Marie-Pierre
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J'ai grandi à Grasse, Capitale des parfums. J'ai gardé toutes ces impressions marquées d'odeurs, de couleurs, une ville particulière où toute l'économie et le tourisme sont centrés sur les parfums, les fleurs, la Provence.
J'ai écrit cette histoire pour les enfants, pour mes petites filles, lorsqu'elles seront un peu plus grandes. J'avais ce besoin de transmettre cette enfance et ses sensations.
J'ai envoyé mon texte à la Présidente de la parfumerie Fragonard, qui a le même âge que moi et qui a reconnu son enfance à travers mes lignes.
C'est le premier petit roman que j'ai écrit. Je pense qu'il y a beaucoup à dire. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques. Quant à moi, je vous offre mon enfance...
J'ai écrit cette histoire pour les enfants, pour mes petites filles, lorsqu'elles seront un peu plus grandes. J'avais ce besoin de transmettre cette enfance et ses sensations.
J'ai envoyé mon texte à la Présidente de la parfumerie Fragonard, qui a le même âge que moi et qui a reconnu son enfance à travers mes lignes.
C'est le premier petit roman que j'ai écrit. Je pense qu'il y a beaucoup à dire. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques. Quant à moi, je vous offre mon enfance...
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Les années 50 en Algérie, le quotidien des civils, la lutte des deux clans.
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A la fin du XIXème siècle, la Côte d'Azur s'est parée de parcs et de jardins somptueux.
Voici l'histoire d'un petit paysan de Haute Provence qui est un passionné de botanique.
Nous allons le suivre dans toutes les étapes qui l'amèneront à réaliser son ambition de devenir paysagiste.
Voici l'histoire d'un petit paysan de Haute Provence qui est un passionné de botanique.
Nous allons le suivre dans toutes les étapes qui l'amèneront à réaliser son ambition de devenir paysagiste.
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Défi
Combien d’étés me reste-il à vivre ?
Le mystère de l’existence sur terre est magique
Mais qu’en avons-nous fait, nous les humains ?
Comment justifier cette présence,
Est-ce un cadeau ou une épreuve ?
L’humanité me fait peur.
Elle se suicide.
Elle est corrompue, malfaisante.
Je voudrais retrouver l’étincelle,
La foi, la passion, l’amour,
L’enfance, l’insouciance,
Ma naïveté pour oublier, tout recommencer et croire en nous.
La mort est l’ultime étape, ou pas,
Nous vivons avec elle sans la connaitre,
Elle est présente en chacun de nous, dans chaque instant de vie,
Mais nous n’avons aucune idée de qui elle est.
Certains la vénèrent, d’autres la craignent,
Certains la fêtent, d’autres la pleurent.
Je sais que ce sera clair, comme une évidence,
Le jour où elle se présentera,
Mais je dois vivre sans savoir.
Dans le doute,
Chaque minute est essentielle,
Mais il faut y rechercher la sève de la vie,
En donner une part importante,
La partager,
Ne pas oublier sa fragilité,
Qui découle de la puissance de la mort.
Je le saurai lorsque j’aurais accompli mon véritable destin,
Et si je n’avais pas le temps ?
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A vous,
J’ai envie de vous dire « Merci beaucoup », mais c’est trop commun. Je voudrais exprimer quelque chose de particulier. Merci beaucoup. On le dit tout le temps, mais justement, comment le dire d’une façon très personnelle.
Je lis dans le dictionnaire des synonymes pour « merci »
Dédommagement… ? Ce qui veut dire qu’on dit merci en signe de compensation ? Doit-on absolument rendre ce qui nous a été offert ? Ce n’est plus un cadeau, c’est un échange de bons procédés ou carrément une rémunération pour un don ?
Ensuite, soumission. Alors, là. Je ne me prosternerais pas. Il ne faut pas exagérer. D’accord, c’était sympa, mais de là à faire la révérence, non. C’est peut-être pour cette raison, que l'on dit « être à la merci de… ». Cette expression en dit long, merci est finalement toujours redevable. Ce n’est pas un terme approprié à mon état d’esprit actuel.
On parle aussi de grâce. Là, c’est mieux, un don, un bienfait, bonté, protection, bénédiction. Dire merci est toujours en binôme avec Dieu. Dieu merci, Grâce à Dieu, et j’en passe.
Je suis allée plus loin dans mes recherches, ce mot vient de l’ancien français « Mercit », issu du latin "Mercedem" à l’accusatif, bien sûr, qui veut dire récompense, prix, faveur, grâce.
Et voilà, un cadeau entraine forcément un retour.
Moi, je veux trouver un autre terme qui pourrait être beaucoup plus personnel et qui me ressemblerait.
En musique, pas besoin d’explication, les sons passent par le cœur directement. Mais je ne vais pas chanter dans ce cas précis, ce serait inadéquate. Composer une sonate au piano, non plus.
Je ne pensais pas que trouver les mots pour dire merci, sans dire merci, était si compliqué. C’est comme le jeu « ni oui, ni non », très difficile.
Alors, plutôt que de trouver un synonyme, je vais trouver d’autres façons de le dire :
Je suis très touchée
Je ne me suis pas trompée, vous êtes quelqu’un de bien
Je ne regrette rien
Je serai toujours là pour vous
Et puis ZUT!
Merci pour tout!
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Défi
Pourquoi nos anges gardiens ne nous laissent pas vivre cet amour si compliqué?
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Trop de gens rejettent la musique classique comme étant trop intellectuelle et surtout pas assez rigolote.
Apprenez à l'écouter et non pas à l'entendre. Ce sera alors une immersion dans le bonheur.
Apprenez à l'écouter et non pas à l'entendre. Ce sera alors une immersion dans le bonheur.
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Mon regard s’y perd, toujours, le bleu changeant m’entraine vers l’horizon.
Petite, je demandais à nager vers le large. On m’y emmenait. J’étais fière et voulais recommencer, toujours.
Le soir du 14 juillet, mon grand-père nous amenait voir le feu d’artifice à Cannes. Les sandwichs étaient préparés à l’avance, un petit drapeau bleu blanc rouge planté sur la croûte. Nous devions y être très tôt, bien avant que le soleil ne se couche. Il fallait réserver les chaises sur la Croisette, très sollicitées, pour toute la famille. Nous étions au premier rang, juste au-dessus de la plage. Bien installés, il fallait passer le temps jusqu’à ce que le ciel se pare de mille étincelles. Alors mon grand-père racontait la mer, les bateaux, les aventuriers. Qui a dit que les histoires d’aventures, c’était pour les garçons ?
Moi, je partais sur un voilier, je n’entendais que le bruit du vent dans les voiles, je filais sur les vagues, l’impression de liberté m’envahissait. Plus tard, la mer devenait le miroir de ces myriades d’étoiles pyrotechniques. J’attendais que les fusées explosent dans un bruit terrible faisant bondir un écho sur la surface plane de la mer. Après le bouquet final, seul le léger ressac emplissait l’air chaud de la nuit d’été. Je ne voulais plus partir. Le calme était bienfaisant.
J’aime nager, ne pas faire de bruit, glisser sur l’eau, sans effort, le corps souple, les bras allant chercher la profondeur et la ramener en puissance, les jambes ondulant en mouvements légers. Le plaisir est total. À l’aube, dans une crique aux couleurs turquoise en Corse, dans les vagues de l’océan qui revigorent, dans le Léman le soir au coucher du soleil, à Nice dans l’eau profonde, dans l’Estérel le bleu niché dans les roches rouges, dans la ligne d’une piscine olympique au bord du lac.
Et puis, j’ai découvert le Nord, avec ses fjords, ses paysages majestueux, la mer y a fait son nid, elle est envoutante. Les tons sont pastels ou lumineux, les bateaux naviguent d’un village perdu à un autre, l’eau les entoure, les transporte, les nourrit, elle est généreuse.
Parfois, elle manque, cette eau qui nous fait vivre et c’est la désolation. Plus question d’y noyer son regard ou de la contempler. La vie s’éteint peu à peu.
L’eau doit être protégée. La Méditerranée est asphyxiée par le tourisme de masse, les paquebots emmenant une foule éblouie par la fête foraine polluent avec un désintéressement total pour la nature. Je pleure devant ces images La loi factice de l’argent va anéantir ma mer. Celle qui m’a vu naitre, mon seul repère sur mes origines. Je m’y sens bien d’un bout à l’autre, dans tous les pays qui la bordent, nous avons tous en commun cette sensation de lui appartenir . J’aime cette eau bleue turquoise, riche, le berceau de notre culture. Si je pouvais, je partirais en croisade pour la sauver.
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Défi
Je m'assois sur une chaise bleue de la Promenade des Anglais à Nice. J'observe, j'invente des histoires et je me souviens....
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Défi
À 50 ans, on est des séniors,
A 60 ans des vieillards…
Après, c’est l’antichambre de la mort.
Pour être de vrais adultes, quelle tranche d’âge ? De 30 ans à 45 ans ?
Avant on est trop jeunes, après on est trop vieux.
Ceux qui nous harcèlent, n’ont pas beaucoup de temps pour le faire, ils vont vite y arriver !!
On vit de plus en plus vieux, on nous considère vieux, de plus en plus jeunes ! Cherchez l’erreur…
On nous conseille de manger des graines pour bien digérer,
De lever nos bras dans un sens et puis dans un autre, pour les muscler,
On a les cheveux blancs bien coiffés dans toutes les pubs,
Des tenues confortables, dans des tissus bio ou de la laine dans des tons pastels.
On marche sur une plage déserte en souriant,
Les petits-enfants nous sautent dans les bras en rigolant (pour nous faire tomber ?).
On joue aux cartes,
On stimule notre mémoire dès 50 ans.
Il faut regarder la télévision et écouter la radio pour ne pas perdre le fil du temps,
On fait du patchwork pour rencontrer les dames patronnesses et boire le thé,
On commence le yoga et la natation,
On nous préconise la méditation, il faut préparer notre phase finale et parler avec les étoiles,
On prend les eaux dans des stations thermales.
Les veuves, car les femmes sont les plus solides, donc les plus nombreuses, doivent s’inscrire sur des sites de rencontres, « 1 vieux pour 10 vieilles ».
A partir de 50 ans, on arbore un sourire béat, on voit mieux les rides d’expression qui font tout le charme de la personne.
Tout est sain, naturel et propre.
Les séniors sont biodégradables.
Tant mieux, ils ne laisseront pas de traces.
Je ne veux pas céder au jeunisme qui nous pointe du doigt, qui nous encercle, qui nous accule, qui nous donne des conseils.
Je ne cèderai pas à cette mode, dictée par les médias et l’économie.
Je suis la même, une éternelle étudiante.
J’ai toujours envie de rire, d’apprendre, d’avoir des projets, d’avancer,
J’aime plaire, me maquiller, m’habiller, faire du sport,
Les pulls en laine me grattent.
Je ne croque pas des graines, je les jette aux oiseaux.
Je ne tombe pas lorsque je joue avec mes petites-filles, on fait la course.
Je pourrais changer de carrière maintenant avec mon expérience.
J’aime les contacts avec des gens de tous âges dans une société de partage, de mélange des genres et de générations.
Je ris avec les plus jeunes comme avec les plus âgés.
Je pratique le yoga depuis 20 ans,
Je nage depuis l’âge de 6 ans,
Je me sens libre et sure de moi.
Chaque étape de la vie est importante, celle-ci autant que les autres.
Je profite de chaque instant, car j’ai compris que l’essentiel est de ne rien rater
Et se défaire de tous les dictats de la société et de la religion.
Avoir la foi, oui, mais celle que je me suis forgée.
Mes artères vont bien, elles ont leur âge,
Mais mon âge est dans ma tête.
Merci à Jean d’Ormesson, Simone Veil, Bernadette Chirac, Line Renaud, Jean Rochefort, Jean Piat, Michel Galabru, Amanda Lear, Maggie Smith, Meryl Streep, etc.
La liste serait longue des séniors qui nous montrent la voie avec leur dynamisme, leur humour, leur intelligence et leur sagesse.
Je suis heureuse d’avoir mon âge, car d’autres n’ont pas eu cette chance.
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Voilà des mois que tout est gris autour de moi, le ciel, le lac, l'atmosphère, les caractères, et peut-être moi aussi!
Pour retrouver les couleurs de la vie, je devais le chasser. Je l'ai écrit, le soleil est revenu aujourd'hui.
Pour retrouver les couleurs de la vie, je devais le chasser. Je l'ai écrit, le soleil est revenu aujourd'hui.
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