Sara B.
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Défi
Photo de couverture : pi.vieira sur Instagram. Allez voir son compte, il est magique.
Déballage de sentiments, réels ou fictifs. Le tout en une seule phrase, souvent longue.
Le coiffeur
Interrogation
Have fun
Dilemme
Bric à brac
Snapchat
Idiotie
Rappelles-toi
Oubli
Au pays des emmerdes
Let's do it
Le repas
Histoire pas banale
Idiotie 2
Entre pensée et espérance
Bipolarité
Maurice
Philosophie
Service après vente
Histoire peu banale 2
Comptine
Histoire ou réalité ?
Amen
Il n'est jamais trop tard
Histoire peu banale 3
Questionnement
La sauce
Au bout du rouleau
Mensonge
SMS
Ultimatum
Blague du jour
La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre
Questionnement
Énoncé
Absence
Deux pour le prix d'un
Programme
Repas du soir
Entre envie et réalité
V2V
Try again
Coupure
Observation
Sans titre
Célébrité
Musique
Déballage de sentiments, réels ou fictifs. Le tout en une seule phrase, souvent longue.
Le coiffeur
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Message envoyé.
Accusé de réception : (reçu) .
Des années et bien des querelles plus tard, vous recevez un message provenant de l'une des personnes ayant le plus compter pour vous. Celle-ci se propose de vous ouvrir les portes de sa vie. Quelle réponse allez-vous lui donner ?
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Des années et bien des querelles plus tard, vous recevez un message provenant de l'une des personnes ayant le plus compter pour vous. Celle-ci se propose de vous ouvrir les portes de sa vie. Quelle réponse allez-vous lui donner ?
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Défi
Si j'étais un animal, je serais un loup car cet animal est magnifique.
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A l’aube de la chute du seigneur des ténèbres, la grande famille déchue se révélera et une jeune femme naîtra... A l’aurore de ses dix-sept ans, elle voyagera dans un lointain passé... Celle qui détient le vrai pouvoir devra choisir... De ses actes dépendent notre avenir ...
Natalia Strange.
1981 - 1945
Plus qu'une héroïne, notre Grande Sauveuse.
Natalia Strange.
1981 - 1945
Plus qu'une héroïne, notre Grande Sauveuse.
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Défi
Le Vif d’or. Ses doigts sans force fouillèrent un moment dans la bourse qu’il portait au cou et il l’en sortit.
« Je m’ouvre au terme. »
La respiration rapide, saccadée, il le contempla. Maintenant qu’il aurait voulu voir le temps passer leplus lentement possible, il paraissait au contraire s’accélérer, et sa compréhension des choses était sirapide qu’elle semblait avoir contourné sa pensée. Le terme était là. Le moment était venu.Il pressa le métal doré contre ses lèvres et murmura :
— Je suis sur le point de mourir.La coquille métallique s’ouvrit alors. D’un geste de sa main tremblante, il leva la baguette sous la cape et murmura :
— Lumos.
La pierre noire craquelée par le milieu en une ligne brisée reposait dans les deux moitiés du Vif d’or. La Pierre de Résurrection s’était fendue le long de la ligne verticale qui représentait la Baguette de Sureau. Le triangle et le cercle symbolisant la cape et la pierre elle-même étaient toujours visibles. À nouveau, Harry comprit sans avoir à réfléchir. Il n’avait plus besoin de les faire revenir puisqu’il s’apprêtait à les rejoindre. Il n’allait pas vraiment les chercher, c’étaient eux qui venaient le chercher. Il ferma les yeux et tourna trois fois la pierre dans sa main. Il sut que quelque chose se passait lorsqu’il entendit autour de lui de légers mouvements, comme des corps frêles posant le pied sur le sol de terre, recouvert de brindilles, qui marquait la lisière de laforêt. Il ouvrit les yeux et regarda. Ce n’étaient ni des fantômes, ni véritablement des êtres de chair. Ils ressemblaient plutôt au Jedusor qui s’était échappé du journal intime, il y avait si longtemps maintenant. Il s’agissait alors d’un souvenir qui s’était presque matérialisé. Moins consistants que des corps vivants, mais plus que des spectres, ils s’avançaient vers lui et sur chaque visage il voyait le même sourire d’amour. James avait exactement la même taille que Harry. Il portait les vêtements dans lesquels il était mort. Ses cheveux étaient mal peignés, ébouriffés, et ses lunettes un peu de travers, comme celles deMr Weasley.Sirius était grand, beau, et paraissait beaucoup plus jeune que Harry ne l’avait jamais vu dans laréalité. Il marchait à grands pas, avec une grâce décontractée, les mains dans les poches, un sourireaux lèvres. Lupin aussi était plus jeune, l’aspect moins miteux, les cheveux plus épais, d’une couleur plus foncée. Il semblait heureux de revenir dans ce lieu familier qui avait été le décor de tant de vagabondages adolescents. C’était Lily qui avait le plus large sourire. Elle rejeta ses longs cheveux en arrière lorsqu’elle s’approcha de lui et ses yeux verts, si semblables à ceux de Harry, scrutèrent son visage avec avidité comme si elle ne pourrait jamais le contempler suffisamment.
— Tu as été si courageux.
Il lui fut impossible de parler. Il la dévorait des yeux en pensant qu’il aurait voulu rester là à laregarder à tout jamais, que cela lui aurait suffi.
— Tu y es presque, dit James. Tout près. Nous sommes... si fiers de toi.
— Est-ce que ça fait mal ? La question puérile s’était échappée des lèvres de Harry avant qu’il ait pu la retenir
Mourir ? Pas du tout, répondit Sirius. C’est plus rapide et plus facile que de tomber endormi.
— Et il voudra aller vite. Il a hâte d’en finir, assura Lupin.
— Je ne voulais pas que vous mouriez, dit Harry.
Il avait prononcé ces paroles malgré lui.
— Ni aucun d’entre vous. Je suis désolé... Il s’adressa à Lupin plus qu’aux autres, l’air suppliant.
— Juste après avoir eu un fils... Remus, je suis vraiment désolé...
— Moi aussi, dit Lupin. Je suis désolé de ne pas pouvoir le connaître, mais il saura pourquoi je suis mort et j’espère qu’il comprendra. J’essayais de construire un monde dans lequel il puisse avoir une vie plus heureuse.
Une brise fraîche qui semblait émaner du cœur de la forêt souleva les cheveux de Harry sur son front. Il savait qu’ils ne lui diraient pas d’y aller, que c’était à lui de prendre la décision.
— Vous resterez avec moi ?
Jusqu’à la toute fin, dit James.
Ils ne pourront pas vous voir ? demanda Harry.
Nous faisons partie de toi, répondit Sirius. Nous sommes invisibles pour les autres.
C'est toi.
En effet. Réussi là où j'ai échoué. Il s'est perdu. Tom n'est...
Pas si mauvais ? Laissez moi rire.
Harry ricane puis se recule, hausse les épaules et se tourne vers la rouquine.
— Reste près de moi, dit-il à voix basse. Et il se mit en chemin.
— Je pensais qu’il viendrait, dit Voldemort de sa voix claire et aiguë, les yeux fixés sur les flammes qui dansaient devant lui. Je m’attendais à ce qu’il se montre.
Personne ne parla. Tous semblaient aussi effrayés que Harry dont le cœur se jetait à présent contre sescôtes comme s’il avait décidé de quitter son corps avant que lui-même ne l’abandonne. Harry avait lesmains moites lorsqu’il retira la cape d’invisibilité et la glissa sous sa robe, avec sa baguette magique.Il ne voulait pas avoir la tentation de combattre.
— Il semble que je me sois... trompé, dit Voldemort.
— Non, vous ne vous êtes pas trompé.
Harry avait parlé d’une voix aussi sonore que possible, avec toute la force dont il était capable. Il nevoulait pas laisser penser qu’il avait peur. La Pierre de Résurrection glissa de ses doigts engourdis et du coin de l’œil, il vit ses parents, Sirius et Lupin disparaître quand il s’avança vers le feu. À cet instant, plus personne ne comptait pour lui en dehors de Voldemort. Ils n’étaient plus que tous les deux. Cette illusion s’envola aussi vite qu’elle était née. Les géants rugirent, les Mangemorts se levèrent tous ensemble, et des cris, des exclamations de surprise, des éclats de rire, même, montèrent de la foule. Voldemort s’était figé sur place, mais ses yeux rouges s’étaient posés sur Harry et le regardaient fixement pendant qu’il marchait vers lui. Il n’y avait plus entre eux que le feu qui brûlait. Bellatrix, qui s’était levée d’un bond, les yeux avides, la poitrine haletante, regarda Voldemort puis Harry. Seuls bougeaient les flammes et le serpent dont les anneaux s’enroulaient et se déroulaient inlassablement dans la cage scintillante suspendue en l’air, derrière la tête de Voldemort. Harry sentait sa baguette contre lui, mais il n’essaya pas de la sortir. Il savait que le serpent était trop bien protégé, il savait que s’il parvenait à la pointer sur Nagini, cinquante maléfices le frapperaient avant qu’il n’ait pu tenter quoi que ce soit. Voldemort et Harry continuaient de s’observer. À présent,Voldemort penchait un peu la tête de côté, contemplant le garçon qui se tenait devant lui, et un sourire singulièrement dépourvu de joie retroussa sa bouche sans lèvres.
— Harry Potter, dit-il très doucement. Sa voix aurait pu se confondre avec le crépitement du feu.
— Le Survivant.
Les Mangemorts ne bougeaient pas. Ils attendaient. Tout attendait autour d’eux. Hagrid se débattait et Bellatrix haletait. Inexplicablement, Harry songea à Ginny, à son regard flamboyant, à la sensation deses lèvres contre les siennes... Voldemort avait levé sa baguette, la tête toujours penchée de côté, comme un enfant en proie à lacuriosité, se demandant ce qui arriverait s’il poussait les choses plus loin. Harry soutenait le regarddes yeux rouges. Il voulait que tout se passe vite, pendant qu’il pouvait encore tenir debout, avant qu’ilne perde le contrôle de lui-même, avant qu’il ne trahisse sa peur... Il vit alors la bouche remuer, puis il y eut un éclair de lumière verte et tout disparut.
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Défi
Pierre a dix ans. Tous les jours, à dix heures vingt précises, Pierre traverse la rue en prenant garde de bien marcher sur les jolies bandes blanches qui coupent la route entre son école et Arnaud, son orthophoniste. Jeanne, la maman de Pierre, lui dit toujours d'attendre que le bonhomme rouge devienne vert et ce, même s'il n'y a aucune voiture. Toujours être prudent, un accident est si vite arrivé. La preuve encore maintenant, quand ce bus vert et violet, de la ligne 18 allant en direction de la bibliothèque, voulant éviter Robert et sa voiture qui fait peur parce qu'elle va toujours trop vite, braque un peu trop violemment et fonce dans le mur, entrainant avec lui Pierre, qui attendait gentillement que le gentil bonhomme du feu passe au vert. Il est mort sur le coup et maintenant, il va falloir l'annoncer à sa mère. Qui se dévoue ?
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Elle : Je sais que j'ai perdue toute crédibilité mais tu me manques vraiment. [OOH56]
Lui : Je t'aime [OOH57]
Narrateur : Tout n'est donc peut-être pas perdu ...
Lui : Je t'aime [OOH57]
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A chaque génération il y a une Élue. Seule, elle devra affronter les relous, les crevards et les idiots du village. Elle s'appelle Eliza…
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Il ne s'agissait que d'une modeste écorchure. Une infime abrasion dont l’existence se traduisait par un léger boursouflage sur la peau. Une lésion si minuscule qu'un œil non avisé pourrait aisément l'ignorer. Elle n'avait pas versé une goutte de sang. Pourtant, à cause de la négligence de la jeune femme, cette blessure allait rapidement se revêtir d'un tragique costume. Comme une graine de mal lançant ses racines profondes, elle s'agrandissait peu à peu, mutait en une plaie béante, une gouffre douloureux et sournois.
Ce n'était qu'une simple éraflure - elle avait oublié comment elle avait trouvé refuge sous sa peau. Mais, insidieusement, cette blessure allait la tourmenter, à l'image d'une araignée approchant furtivement sa proie emprisonnée dans la soie de sa toile. Certes, une blessure n'est pas un prédateur et la jeune femme n'est pas un insecte pris au piège. Cependant, la douleur est bel et bien tangible et ne cesse de s'intensifier.
Les histoires sont généralement des fictions, façonnées par l'imagination féconde des auteurs. Je souhaiterais bien pouvoir confirmer que ce récit ne déroge pas à cette règle, mais ce serait vous tromper. Chaque mot de cette histoire reflète une vérité authentique. Bien que les noms et les lieux aient été altérés, les événements évoqués restent fidèles à la réalité. Armez-vous de courage pour suivre notre périple qui se déroule au crépuscule d'une année quelconque.
Ce n'était qu'une simple éraflure - elle avait oublié comment elle avait trouvé refuge sous sa peau. Mais, insidieusement, cette blessure allait la tourmenter, à l'image d'une araignée approchant furtivement sa proie emprisonnée dans la soie de sa toile. Certes, une blessure n'est pas un prédateur et la jeune femme n'est pas un insecte pris au piège. Cependant, la douleur est bel et bien tangible et ne cesse de s'intensifier.
Les histoires sont généralement des fictions, façonnées par l'imagination féconde des auteurs. Je souhaiterais bien pouvoir confirmer que ce récit ne déroge pas à cette règle, mais ce serait vous tromper. Chaque mot de cette histoire reflète une vérité authentique. Bien que les noms et les lieux aient été altérés, les événements évoqués restent fidèles à la réalité. Armez-vous de courage pour suivre notre périple qui se déroule au crépuscule d'une année quelconque.
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Harcelée, Élie Bennet, disparait du jour au lendemain, ne laissant qu'une simple lettre à Lùca, son ex-compagnon. Tout indique que la jeune femme s'est volontairement volatilisée mais le jeune homme refuse d'y croire. Cinq années passent. Lùca tente de se reconstruire. Alors qu'il s’apprête à remettre les clefs de l'ancien appartement d’Élie, il reçoit un colis suspect qui relance tous ses doutes. Un jeu de piste débute. Soutenu par ses amis, va tout faire pour découvrir les sombres secrets qui entourent cette affaire.
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Défi
Flash News
Affaire Mills. Gentilhomme ou grand malade ?
Souvenez-vous. Un soir de décembre 1971, Elonor Mills, vingt-cinq ans et mère de deux jeunes enfants, Soren et Marylin, âgés respectivement de huit et quatre ans, disparaissait mystérieusement. Son mari avait alors déclaré aux forces de l’ordre que sa femme, coutumière des fugues, s’était éclipsée au volant de sa voiture après une violente dispute. Il explique ne jamais l’avoir vue aussi en colère pour un motif aussi peu important. L’homme aurait soi-disant trop fait cuire la viande des enfants qui était désormais immangeable. Quelques heures plus tard et après avoir bordés ses enfants, il aurait demandé à sa voisine de veiller sur eux, prétextant une course à faire. Il expliquera plus tard avoir tenté de la retrouver, sans succès. Les inspecteurs finirent par classer cette affaire, faute de preuves tangibles bien qu’ils fussent surpris par plusieurs points. Le plus préoccupant était que Madame Elonor Mills n’avait rien sur elle au moment de sa disparition. Pas même sa boite d’anti-allergène récupérée dans la pharmacie au bout de sa rue la veille. De plus, ses enfants, Soren et Marylin, semblaient avoir une crainte incommensurable face aux forces de l’Ordre. Ils rentraient dans un mutisme à faire peur.
« Bill, je suis sa voisine vous savez. On buvait des cafés parfois le soir. Bill semblait bouleversé ce soir-là. Quand il a frappé à ma porte, il avait l'air au bout du rouleau, un peu plus à l’Est que d’habitude. Il m’a demandé de garder les petits pendant qu’il partait rechercher sa femme. Pauvre homme, pensé-je. Elle était venue me dire au revoir un peu plus tôt dans la journée. Si j’avais su. » Marietta, 80 ans.
Aujourd’hui, la famille Mills fait de nouveau parler d’elle. Le remariage de Bill Mills avec Mélanie Major, de dix ans sa cadette, aura tourné au drame. Soren, son fils désormais âgé de treize ans, aurait été arrêté pour homicide volontaire. Sa petite sœur reste, à ce jour introuvable.
Nous apprendrons quelques heures plus tard que ce jeune garçon lui servait de punching-ball entre autres mauvais traitements subit ces dernières années. Sa belle-mère en découvrant le corps de son conjoint a immédiatement prévenu la police, en pleurs, s’excusant encore et encore. Il s’avère en fait que celle-ci, qui était sortie au moment des faits, était à la fois victime et complice de cet homme. Se basant sur ces nouvelles informations, la justice a décidé de rouvrir le cas Elonor Mills, lui affectant de nouveaux inspecteurs. Nous pouvons, à juste titre, nous demander ce qui est réellement arrivé à la précédente femme du défunt. Nous n’avons toujours aucune piste pour la petite Marylin, disparue depuis maintenant 16 heures.
Pour plus d’informations, allez en page 15.
Il s’occupera de relire l’article entièrement un peu plus tard. L’homme interpelle la serveuse et recommande un café avant de se réinstaller correctement, débutant l’article du second journal datant du deux décembre 2019, soit quelques jours après son œuvre.
Une vague de meurtres non élucidés s’abat sur la ville
Comment se protéger ?
Il est difficile d’attraper un tueur en série parce qu’il n’a généralement aucun lien avec sa victime. Personne n’est à l’abri et n’importe qui peut être choisi. Le cliché voudrait qu’il ait un long manteau noir et des lunettes de soleil. Peut-être même un vieux chapeau, assez moche et troué. Mal dégrossis et fort peu dégourdi. Mais il peut tout à fait ressembler à ce voisin sur lequel vous tombez tous les jours en partant au travail. Celui-là même qui vous offre des chocolats aux Noëls et se propose de prendre votre courrier lorsque vous vous absentez. Fait intéressant, tous ont une carte de visite, comme l’a expliqué une source interne au dossier à nos collègues journalistes. Une chose particulière leur permettant de se différencier les uns des autres. Parfois, ils cherchent à faire passer un message, narguant les inspecteurs au travers des sévices infligés aux morts ou encore par des lettres envoyées aux familles des victimes, voir aux journaux locaux. D’autres encore pensent que tuer leurs victimes les sauvera. Cette seconde catégorie est très brouillonne, laissant quantité d’indices ici et là. Bien souvent, c’est tout simplement une pulsion de violence extrême. Une rage trop longtemps retenue qui finit par se déverser de façon horrible. Par ailleurs, certaines de ces personnalités paranoïaques se développent dans l’enfance et ne font que reproduire ce qu’ils ont eux-mêmes appris.
En effet, certains foyers paraissent normaux et heureux aux yeux du public mais, quand les portes se referment, ces enfants sont brutalisés physiquement et/ou psychologiquement. Bien souvent les deux, pour les plus malchanceux. Apprendre à sourire et se taire tout en supportant les coups, les humiliations et la haine sans raison. Quand on grandit dans un environnement extrêmement hostile et agressif, il n’est pas surprenant qu’une fois adultes, certains deviennent tueurs là ou d’autres seront conditionnés à les attraper. Notez aussi que dans une histoire, il y a toujours deux versions et il n’est pas certain que l’une ou l’autre vous soit satisfaisante.
Interview complète du Professeur Binoudiar, expert en criminologie en page 20
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