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Minette le chat de Rose a disparu. Tandis que celle-ci va tout faire pour la retrouver, le félin trouvera refuge chez quelqu'un qui permettra peut être à Rose de trouver plus que son chat...
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Points de vues changeant au fil des saisons
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Suite à la perte du feu, un homme de Néandertal part à la recherche du secret des flammes.
Au fil de son aventure il va apprivoiser un loup, rencontrer pleins de personnes qui vont lui permettre de trouver la manière de faire du feu, et finir par trouver sa place au sein de son clan
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Défi
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-Ça marche vraiment ce produit ?
-On ne m’en a dit que du bien.
Elle regarda le pharmacien. Il semblait être sorti directement du Seigneur des anneaux avec ses rides et sa longue barbe. C'était la première fois qu’elle entrait dans cette officine. Elle ne l’avait jamais remarqué auparavant. Elle paraissait figée dans le temps, avec ses bocaux d’herbes médicinales.
Adrianne n’en pouvait plus. Tout le monde au lycée la traitait de baleine. Hier en sport ses ‘camarades’ de classe s'étaient moqués quand elle avait fini son tour de piste bonne dernière, rouge et essoufflé. Elle avait à peine dormi la nuit précédente, en repensant à cette scène. Elle s'était dit qu’elle allait entrer dans la première officine venue pour faire quelque chose.
-Je n'ai jamais entendu parler de ce produit.
-Pourtant je vous assure qu’il est très efficace. Les regards sur vous changent du tout au tout.
-??
-De toute façon, c’est mon dernier flacon, je vous l'offre. Buvez le Complexus ce soir avant de vous coucher.
-En une prise ?
-Si besoin, vous pourrez toujours revenir.
-Très bien. Merci, au revoir
Elle sortit de la pharmacie. La journée fut tranquille et les cours passèrent rapidement. Elle dina avec ses parents, puis se retira dans sa chambre. Elle avait posé le flacon sur son bureau. Elle hésitait encore. Ce n’est pas que ses formes la dérangeaient, c'était plus le regard des autres comme l’avait dit le vieil apothicaire. Elle se décida, ouvrit la bouteille, huma et fit une grimace, mais but le contenu d’un trait. Elle ne sentit rien de particulier, à part une grande fatigue, probablement due à sa nuit quasi blanche de la veille. Elle se coucha, et s’endormit profondément.
Elle dormit d’une traite, et se réveilla toute fraiche le lendemain. Elle se sentait en pleine forme. Elle déjeuna seule, ses parents étaient déjà partis au travail. Tiens, ce n'était pas la même présentatrice météo ce matin. Elle était plutôt bien en chair. Adrianne pensa que c'était bien que pour une fois ce ne soit pas une miss France qui donne les températures du pays ! Elle finit son café, se regarda dans la glace, ne vit pas de changement et se dit que ce n'était pas en une nuit que son corps allait fondre, se prépara et sortit. Il faisait beau ce matin, et elle fit le trajet jusqu'au lycée à pied.
Quand elle arriva, elle trouva bien quelque chose de changé, mais elle n’arrivait pas à définir quoi. Peut-être parce que plusieurs personnes lui avaient dit bonjour. Ou parce qu'elle n’avait pas entendu de moquerie ou senti de regard ironique sur elle. Arrivée en classe, elle trouva que la plupart des filles avaient forci depuis hier. Elle eut même l'impression qu'un des joueurs de l'équipe de football la regardait, mais pas pour se moquer. Elle passa une très bonne journée. Il y a bien longtemps qu’elle n'était pas rentrée chez elle d’aussi bonne humeur. Elle s'arrêta chez le marchand de journaux, et s'arrêta net devant la une d’un magazine people. Miss France était ronde. Elle regarda d’autres magazines, et c'était partout pareil. Le mannequin en couverture de Elle ne faisait pas du XXS, mais du XXL. Elle eut un début de vertige. Le libraire lui proposa un verre d’eau, le remercia puis rentra chez elle.
Sa mère était déjà là. « Pour le diner, tu préfères pizza ou hamburger maison ce soir ? ». Nouveau vertige. Cela faisait des années que sa mère s'efforçait de lui faire manger de la salade verte et des carottes râpées nature. « Heu pizza ? ». Sa mère lui dit d’accord en l'embrassant et lui demanda si elle avait passé une bonne journée. Elle marmonna oui, mais elle avait oublié qu’elle avait une course à faire. Il fallait qu’elle retourne à la pharmacie.
« Mais que c’est-il passé ? ». Le vieillard la regarda avec un petit sourire.
-N’est-ce pas ce que vous vouliez ?
-Je voulais qu’on ne me traite plus de baleine !
-Est-ce que l'on vous a traité de baleine aujourd'hui ?
-Heu non.
-Je ne vous ai pas promis que vous alliez perdre du poids.
-Mais est-ce que cela va être permanent ?
-Est-ce que vous êtes heureuse ?
-Mais les autres ?
-Est-ce que les autres sont malheureux ?
-Il n'imagine même pas qu’hier encore à partir du 38 on était bon pour un régime avant d’aller à la plage.
-Merci
Elle sortit. Elle fit quelques pas et se retourna. La pharmacie avait le rideau baissé. Il y avait un panneau à louer, et l'enseigne semblait être à l’abandon. Elle mit son casque audio, hasard ou pas, la chanson fut « le premier jour du reste de ta vie » d'Étienne Daho. Adrianne sourit, et rentra, le cœur léger, manger une pizza avec ses parents.
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Les aventures du bus magiques sont de petites histoires que j'écris
pour mon fils de 3 ans.
Ce bus évolue dans un monde imaginaire, avec de petits animaux qui pourraient être en maternelle
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Défi
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L’Arche s’envola doucement. Noé s’approcha d’un hublot. Au loin, il vit des tornades commencer à dévaster les faubourgs. Elles soulevaient un sable qui colorait l’atmosphère d’un ocre inquiétant. Un dernier regard, et Noé emmena le vaisseau mettre en sureté un extrait d’humanité.
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Défi
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Il regarda sa messagerie. Rien. Cela faisait une maintenant une semaine que sa compagne ne lui avait pas laissé de mots doux. Elle devait se trouver avec celui qui était arrivé peu de temps auparavant. Son humeur devint aussi maussade que le ciel.
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Dans la ville mystérieuse de Sombreval, des événements étranges se produisent tous les 200 ans. Alyssa et Ethan, faisant partie des familles protectrices de la ville, découvrent leur destinée en tant que gardiens de Sombreval.
Lorsque Daniel, un nouvel élève énigmatique, essaie de les recruter dans son camp, Alyssa et Ethan refusent, déterminés à défendre leur ville aux côtés de leurs familles. Une bataille épique s'engage alors entre les deux camps rivaux.
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Défi
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Le canon du Smith et Wesson pointé vers moi me fit réfléchir. Le mal de tête qui m’embrumait depuis ce matin disparu comme par enchantement. Peut-être l’adrénaline. Ou la peur. Ou un peu des deux. Les ombres projetées par la clarté de la pleine lune ajoutaient au caractère oppressant de la scène.

Soudain, une détonation. Un éclair blanc déchire la nuit…
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Un auteur trouve une méthode pour remédier à son manque d'inspiration
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Défi
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Saisi par le froid de ce petit matin de décembre, je remonte mon col. Six heures quarante-cinq. Malgré un léger brouillard, je distingue encore la forme des collines qui nous entourent. Des colonnes de fumée, un peu plus loin, indiquent qu’un campement se situe probablement à un ou deux kilomètres, pas plus. Tout est calme. Même les oiseaux ne chantent plus. L’uniformité grisâtre du ciel alourdit l’atmosphère ambiante.
Je regarde à droite et à gauche. Je vois mes camarades. Quand ils respirent, de la buée se forme au contact de l’air. Pas un mot. Personne n’ose parler. Aucun d’entre nous n’a dormi cette nuit. Un mélange de peur et d’excitation. Nous nous remémorons les paroles de Legrand aux premières lueurs de l’aube. Nous devons tenir coute que coute. L’ennemi va nous assaillir. Des messagers nous ont prévenus que les Autrichiens avaient amorcé les manœuvres vers quatre heures. Ils ne vont pas tarder à nous arriver dessus.
Un grondement se fait entendre au loin. Le son s’amplifie. Aucun doute, dans quelques minutes, la bataille commencera. Les regards se fuient. Je ferme les yeux pour profiter des derniers instants de calme. Mon esprit s’envole immédiatement. Je me revois, débarquant à Boulogne-sur-Mer, deux ans auparavant…
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Comment un natif de l’Anjou a pu se retrouver ici ? Un simple concours de circonstances. Les gars d’un petit village des Mauges parti en virée à la ville. Une soirée à Cholet. Une personne sympathique qui offre à boire. Un sergent recruteur, mais nous ne l’apprendrons que plus (trop ?) tard. Il nous promet la gloire, l’aventure, l’argent, les filles, le prestige de l’uniforme. Il évite bien sûr de nous parler de l’enfer des champs de bataille, des horreurs de la guerre. Nous n’y songeons pas, mais rêvons à la vie meilleure qu’il nous fait miroiter. Une croix en bas d’un parchemin et nous voilà en route pour Boulogne-sur-Mer.
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En arrivant là-bas, nous vivons au sein d’un immense campement. Je n’avais jamais vu autant de personnes réunies. C’est complètement fou. Nous nous préparons à envahir l’Angleterre. Je me souvenais de ce jour d’aout 1804 où je l’aperçus pour la première fois. Napoléon. L’empereur de tous les Français. Une aura, un charisme incroyable. Nous étions prêts à le suivre au bout du monde. Et c’est ce que nous allions faire…
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Presque un an jour pour jour après avoir vu notre chef, nous partons. Non pas pour l’Angleterre, mais pour l’Allemagne. A marche forcée. Mais, galvanisés par la promesse de gloire, nous suivons aveuglément notre Empereur. Nous savons qu’avec notre courage, notre dévouement et son génie, nous pouvons renverser des montagnes.
Nous campons à côté du village de Telnitz, près d’Austerlitz. Le piège tendu par notre Petit Caporal est très simple. Faire croire à l’ennemie qu’ils sont en surnombre, et tenir coute que coute, en attendant Davout arrive après une marche de trente-six pour contrattaquer et prendre les armées de la Triple Alliance à revers. En attendant, nous devons résister, l’issue de la bataille dépend en partie de notre capacité à repousser les assauts de Kienmayer.
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Je rouvre les yeux. Un grand cri. Ils arrivent. C’est la troisième fois. Ils sont affaiblis. Probablement la dernière attaque avant que Davout ne lance son offensive. Nous hurlons tous d’une seule voix pour nous encourager. Nous levons nos fusils, et attendons les ordres.
Je sens un picotement dans la poitrine. Cette longue nuit à patienter et les deux premières vagues m’ont épuisé. Je baisse mon regard vers mon poitrail. Incrédule, je vois mon uniforme rougir. La fatigue m’envahit de plus en plus. Je lâche mon arme. Un voile se forme devant mes yeux. Bizarrement, je n’ai pas mal. Je tombe en arrière. J’ai l’impression que le temps s’est arrêté tellement ma chute ne semble jamais devoir cesser. Je ferme les paupières. Je me sens léger. Je me sens partir. Loin de mes camarades, loin du champ de bataille. Au cœur de mon Anjou natal. Verrais-je la fin de cette journée ? Dieu seul sait si je verrais briller le soleil d'Austerlitz.
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