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EmAura .

EmAura .
Cher lecteur/lectrice, voici ici mon "moi", symbolique, sentimental, authentique ou rêveur. Peut être que ce "moi" est aussi le tient à certains égards ? Il n'y a pas, dans ces textes, de suite logique. Ce n'est que la mise en écrit de mes pensées désordonnées. Un morceau de chaos, un soupçon d'humanité.
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EmAura .
Descriptions d'astres, Il ne sera pas question d'astronomie mais plutôt de leurs symboliques astrologiques, spirituelles... Ce sont donc des écrits à but informatifs, des descriptions courtes et simplifiées pour permettre à tous de comprendre, même à ceux qui n'ont aucune connaissance dans ces domaines là. (bien sûr je ne suis pas qualifiée, je m'instruis seule donc des erreurs peuvent éventuellement se glisser dans mes dires, mais je le fais par plaisir !)
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EmAura .
Et s'il n’y avait pas de vérité ? De certitude ?
Et si tu te décidais à me demander avec ton air désabusé, « Qui es-tu » ?
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Défi
EmAura .

Chaînes subtiles,
dorées,
porteuses de pierres divines;
d'un grenat sanguin,
Ou d'un quartz rose étoilé...
Vertus insoupçonnées,
paix, confiance, motivation ou purification...
Les contempler des heures durant...
Imaginer ces parures scintiller autour du cou d'aïeules inconnues, disparues.
Aujourd'hui, c'est moi qu'ils habillent.
Un jour, ce sera le médaillon protecteur.
Un autre, le collier perlé.
L'impression qu'ils sont là pour me guider, me conforter.
Symbole de ces femmes de ma vie dont seuls les précieux souvenirs,
sortant de la bouche d'une tante,
d'un père,
me permettent de dessiner les contours flous mais intenses.
Porté en premier lieu par des valeureuses,
aussi parfois des esprits peinés,
qui ont tout fait pour se relever de combats divers et variés.
Bijoux spectateurs de champs de batailles intérieurs,
de passions bienfaitrices ou destructrices.
Héritage matériel,
Héritage intemporel.
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Défi
EmAura .

Je me souviens avoir couru, détalant comme un dératé sous une pluie et un orage qui ne pouvait signer que la fin... de quoi ? De tout je suppose, même le vide ne serait plus. Les lampadaires de part et d'autre de la route goudronnée étaient mes seuls moyens de voir ce qui m'entourait. Les seules source de lumière qui empêchaient l'obscurité de m'engloutir alors que celle-ci me rattrapait, comme une vague de ténèbre dont on sait que l'on ne peut échapper. Je cours, l'adrénaline me guide, je ne me contrôle plus, je ne réfléchis plus, je suis là et pourtant je suis absent, spectateur de ce cauchemar.
C'est donc mon seul souvenir. Qui suis-je ?
Je ne peux le dire.
Je me sens comme un esprit vide, une page blanche.
Maintenant je me tiens là, debout sur le trottoir d'une rue totalement banale. La nuit fait toujours acte de présence. Aucun son à l'horizon, juste la route droite qui s'étend en continue à ma gauche et à ma droite. Exactement la même que celle sur laquelle je fuyais la mort, je suppose que c'est ce qu'était ce brouillard noir qui m'a englouti. Mais si je suis là c'est que je suis vivant non ? Sur les côtés simplement une rangée de façades et de portes d'anciens immeubles, ayant toutes la même taille, la même forme... des copies parfaites. Dans les petits jardinets de ces maisons, un arbre imposant, toujours placé au même endroit pour chacune des habitations. Eux aussi paraissent clonés.
Je m'avance de quelques pas pour traverser le trottoir et je devine dans l'ombre au-delà de trois marches, une de ces portes en bois massif qui se dresse devant moi. Une porte de ville, rustique, avec des boiseries, des fleurs plus précisément. Et bien sur une poignet et un loquet en fer forgé. Elle parait en très bon état, la peinture n'est pas écaillée, il me semble qu'elle est d'un vert pâle mais difficile de le deviner avec l'éclairage bon marcher des lampadaires.
Peut être que je devrais rentrer ou frapper ? Si la porte est dans un si bon état, il y a sûrement des habitants, et puis la rue déserte sous cette averse ne me rassure pas le moins du monde. J'hésite deux secondes, mais l'adrénaline atténuée, je commence à entrer dans une crise de panique alors je pose rapidement ma main sur la poignet froide et je l'actionne.
La porte est ouverte !
Attends... quoi ?
Non non non non non...!
En face de moi, derrière la porte se dresse une rue déserte, droite. Il pleut des cordes, il fait noir et les seules sources de lumières sont les lampadaires de part et d'autres de la route goudroneuse. A gauche, une rangé d'anciens immeubles de villes, des portes. Dans une symétrie parfaite, la même se dresse à droite.
Je me retourne affolé. Derrière moi, il n'y a plus le trottoir mais seulement un nuage épais, noir, sombre qui arrive à toute vitesse, une puissance extrème qui n'attend que de se déferler.
Oh oh...
je crois bien que c'est l'heure de courir.
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EmAura .
J'étais ennuyée, baladée par les aléas de la vie, écouteurs cloués aux oreilles, où sont les problèmes ? Je ne les vois plus, tout est couleurs, tout est gris, menez-moi ou vous voulez, poupée de chiffon, peu m'importe je peux faire face à tout, rien n'est sous contrôle il faut bien s'y habituer, c'est plat, c'est monotone, ça dure, tu pleures, la solitude ton ami/ennemi te tiens prisonnière, tu n'as plus d'inspirations, tout est gris, tu attends, tu pleures, ça te manque, la folie s'invite à la partie, tu ne peux pas déconnecter du poids de la société, ça fait mal, Tu veux me prendre un bras en partant ? C'est vrai un coeur ce n'est pas suffisant, je t'emballe mon âme et mes globes oculaires en supplément ? Démembrée, la poupée de chiffon n'a plus mal, L'ombre d'une vie passée, des sentiments dont elle ne sait plus que faire, alors tout n'est que pause.
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Défi
EmAura .
Libre. un mot qui a tellement de significations qu'on ne pourrait pas toutes les citer. Quand j'écris je me sens libre, libre d'écrire mes maux, de les mettre sur le papier, pour me donner l'impression qu'ils sont "ordonnés", comme si j'essayais de les décrypter car dans ma tête tout n'est que tornade, tout ce mélange et se succède si vite. Peut être aussi que c'est moi qui n'ai pas envie de calmer cet orage, car si tout va moins vite alors ce qui me dérange, me bloque, sera visible et je ne veux pas m'y confronter. Libre d'imaginer, de penser, de fantasmer. Voir des scénarios que l'on sait qu'ils ne prendront jamais vie si ce n'est dans notre esprit et j'aime ce jardin secret, sans limite il nous permet de tout vivre. Libre de décider ce que l'on veut. Tu veux partir ? Alors pars, qu'est ce qui te retiens ? Vit, car celle ci n'est pas sans fin, et les regrets sont eux une prison dont il est dur de se libérer. Parfois notre seule cloche de verre, notre cage, prend origine de nôtre propre perception. On s'empêche de dire pour ne pas paraître trop ou pas assez. On s'empêche de ressentir par anticipation des déceptions que l'on pense que l'on subira dans un futur abstrait. On baillonn
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Défi
EmAura .
Si je t'écris c'est en aucun cas pour te dire ce qui va advenir de ton futur, quel gâchis de savoir à l'avance ce qui nous attend. Si je t'écris c'est avant tout pour te dire que je vais bien. Le mal s'en est allé, il est revenu, je l'ai accueilli bien des fois mais je suis toujours là avec toi. Alors ça va. Si je peux faire une chose pour toi, crois-moi, c'est de te dire que tu en seras capable. De quoi ? Je ne sais pas. De tout. Ose. Pour moi s'il te plaît, arrête de te blâmer, de t'emprisonner. Ils partiront, que tu sois toi ou pas, ils partiront. Alors vis. Le doute est un ami mais chez toi il est un bourreau. Un juge qui assombrit tes jours et tes nuits, qui te rend fantôme, je le sais. Je suis toi. Mais si j'ai réussi à m'en faire un allié alors tu le peux aussi, et peut-être plus tôt que moi. Le monde est fait de connexion, elles vivent, elles meurent, ça aussi tu t'en es fais une raison. Parfois les choses ne durent pas. Mais ce qui est beau dans le moment, c'est qu'il soit aussi éphémère. Ne regrette pas. Peu importe ce que tu fais ou ne fais pas... Tu te rendras vite compte que la souffrance, bien qu'elle soit liée à des faits extérieurs, est en fait création de ta vision
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EmAura .
Est-il acceptable de faire du mal à quelqu'un consciemment mais sans que cela soit notre désir, par dépit ? Que le gouffre nous avale, que l'on ressent le besoin de saisir l'indépendance car sinon nous sommes réduits à néant. Mutiler un coeur et une âme qui nous affectionne mais qui nous use.  Comme si nous avions tellement voulu aider, tellement voulu écouter, conseiller, être présent, que maintenant nous ne ressentons plus rien mis à part le besoin de se libérer de cet échange qui ne nous nourris pas, qui nous vide comme un trou noir. Et je suis désolé envers moi et envers eux d'avoir égaré ma sensibilité, ma compassion... désolé de me sentir aussi vide. Les larmes elles-mêmes ne m'habitent plus. Désolé de ressentir la nécessité de les laisser sur le bord de la route et de continuer sans eux mais il arrive un moment ou il vaut peut-être mieux faire souffrir, blesser consciemment plutôt que de continuer à s'ensevelir dans une monotonie qui nous étouffe par peur de blesser. Une pensée égoïste ? ou pleine de sens mais compliquée à s'avouer ? Est-ce mal de ne pas vouloir se détruire pour les autres ? J'ai mal de leur faire mal mais j'ai encore plus mal de me laisser glisser vers une
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Défi
EmAura .


Le narrateur se retrouve dans sa chambre, seul face à ses angoisses.
Je le veux, je crois, je ne sais pas… Je suis pris, pris dans une bulle, dont je suis l'unique créateur, je le sais, traître à mon bonheur, traître à mon bien-être, meurtrie, assassin, ici et là, toujours les mêmes pensées, ça remue, sans s'arrêter, ma faute, peut-être, la leur, tout autant, la pression m'écrase, le poids des douleurs, souffrances, reviennent aux galops, penser me fait mal, ça hurle à l'unisson, des heures durant, la culpabilité d'être figé, laisser l'envie s'envoler, jamais saisie l'audace, muré dans les regrets, inaction familière, je crois, dégoûté, mon coeur est éponge, absorber l'action des insensibles, mon âme se laisse malmener, à droite, à gauche, me fracasse, je parle, rien ne sort, j'aime, je repousse, la contradiction me façonne, quête de l'harmonie, si elle existe en moi, c'est beau, ou lourd, pesant, autant qu'un obus, raisonner, ne pas créer l'effet escompté, jamais,et c'est moi, le sabotage, j'exprime l'inverse de moi-même, j'essaie d'arrêter, je vais me livrer, être vu, âme découverte, inconfort, déception, nouvelle boucle, pas cette fois, j'ai peur, j'ai froid, là, dedans, je vais me battre, finir dans le trou, encore, pas bien grave, essayer, je sais ce que je ne veux pas, je ne sais pas ce que je veux, des nuits, des jours, je vais me dépasser, me cramer les ailes, me sentir considérable, excessif, comme les astres, puissant, prendre ma place, face à l'autre, face à moi.
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Défi
EmAura .

Sans visage, ou plutôt sous cent mille visages,
D'une bienveillance sans faille,
d'un amour inconditionnel,
il observe sans agir,
nos sentiments, nos agissements, nos désirs les plus profonds, nos erreurs, nos entêtements...
Tentant de nous aiguiller,
de mettre sur notre route des "coïncidences", des sourires sauveurs de vie, des mélodies signifiantes, des mots symboliques, des rêves métaphoriques...
Parfois, il nous aide pour exaucer nos souhaits si ceux-ci sont en accord avec notre "soi", notre chemin, et que nous les manifestons assez fort.
Il reste là, apaisant, apportant un grain d'espoir dans les moments les plus noirs,
son empathie le poursuit,
dans nos retours et nos détours,
lorsque nous sommes perdus et éperdus.
Son rôle n'est pas de nous garder sur la route de la joie,
son rôle est simplement de nous accompagner,
de nous apporter des signes pour nous aiguiller comme un phare dans la pénombre, et nous montrer que rien n'est vain,
que tout sert à quelque chose,
l'apprentissage de la vie,
la douleur,
l'ardeur du bonheur,
la peur,
l'euphorie de l'expérience,
l'erreur...
Il nous pousse au confidences, pour nous délester de nos poids.
S'alléger pour mieux voler.
Il est là avec l'espérance de voir sur notre visage ce sourire béat,
humble,
honnête,
du quel il pourra déduire que nous avons saisi,
enfin,
que tout nous rapproche de plus en plus de ce que l'on est sans s'en douter.
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Défi
EmAura .
Ici, mon texte répondant à un défi dans lequel nous devions utiliser les mots "voie, voix, vois". Bonne lecture ;)
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