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É. de Jacob

É. de Jacob
Ce recueil ne représente à mes yeux qu'une tentative, car je ne me suis jamais adonné jusqu'ici à l'écriture de la poésie. Il s'agit uniquement d'un exercice visant à me garder alerte en attendant qu'une histoire supplémentaire ne se profile dans les méandres créateurs de mon cerveau.
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É. de Jacob
ainsi parlait une grand-maman à sa petite-enfant ma chère enfant courir après le vent risque fort de te décevoir si tu recherches le pouvoir le succès et l’argent tout cela n’est que vanité et t’éloigne de la spiritualité bien sûr il faut jouir de la vie elle se révèle si éphémère elle passe en un éclair mais le plaisir n’est pas ton bonheur ni non plus celui d’autrui il cause souvent le malheur la modération s’avère de mise si tu veux éviter les mauvaises surprises toutefois il te revient de choisir c’est tout ce que j’ai à te dire pour le moment ma chère enfant merci grand-maman
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É. de Jacob

Je me dirigeais vers la station de métro. J’avais le cœur léger et le pied rapide. Autour de moi, les gens ne me paraissaient pas pressés, marchant tous en direction de la bouche…
Je m’arrêtai, incrédule. Il me semblait que l’entrée du métro avait bougé, telle une gueule de serpent. Pour être exact, le tout ressemblait à la tête d’un anaconda incroyablement immense.
Immobile, les yeux exorbités, j’observais les gens qui pénétraient dans cette gueule géante. Personne ne semblait avoir peur. En fait, personne ne paraissait voir quoi que ce soit… À bien y regarder, je m’aperçus bientôt que tout le monde avait les yeux blancs, complètement blancs, sans la moindre trace de pupille, et donc que tous s’avéraient aveugles.
Comme je n’entendais aucun cri, je décidai de continuer à avancer vers les écœurantes mâchoires du colossal reptile, dont la langue fourchue balayait l’air entre les personnes qui pénétraient dans les entrailles de ce monstre aux proportions phénoménales.
Quand j’arrivai tout près, la langue reptilienne me passa sous le nez, vive comme l’éclair, mais cela ne m’empêcha pas de sentir son odeur putride, laquelle me parut tellement pestilentielle que je dus m’immobiliser, aux prises avec une irrépressible envie de vomir.
Fermement décidé à ne pas me jeter dans la gueule de cet être abominable, je fis demi-tour pour m’éloigner au plus vite de cette terrible bête. Au moment où j’exécutais mon premier pas, je sentis deux paires de bras puissants me saisir par les coudes et me soulever de terre. Stupéfait, en même temps que terrifié, je me découvris encadré par deux hommes aux yeux blancs, musclés comme des taureaux, qui m’entraînaient avec eux vers l’anaconda. Noooonnnn !!!
Mais je me calmai presque aussitôt, car je ne voyais plus rien. Moi aussi, j’avais perdu la vue, j’étais aveugle. Et je compris alors que mes yeux étaient devenus blancs comme ceux des autres.
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É. de Jacob
Si la haute spiritualité et changer le monde vous intéressent, alors lisez mon livre. Il vous plaira, j'en suis sûr. Ou tout au moins, je l'espère du tréfonds de mon être.
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É. de Jacob
les papillons enjolivent ma vie chaque fois que j’en vois un papillonner autour de ma tête et de ma folie que dire des oiseaux qui enchantent notre vie avec leurs symphonies que j’aime m’asseoir dans leur nid même sentiment pour les fleurs avec leurs couleurs et leurs odeurs elles se révèlent mes âmes sœurs et les arbres et les arbustes et les forêts et les animaux et les rivières et les fleuves et les lacs et les mers et les océans avec leurs eaux et leurs plages la nature ensoleille notre vie nourrit notre vie nous donne la vie est notre vie et moi je danse sur des rayons de lumière
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É. de Jacob

Pendant quelques années,
Un métier très sérieux, j’ai exercé.
J’étais avocat de profession,
Pour lequel j’avais un certain don.
Mais voilà, j’y ai appris enfin
À quel point, le genre humain
Peut se montrer si cupide
Et même très souvent stupide,
À ma grande stupéfaction
Et extrême désolation.
Quand je me présentais
Au Palais de justice
Immédiatement, je me disais :
Me voici au Palais de l’injustice.
Ce qui n’est pas très motivant,
Pour un justicier servant.
J’ai eu beau essayer
De faire évoluer le milieu,
Mais j’ai été bien malheureux
D’en constater l’impossibilité.
Et ce qui devait arriver
Arriva
Il va de soi :
Je fus exclu
Pour avoir dénoncé
Un abus
De juges corrompus.
Aussi,
Cette expérience m’apprit
Que la Loi
N’est pas toujours la Loi,
Mal m’en prit.
Et également,
Que les humains
Ne font pas toujours le bien,
Loin de là.
Finalement,
J’ai été heureux
D’abandonner
Cette clique à l’esprit,
Pour le moins, tortueux.
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É. de Jacob

Bien sûr tu as inventé la dynamite
Ce n'est pas un mythe
Et beaucoup te l’ont reproché
En te nommant le marchand de la mort
Parce que ton invention
Permet de tuer plus de gens
Et plus rapidement
Que jamais auparavant
Cette accusation
T’a causé un grand tort
Mais elle a eu une conséquence bénite
Car pour te racheter
Aux yeux de tes détracteurs
Tu as cédé ta fortune, colossale
Afin de créer un fonds original, génial
Dont les intérêts seront distribués
Après ta mort
À ceux qui auront durant l’année
Rendu de grands services à l’humanité
Dans cinq domaines précis :
La paix ou diplomatie,
La littérature, la chimie,
La physique et enfin la médecine ou physiologie
Voilà comment est né
Le distingué
Prix Nobel,
Grâce à ton inventivité
Et à ta générosité
Cher Alfred Nobel
Né le 21 octobre 1833 à Stockholm, en Suède
Et décédé le 10 décembre 1896, à Sanremo, en Italie
Tes objecteurs d’aujourd’hui te concèdent
Que c’est grâce à la dynamite qu’il est plus aisé
De nos jours de créer
Entre autres des barrages et des routes
À présent, nul n’en doute
Si plus d’hommes agissaient comme toi
Le monde serait empli de plus de joie
Merci pour tes inventions
Et ton implication.
Ami de l’humanité
Reçois nos amitiés.
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É. de Jacob
La poésie se veut créatrice d'images et d'émotions. D'où l'utilisation du terme « suggestive » pour le présent recueil, et non à cause de ce que vous pensiez. Ah !ah ! Désolé !
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É. de Jacob



Toute petite, j’adorais dessiner. Un jour, j’ai remis mon meilleur dessin à mon institutrice de maternelle. Je me sentais si fière de moi. J’étais persuadée qu’elle me couvrirait de compliments.
Quelle ne fût pas ma déception quand je l’entendis me déclarer : « C’est bien, ma chérie, mais tu pourrais mieux faire. Tu devrais faire comme ci… comme ça… »
Cependant, je ne l’écoutai pas. Ma tristesse m’en empêchait. Alors, je n’ai pas modifié mon dessin d’une seule ligne. Même que je l’ai toujours conservé dans son état original. Heureusement, car il m’est possible aujourd’hui de vous en reproduire un exemplaire ici. (désolé, mais je ne peux le publier ici : imaginez-vous un bonhomme tout croche dessiné par un enfant. aha)
Bon ! Vous me direz que ma professeur avait raison. Mais je n’étais âgée que de cinq ans. Et l’amour propre, lui, qu’est-ce qu’on en fait? À cause des remarques de ma prof de maternelle, j’ai très longtemps manqué de confiance en moi, ainsi que d’estime de soi. J’en ai tellement souffert.
Qui sait ? Elle a peut-être tué dans l’œuf le grand peintre en moi. Mais passons. Je lui ai pardonné depuis longtemps (elle ne savait pas ce qu’elle faisait), et puis, j’ai tellement été heureuse dans ma carrière de professeur.
Eh oui ! Je suis devenue professeur. Et croyez-moi, j’avais tiré une grande leçon de mon expérience personnelle. Étant à la retraite, je peux vous affirmer à présent que tout au long de ma carrière, je me suis continuellement efforcée de ne pas brimer la créativité de mes étudiants, mais plutôt de l’encourager.
Au cours des ans, j’ai enseigné à des groupes d’âges variés, et j’ai toujours louangé à profusion mes élèves pour leurs dessins, même les plus laids. Non pas que je cherchais à leur mentir. Pas du tout ! J’étais sincère. Car je savais parfaitement qu’il s’agissait, à leurs yeux, de réels chefs-d’œuvre. Alors, chacun de leurs coloriages devenait, pour moi également, un chef-d’œuvre.
Aussi, lorsqu’un élève de maternelle venait me remettre un de ses bariolages (comme par exemple celui-ci), je ne tarissais pas d’éloges : « Bravo mon chou ! Ton dessin est fantastique !… Tu as beaucoup de talent… »
Le simple fait de contempler son petit visage s’illuminer aussitôt de joie et de fierté me procurait une immense bouffée de plaisir. De plus, mes compliments incitaient tous mes élèves à se surpasser. Ce qui m’a appris qu’à l’opposé des commentaires négatifs, les encouragements, eux, accomplissent de véritables miracles. N’est-ce pas merveilleux ?
Bref ! Pour revenir à mon propre dessin d’enfance dénigré par ma professeur, imaginez ma surprise quand un jour j’ai reçu en cadeau une reproduction de l’œuvre du célèbre peintre Picasso, dont je vous trace ici une tentative de copie.
Ceci ressemble pas mal à son tableau, mais pas parfaitement. Je ne tenais pas à me retrouver en prison pour avoir tenté de réaliser un faux, tout de même. Les humains se montrent si bizarres parfois.
Comme on peut le constater, le dessin tout croche d’un enfant fait rire à peu près tout le monde – sauf ses parents, bien sûr, et, s’il est chanceux, son prof d’arts plastiques. Mais à l’inverse, celui d’un grand maître, même s’il est lui aussi tout de travers, fait pâmer les amateurs d’art. Curieux, n’est-ce pas ? C’est à n’y rien comprendre. Je dois être trop naïve. Ou trop optimiste ? Ou trop gentille ? Je ne sais pas.
En réalité, les gens se moquent souvent de moi avec mes lunettes roses. Et alors ? Je l’admets volontiers. J’adore ça, moi, voir la vie en rose.
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É. de Jacob

L’hypothèse que l’Univers visible actuel
Fut formé par une gigantesque explosion
Semble, pour l’instant, la plus rationnelle,
Et tous connaissent le Big Bang par son nom

Par contre, l’Univers existait déjà avant, faut-il croire
Car il a été prouvé qu’il était plus chaud et plus dense
Et qu’il dégageait une sorte de rayonnement intense
Nommé fond diffus cosmologique issu d’un corps noir

Ce Grand Boum a eu lieu il y a plus de 13 milliards d’années,
Après lequel, dans les premières fractions de seconde, c’est troublant,
Il n’existait pas de distinction entre énergie, espace et temps,
Et, avant même la première seconde, la magie avait opéré
Car les protons et les neutrons s’étaient déjà formés
Et, à la première seconde, la matière avait pris le pas
Sur l’antimatière
Puis trois minutes plus tard,
Ce fut la création
Des atomes d’hydrogène ainsi que ceux d’hélium
Et trois cent mille ans plus tard
Ce fut l’ère
De la transparence,
Soit celle de l’association
Durable entre noyaux et électrons
Jusqu’ici opaque, la matière
Se dissocie alors des photons
Et il devient ainsi possible à la lumière
De circuler avec aisance
Finalement, 13,7 milliards d’années
Furent nécessaires
Au maximum,
Pour que les galaxies, les étoiles et la Terre
Soient crées et que naissent la vie
Sur celle-ci,
Alors que dans notre Univers
Évoluent et apparaissent
Sans cesse
De nouvelles espèces et galaxies

N’est-ce pas là pure magie ?
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É. de Jacob
  Au bout d’un moment, Gaagii reprit conscience. Il se trouvait toujours debout dans le sentier qui menait à la grotte. Il n’avait pas bougé. Comme cela se produisait souvent pour lui, il avait fabulé. Naya et ce sale Nashoba devaient être en train de copuler ensemble comme des chiens. À cette pensée, sa furie décupla. Il dégaina alors son couteau et se précipita vers l’entrée de la caverne. Cette fois-ci, se dit-il, je vais rendre réel ce que j’ai imaginé dans ma tête. Je vais les tuer tous les deux. Mais au même moment, un corbeau vint atterrir devant lui au beau milieu du sentier. Gaagii s’immobilisa, surpris par cette intervention si directe. Soudain, une bourrasque de vent se mit à tournoyer à une vitesse vertigineuse autour de l’oiseau. Et pouf ! Une silhouette humaine, d’apparence translucide, apparut à la place du corbeau. Il s’agissait d’un homme âgé. - Grand’pa ! s’exclama soudain Gaagii d’un air empreint d’étonnement et de doute. C’est bien toi ? Mais comment est-ce possible ? Son ancêtre était empanaché d’une panoplie de plumes et vêtu de ses habits traditionnels. De son vivant, son grand-père avait été chef de tribu. - Oui, mon petit-fils, confirma le vieil homme d’une
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mineurs et gens prudes s'abstenir
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