Mills, lui affectant de nouveaux inspecteurs. Nous pouvons, à juste titre, nous demander ce qui est réellement arrivé à la précédente femme du défunt. Nous n’avons toujours aucune piste pour la petite Marylin, disparue depuis maintenant 16 heures.
Pour plus d’informations, allez en page 15.

Il s’occupera de relire l’article entièrement un peu plus tard. L’homme interpelle la serveuse et recommande un café avant de se réinstaller correctement, débutant l’article du second journal datant du deux décembre 2019, soit quelques jours après son œuvre.

Une vague de meurtres non élucidés s’abat sur la ville
Comment se protéger ?

Il est difficile d’attraper un tueur en série parce qu’il n’a généralement aucun lien avec sa victime. Personne n’est à l’abri et n’importe qui peut être choisi. Le cliché voudrait qu’il ait un long manteau noir et des lunettes de soleil. Peut-être même un vieux chapeau, assez moche et troué. Mal dégrossis et fort peu dégourdi. Mais il peut tout à fait ressembler à ce voisin sur lequel vous tombez tous les jours en partant au travail. Celui-là même qui vous offre des chocolats aux Noëls et se propose de prendre votre courrier lorsque vous vous absentez. Fait intéressant, tous ont une carte de visite, comme l’a expliqué une source interne au dossier à nos collègues journalistes. Une chose particulière leur permettant de se différencier les uns des autres. Parfois, ils cherchent à faire passer un message, narguant les inspecteurs au travers des sévices infligés aux morts ou encore par des lettres envoyées aux familles des victimes, voir aux journaux locaux. D’autres encore pensent que tuer leurs victimes les sauvera. Cette seconde catégorie est très brouillonne, laissant quantité d’indices ici et là. Bien souvent, c’est tout simplement une pulsion de violence extrême. Une rage trop longtemps retenue qui finit par se déverser de façon horrible. Par ailleurs, certaines de ces personnalités paranoïaques se développent dans l’enfance et ne font que reproduire ce qu’ils ont eux-mêmes appris.

En effet, certains foyers paraissent normaux et heureux aux yeux du public mais, quand les portes se referment, ces enfants sont brutalisés physiquement et/ou psychologiquement. Bien souvent les deux, pour les plus malchanceux. Apprendre à sourire et se taire tout en supportant les coups, les humiliations et la haine sans raison. Quand on grandit dans un environnement extrêmement hostile et agressif, il n’est pas surprenant qu’une fois adultes, certains deviennent tueurs là ou d’autres seront conditionnés à les attraper. Notez aussi que dans une histoire, il y a toujours deux versions et il n’est pas certain que l’une ou l’autre vous soit satisfaisante.
Interview complète du Professeur Binoudiar, expert en criminologie en page 20
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Sara B.
Laissez-moi vous conter l'histoire d'Alice Parfaitement-Hypocrite, seconde fille de Monsieur Jean-Yves et Madame Yvonne Parfaitement-Hypocrite et sœur de Pierre, l'aîné et du cadet un tantinet idiot, François. La famille Parfaitement-Hypocrite, qui déteste par dessus tout la saleté et aime que tout soit rangé, carré, vit dans une magnifique demeure rue des Contes. L'unique vue que donne leur immense baie vitrée tellement transparente qu'elle n'existe pas donne sur l'impasse rue des Champs. Joli paysage à base de marguerites et autres tournesols hauts comme trois arbres. Cet immense champ qui reste fleurit et perdure aux travers les générations n'est pas une pensée irréelle échappée d'une personne malsaine. Oui, cela est possible, croyez-en la narratrice qui jure l'avoir vue en personne.
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