Ielerol_R
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Elle n’a pas d’Age, elle est albinos, elle est Exclue. Dans son monde toute tare physique fait de vous un Exclu.
Exhibés comme des objets de valeurs par les riches ou enfermés dans des instituts où ils servent de cobayes, les Exclus sont des êtres à part. Mais certaines idéologies sont faites pour être contrariés et des autorités renversées. Entre amour, trahison et rébellion elle va devoir choisir en qui placer sa confiance, distinguer l’ami de l’ennemi, et à qui confier son cœur.
Exhibés comme des objets de valeurs par les riches ou enfermés dans des instituts où ils servent de cobayes, les Exclus sont des êtres à part. Mais certaines idéologies sont faites pour être contrariés et des autorités renversées. Entre amour, trahison et rébellion elle va devoir choisir en qui placer sa confiance, distinguer l’ami de l’ennemi, et à qui confier son cœur.
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Madeleine voit tout son monde s'ecrouler lorsque son père et son frère sont appelés à la guerre.
Restée seule avec sa mère, la ferme dans laquelle elle habite sera réquisitionnée.
Obligée de cohabiter avec les allemands, ses convictions les plus intimes vont être bouleversées.
Qui est exactement le Commandant Ludwig? Quel est son vrai visage?
Restée seule avec sa mère, la ferme dans laquelle elle habite sera réquisitionnée.
Obligée de cohabiter avec les allemands, ses convictions les plus intimes vont être bouleversées.
Qui est exactement le Commandant Ludwig? Quel est son vrai visage?
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Défi
Je l'ai d'abord pris dans le petit sachet transparent, dans un bruit de papier froissé. J'étais quelque peu déçue d'avoir, dans ma hâte, déchiré l'emballage.
Ce bonbon à la violette était tout l'objet de mon désir, chaque jour, un bonbon. Je le choisissais soigneusement, au milieu de ses congénères. Il ne fallait pas se tromper, un seul était autorisé dans la journée. Le nez à quelques centimètres à peine, je pouvais sentir les effluves de violette. Dès l'instant où je le déposais sur ma langue, je tombais en extase. Les bords craquelés et dentellés, légèrement coupants, irritant doucement mon palais.
Son goût, si sucré et acidulé, reste gravé dans ma mémoire. La délicatesse de ce bonbon fait de lui le graal de la sucrerie. Caressant mes papilles, diffusant dans ma bouche son arôme exquis, je le sentais devenir de plus en plus petit. J'entendais le léger cliquetis lorsqu'il venait cogner contre mes dents. Oh ! Comme il est doux ce tintement à mes oreilles. Il devenait si petit que je me sentais obligée de le croquer. Pas en les broyant avec les molaires ! Certainement pas, le reste du bonbon adulé serait resté collé entre les dents, gâchant les derniers instants de plaisir. Je le prenais plutôt délicatement entre les incisives, puis le rongeais, détachant de minuscules morceaux.
Une fois le bonbon terminé, il restait ce goût si particulier, vous savez, celui qui donne envie d'y retourner. À vrai dire je mourais d'envie de le faire. Seulement j'avais bien trop peur de la voix parentale, cette voix qui sait tout, et qui vous gronderait si vous mettiez à nouveau la main dans le sachet.
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Défi
Je suis en train de mourir, là, sur la poignée de la porte d’un square fermé. Je ne crois plus en rien et je n’ai plus d’espoir.
Je la regarde arriver de loin, cette petite fille aux bouclettes blondes cascadant sur ses épaules. Cette fois je sens que c’est elle qui me sauvera de cette mort certaine. Plus je la vois approcher plus je suis convaincu que cette fillette est mon salut. Et lorsqu’elle pose la main sur moi je ne perds pas une seconde, je m’accroche à elle de façon désespérée.
-Ne touche pas à ça c’est sale !
Lorsqu’elle essuie la paume de sa fille de sa propre main je n’ai qu'une fraction de seconde pour faire mon choix et je doute. Mais il est déjà trop tard. Je sais que mon erreur peut m’être fatale.
Portant son pouce à sa bouche je glisse en elle comme dans un cocon. Déposé sur sa langue sans même qu’elle s’en rende compte, je n’ai plus qu’à tracer mon chemin.
Au bout de quelques jours d’efforts intenses j’arrive enfin aux poumons. Pourtant je sens déjà la chaleur corporelle de cette enfant monter en flèche. Il fait chaud, beaucoup trop chaud, mais je résiste. Plus le temps passe plus j’entends sa respiration siffler, elle souffre, j’ai mal pour elle. Mais c’est mon seul moyen pour rester en vie…
Les choses se dégradent pour elle, elle respire de moins en moins et de façon saccadée, tousse jusqu'à cracher ses poumons et je la sens tellement fatiguée. Pour ce soir je peux dormir en paix
Les choses changent, la roue tourne. La fièvre tombe, la respiration reprend un rythme normal et la toux se calme. J’ai froid et je . Je savais que je ne pouvais pas gagner contre un corps si jeune
Je voudrais bien en sortir mais comment faire? Il est déjà trop tard pour moi je le crains.
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