Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Vincent Averna

Vincent Averna
Une femme, enseignante spécialisée dans les pédagogies alternatives, trouve un job dans un centre de rééducation pour ados. Une maison de redressement comme on disait avant. Elle y apprendra à conjuguer amour et apprentissage en développant sa propre méthode pédagogique.

"Rien n’est irréversible ! Eux aussi ont le droit d’apprendre et d’évoluer. Oui, je suis consciente que ce n’est pas conventionnel et que cela ne peut pas être appliqué à ce point à tout le monde. Quoique, si l'on analyse sincèrement ma méthode, elle peut être simplifiée à ceci. Si on arrive à unifier amour et apprentissage, tout être devrait trouver de l’amour dans l’apprentissage. Et ainsi arriver à aimer apprendre. Aimer apprendre…
C’est tellement évident que je ne comprends pas pourquoi c’est à moi que revient le rôle de vous l’enseigner."

Une petite nouvelle surprenante qui se lit facilement, mêlant surprises et l'humour.
L’histoire est audacieuse, immorale et dérangeante pour certains.
D'autres aiment le fait qu'elle assume de A à Z sa sensualité et sexualité, ce qui est encore difficile de nos jours.
19
15
22
53
Vincent Averna
Je regarde cette fille qui se déhanche et ses courbes me replongent en enfance. Me voilà de nouveau à la maternelle. Non pas à fantasmer sur les jambes de ma maîtresse même si je dois avouer que c'était mon activité préférée...
4
3
0
4
Vincent Averna
Biographie (non terminée) d'un looser, qui aurait voulu être programmeur, mais qui ne savait pas que la dyslexie allait tout faire pour l'empêcher de réaliser ses rêves.
D'ailleurs, il ne le savait pas qu'il était dys et personne ne le lui avait dit.

C'est en bon autodidacte qu’à l’âge de 48 ans, il l'apprendra, enfin, en regardant une vidéo sur YouTube.
Merci Internet, maintenant, il a une vraie excuse.

Y'en a même qui ose appeler cela un don. Putain, je vais t'en donner moi des dons...
Ma bio, que t'aime ou pas, je m'en fous.
C'est juste un moyen d'évacuer et tourner la page, histoire de reprendre ma vie en main mais cette fois, en étant au courant.
3
0
2
11
Vincent Averna

Marie, nous avons été condamnés.
Après nous avoir longtemps traqué, bafoué et jugé, les bien-pensants ont fini par nous avoir.
On nous a promis la guillotine, à nous qui ne rêvions que de liberté... mais nos mœurs ont été qualifiées d'actes de sorcellerie. Magie incomprise et dérangeante. Comportements immoraux qui témoignent de la perversité et de l'étrangeté de nos âmes ?
Des pratiques condamnées par la morale sociale sans jamais y voir l'expression pure de l'amour.

Ah, vous vous aimez ? C'est ce qu'on va voir...
Si vous comptez sur la machine pour écourter le supplice, vous serez déçus. Quitter cette terre en un clin d’œil en attendant que la foudre libère la lame tranchante pour laisser s'envoler les têtes n'est pas pour vous.
Nous avons adapté la sanction à vos compétences toutes particulières.
Copulez ! Oui, vous copulerez jusqu'à la mort !
Les règles sont simples :
Un couple maléfique, une guillotine et un bourreau.
La sorcière passera sa tête dans la lunette.
Le sorcier sera attaché par un seul poignet de manière à garder une certaine liberté de mouvement.
La lame sera libérée au premier orgasme synchronisé ou au refus de se soumettre à la sanction.

Ayez confiance en votre Amour, lui seul pourra vous sauver !

Depuis ce jour, poussé par le dernier souffle de mon aimée, je parcours votre terre, rempli de haine et de rancœur, bien décidé à vous faire payer cette perte.
Vivez insouciants, riez et profitez tant que vous le pouvez !
Car le jour où vous tomberez en amour, je viendrai véroler votre relation. Lentement et progressivement... Je vous rendrai dingues, à vous faire perdre la tête.
Et je me délecterai de l'explosion de vos cœurs en mille morceaux.
Cela sera mon quinze août, mon feu d’artifice, ma façon de célébrer ma Marie.
2
0
0
1
Vincent Averna
Après t'avoir traqué toute ma vie, fini de jouer au chat et à la souris. Aujourd'hui c'est enfin toi qui tombes dans mon piège...
2
0
6
3
Vincent Averna

Alors que je glandais tranquillement en sirotant un 33 au comptoir, un vieux type bizarre s’est installé pas loin de moi… T'aurais vu sa tête. Je ne l'avais jamais croisé ce mec. Déjà que j'avais l'impression de dénoter dans ce café à cause de mon âge, alors lui avec ses cheveux blancs, son visage maigre et ses joues creusées. Ses traits fatigués ne pouvaient pas trahir son âge. Son béret breton et sa chemise de bûcheron rouge et noir beaucoup trop large ne le mettaient pas en valeur. Je ne pense pas qu'il y avait la moindre réflexion dans le choix vestimentaire autre que le côté pratique. Il n'avait pas trop l'air bourré et ne cherchait pas de compagnie. Son regard était vide, un peu comme les caméléons.
Il était là. Personne n'y fait attention. Sauf moi. Mais qu'est-ce qu'il vient foutre là à perturber mes pensées et mon champ de vision.
C’était ma première sortie en célibataire depuis l'accord. La décision de changer de status avec ma compagne. J'avais accepté de passer du couple au couple libre. Elle n'avait pas attendu de m'en parler pour changer ce statut. Mais bon, au moins on a trouvé ensemble une solution pour sauver notre histoire.
Ce jour-là, c'était à mon tour de sortir pour rencontrer d'autres femmes et de profiter de cette nouvelle liberté. Mais cet artiste, avec son look de clodo à mes côtés, à part faire fuir les minettes, je ne vois pas ce qu'il pourrait m'apporter.
Je venais d'avoir 40 ans. Avec une petite dizaine de kilos en trop, j'espérai rencontrer quelqu'un et tout ce que j'attire, c’est ce type. Il n'a même pas l'air sympa, je n'ai même pas envie de lui adresser la parole même pour lui sortir quelques banalités. En fait, il m'angoisse, car il me renvoie une image de moi à ce moment-là que je n'ai vraiment pas envie de voir. C’est clair que je n'avais pas envie de le voir là. Moi non plus, je n'avais pas envie d'être là à ressasser les mêmes questions et essayer de comprendre pourquoi et comment j'en étais arrivé là. Éplucher les quinze dernières années de ma vie en quête d'indices pour essayer d'y comprendre quelques chose. Je fus sorti de mes pensées par le barman qui me tendait une bière en pointant de son autre main le zonard qui en profite pour approcher son tabouret du mien.
Et merde. Je vais devoir y faire face.
Merci l'ami, mais fallait pas vous sentir obligé. Son regard avait changé, ses pupilles s'étaient ouvertes au maximum. Il était tellement près de moi que je ne pouvais plus voir autre chose que son visage et ses cheveux blancs. Son regard malaisant me rappelle le stupide chat de mon ex quand il venait se planter devant moi et se figer en plongeant ses yeux dans les miens. Sans battement de paupières. T'imposant à faire pareil. Qu'est-ce qu'il cherche, qu'est-ce qu'il me veut. Il ne dit rien, mais n'en pense pas moins. Ça me donne l'impression d'être devant une porte futuriste dont la serrure à reconnaissance rétinienne éprouve des difficultés pour m'identifier.
Le vieux, j'aimerais le dégager d'un geste de la main, comme quand j'en ai marre de jouer avec le chat. J'y pense, fort, très fort, … Cette fois, j'ai l'occasion de m'affirmer, je vais me lever et m'en aller. Je saisis le verre et lui tends.
C'est vraiment sympa de votre part, mais je ne suis vraiment pas d'humeur pour blablaterer ce soir, je préférerais rester seul.
Wais c'est ça, t'as raison. Rester seul, comme moi. C’est réellement ça que tu veux ?! Prend ta bière, et bois-la. Une chope, ça ne se refuse pas !
Et merde, encore une fois, je me retrouve à faire un truc que je n'ai pas choisi. À contre cœur, je porte le verre à ma bouche et en avale une bonne gorgée en reposant mes fesses sur le tabouret. Je n'ai décidément aucune force de caractère. Le soutien de son regard ne se relâche pas d'un soupçon.
Maintenant, tu fermes ta gueule et tu m'écoutes. Il sort son paquet de clopes, m'en offre une que je n'ai même pas eu l'idée de refuser. Les étincelles des briquets aluminèrent son visage comme l'aurait fait un stroboscope.
Son visage sous ces flashs était encore plus hideux.
J'ai une question à te poser. Mais réfléchi bien avant de répondre…
Comment serait la femme de tes rêves ou plutôt comment serais-tu si tu étais la femme de tes rêves?
Putain, mais c’est quoi ce bordel.
C’est pas un bordel, quoique, c'est peut-être la question la plus importante de ta vie, alors réfléchi.
Il vida sa chope avant d'aller faire un tour du côté des chiottes.
En revenant du fin fond de la taverne, il me félicita. C'est bien t'es toujours là.
J'avais bien évidement voulu lui fausser compagnie, mais quelques choses de bizarre m'en a empêché.
Alors, t'as réfléchi ?
Non, pas vraiment. T'imagines la situation, c'est gênant à mort. Ce cadavre sorti de nulle part vient de sauter à pieds joints dans la merde dans laquelle je me trouvais.
Clair. Et alors, …
Alors… J'ai vidé mon verre et demandé au barman la même chose.
Quelques tournées plus tard, j'ai commencé à me lâcher.
Tu sais, la situation que je traversais allait influencer mes réponses.
Les bières aussi !
Ben wais…
Si j'étais la femme que je voudrais pour moi…
Faudrait qu'elle soit belle et intelligente.
Un classique. C’est ce que tout le monde veut. T'as pas mieux ?
Faudrait qu'elle aime faire l'amour.
Déjà plus intéressant…
Wais, faudrait qu'elle ait tout le temps envie de moi.
Sympa.
Mais vraiment tout le temps. Qu'elle ait le feu au cul, une vraie chaudasse.
Cool, …
Si j’étais ma femme, je me sucerais tout le temps. Sans jamais me lasser. Je ne me dirais jamais non, je serais toujours partante pour de nouvelles expériences.
Bravo, mais encore.
J'aurais la peau si douce, qu'il ne saura plus jamais poser les mains sur une autre tellement ce qu'il ressent à mon contact est puissant.
Je serai une véritable nymphomane, une insatisfaite permanente qui en veut toujours plus.
Je saurais l'exciter à n'importe quel moment, situation et endroit.
Il bandera juste en me regardant, je le ferai jouir encore et encore plus fort. De manière exponentielle. À mes côtés, le pouvoir des drogues lui paraîtra ridicule tant je le ferai planer haut et fort. C’est même plus du planage, c'est de la mise sur orbite. Et même complément défoncé, je continuerai de me doigter pour le maintenir là-haut le plus longtemps. Sa bite sera mon unique centre d'intérêt, le but de ma vie.
Va-y, continue, ça devient intéressant.
Je serai hyper-ingénieuse et aurai de nouvelles idées, de nouveaux défis pour ne jamais la lasser, et toujours la surprendre. Il n'y aurait aucune limite, juste l'obsession d'aller de plus en plus loin dans la recherche du plaisir charnel.
Ouah, ça c'est de la réponse.
Mais bon, on peut toujours rêver, non ? Ce ne sont que des mots, si ce genre de femmes existaient ça se saurait non ?
Lol, attends, je vais pisser. J'en peux plus.
En revenant des chiottes, le vioc s'excuse. Désolé, j'ai été un peu long. Je n'ai pu ne pas me branler. Ça fait longtemps qu'on ne m'avait pas titillé aussi bien. Sincèrement, c'est une pute que tu veux ?
Non du tout, je veux qu'elle soit motivée par l’amour et non par l'argent !
Le pire, c'est que t'es sérieux, me dit-il. T'es vraiment un binamée, je t'aime bien tu sais.
Ça me fait une belle jambe, je voudrais pas te paraître maladroit ou impoli, mais si je suis là ce soir, c'était pour trouver un plan cul. Et pas me retrouver à exciter un vieux plouc en manque d'inspiration pour se branler.
Écoute mon gars, comme je te l'ai déjà dit, je t'aime bien. Et je ne vais pas être chien ce soir. Tu t'es ouvert à moi sincèrement, je ne peux qu'aller dans ton sens. Tout ce que tu veux sera réalisé à une condition.
Quel mytho, c'était quoi la condition ?
Tu ne vas pas me croire, mais je ne m'en rappelle plus!
Oh non, putain, elle est nulle ton histoire!
Wais, carrément.
Et t'as chopé ce soir-là ?
Nenni, par contre un mois après, j'ai trouvé un appartement, j'ai quitté ma femme et j'ai retrouvé ma liberté !
Allez, trinquons! Garçons, on pourrait avoir la même chose s'il vous plaît ?
2
0
4
6
Vincent Averna

Quand on a été réveillé en pleine nuit par les chefs qui étaient tous surexcités, on a tout de suite compris que l'heure du jeu de nuit avait sonné.
À deux heures du mat, tous les scouts étaient bien loin dans le sommeil profond.
Être réveillé durant cette phase est d'une brutalité crasse. La plupart d'entre nous restent dans le coltar, d'autres se sentent froissés comme si leurs âmes n'avaient pas pu se réintégrer entièrement.
Dur dur de déceler les consignes du jeu que les chefs mettaient en scène dans leur pseudo jeu de rôle. Ils n'avaient pas été se coucher eux, ils ont passé la soirée à mettre le scénario au point. Les bouteilles qu'ils se sont enfilées ont dû ajouter un peu de piment au synopsis original…
Alerte rouge, tout le monde debout, la terre est en danger. Des êtres maléfiques sont en train de disperser sur tous les continents une substance qui, quand elle sera répandue, se transmettra à tous les êtres vivants. D’après nos sources, cette substance invisible et inodore diminuerait leurs capacités de reproductions. L’objectif est clair, se débarrasser des humains afin de s’approprier cette planète sans avoir besoin de se battre.
Produire un antidote en quantité suffisante n’est pas imaginable. La grande assemblée a décidé de vous intégrer à la population de manière anonyme. Vos âmes seront transférées dans les corps d’un panel représentatif des deux sexes. Votre mission sera de motiver les humains en boostant leurs libidos. La substance répandue a pour but de distraire les humains de manière à leur faire progressivement oublier le plaisir de l’échange et du partage corporel. Vous serez doté de tout ce dont vous pourriez avoir besoin pour réussir votre mission. Charme, élégance, télékinésie, télépathie, empathie, magnétisme, capacités physiques hors du commun. Bref, le kit complet pour pouvoir nettoyer ses corps de l’emprise de la substance diabolique et laisser à nouveau circuler l'énergie vitale qu’est l’Amour.
Statistiquement, la courbe de croissance exponentielle de l’Amour devrait être suffisante pour enrayer la propagation en un ou deux cycles, que les humains nomment générations.
Il y a urgence! Nous comptons sur vous.
À peine terminés, les yeux bandés et nous nous sommes retrouvés répartis dans plusieurs voitures. Le voyage a été un peu stressant sans rapport avec la façon dont nous avons été éjectés brutalement des voitures.
En enlevant les foulards qui nous voilaient la face, on a été ébloui par la lumière des phares de la voiture qui allait démarrer brutalement, en faisant patiner les pneus et voler le gravier. Dans ce brouillard de poussières, on a entendu le chef nous crier de sa fenêtre “Allez tous les baiser!”
Pas de bol, je découvre que je fais équipe avec ce con… Et merde, çà commence bien. Je vais devoir me le taper jusqu'à la fin du jeu. Manu est un gars un peu lourd du genre premier de sa classe option sciences-économique, il sait déjà qu’il va faire HEC et ne se prive pas de te le dire en se foutant complètement de te l’avoir déjà dit cinquante fois. Il doit tenir ça de son père, c’est pas de sa faute si son vieux est militaire, mais qu’est-ce que c’est lourd.
On se regarde, on rigole nerveusement un coup, allais çà va aller… Je sors la maglite et commence à scruter les environs. À proximité des traces laissées par la voiture, je trouve une grosse enveloppe brune qui nous est destinée. Mission 1 a été écrit en capitale avec un gros marqueur rouge. À l’intérieur, une carte IGN photocopiée. Sept croix pointent apparemment les objectifs. Je la tends à Manu en suggérant ma stratégie, mais très vite il m'interrompt à coup de attends, attends, minutes papillon et sort de sa poche ces appareils. Ben oui, il ne dort pas avec ces trucs dans les oreilles.
J’ai oublié de vous dire Manu a, en plus, un trouble de l’audition. Il jure qu’il n'en a pas vraiment besoin, mais en vrai, il ne capte qu’un mot sur deux ou ceux qu’il veut bien entendre …
Du coup, on a passé la nuit à se disputer à propos du but de la mission…
Quelle merde!
On n’a ni joué au Colonel Kurtz ni à Rocco Siffredi.
Je suis dégouté.
1
0
6
3
Vous êtes arrivé à la fin
0