La Plaine est une terre divisée par des guerres qui menacent l'équilibre. La Haute et la Basse cherchent à tout prix la victoire et les villes des régions sont en effervescence. Au centre de la Basse-Plaine, Stagj, une ville minière vit calmement loin du tumulte des combats. Et dans une petite auberge, Aléna. Une jeune fille de treize ans fraichement arrivée dans la région et qui devra voyager pour déjouer les complots qui s'orchestrent contre la Basse.

Sauvé ou être sauvé

Juste une tranche de vie de deux garçons.

Écrit il y a très longtemps quand les mots dans ma tête criaient trop fort.

Ps: effectivement les noms sont ceux d’un groupe de Kpop mais j’ai la flemme de les changer

Conte initiatique sur l'acceptation de soi et de son corps.

réponses au défi images et vous :)

A bord d’un avion en direction du Canada, un jeune homme, une grand-mère, un père de famille, une étudiante et une hôtesse de l’air vont partir pour un nouveau départ.

À l'horizon, le ciel est rouge comme le sang. Ou comme la sauce tomate, cela dépend du moment. Les étoiles brillent et les métérorites forment un jardin de caillou. Je me sens comme le Petit Poucet qui suit le chemin que les pierres ont tracé pour lui. Sauf que moi, je ne rentre pas à la maison, je vais découvrir l'univers. Notez que c'est quand même bien plus important.
Cela va faire bientôt trois ans que nous parcourons les astres à la recherche d'une nouvelle étoile. Astraléine, ou AP pour "astre perdu" comme on l'appelle sur le vaisseau. Il est vrai que nous ne l'avons même pas apercue, cette étoile. On nous a dit qu'elle existait et je n'ai pas demandé plus de precisions. Je suis quelqu'un qui aime l'aventure.
Je regarde ma montre. Il est temps d'aller faire le tri.
Je quitte la salle de Visualisation et me dirige habilement dans les couloirs du LASTRE. Mes pas me guident jusqu'à une porte blanche qui s'ouvre après un scan de mes yeux. Me voilà enfin dans la salle que l'on appelle la Mer.
Je tape sur quelques boutons qui apparaissent devant moi et les couleurs changent. Des boules lumineuses flottent devant mes yeux et j'attends qu'une seule se stabilise devant mon visage. Ma sphère a une couleur grise, signe qu'elle est presque surgargée. J'avais raison de venir faire du tri.
Je me connecte à la sphère par un long fil de pensées et commence à naviguer sur le ruisseau de mes souvenirs.
Des souvenirs de ma terre natale, de mes parents, des mes anciens amis, de mon premier amour.
Supprimé. Supprimé. Supprimé.
Pas de remords, il faut faire de la place pour les nouveaux, ceux que je vais me créer dans les prochaines années de ma vie.
J'ai un peu la tête qui tourne. Les effets secondaires de la suppression, qui s'estomperont bien assez vite.
Des souvenirs, il y en aura d'autres. Et puis ce n'est pas la première fois que je tente l'experience. On fini par s'habituer à ne plus faire de rêves.


Et si les souvenirs pouvaient être effacés à volonté ?

Juste un poème dans lequel j'ai transmis beaucoup de choses. Un lien avec d'autres de mes textes, avec mes émotions, avec ma vie.

La peur est une sempiternelle excuse

[artifice]

nom masculin singulier

Procédé de tromperie, ruse. Ce qui sert à déguiser, à tromper

Juste des chansons

"c'était ici, jour pour jour, qu'il l'avait rencontré."

Court récit de vie.

Là, où se meurent les âmes, Atropos regarde le fil d'or qu'elle va devoir couper. Une nouvelle vie qui s'arrête, un nouveau chemin sans issue. Elle retarde un peu le moment fatidique, celui qui détruira un peu plus son cœur. Un cœur déjà réduit en mille morceaux par des milliards de morts. Certains disent même qu'elle n'en a pas, de cœur, elle est seule à chercher encore au fond de son corps cet organe qui bat au ralenti.
Clotho, Lachelis et elle sont jumelles, mais elle parait des siècles plus vieille. Ses longs cheveux sont blancs et tressés dans son dos, ses mains sont fines et ridées, mais ses yeux brillent encore de cette petite flamme de vie qu'elle maintient allumée.
Atropos adore ses sœurs, mais après des siècles à vivre à leurs côtés, elle les connais assez pour savoir que cet amour n'est pas réciproque. Clotho qui crée les âmes, Lachelis qui tise leur destin et elle qui les détruit. Voilà le triste sort réservé aux déesses du destin.
Atropos, les yeux dans le vide, coupe le fil d'or placé devant elle. Voilà, c'est fait, et maintenant, c'est au tour de quelqu'un d'autre. Elle décide du destin des autres quand le sien est bloqué pour l'éternité. Qui a décidé de son destin à elle ?
Autrefois, elle est tombée amoureuse. Daphnée était une jeune fille pleine de vie, qui vivait au nord d'Athènes. Et puis il avait fallu qu'elle s'approche un peu trop près de la mer et le fil avait été coupé. Atropos n'avait pas pleuré ce jour-là. Comme elle n'avait jamais pleuré devant la mort. La mort, c'est pour les mortels, pas pour les dieux.
Elle savait que sa bien-aimée rejoindrait les âmes aux côtés des arbres de l'Olympe. Elle voyait son visage lorsqu'elle regardait les étoiles et entendait son rire dans le vent. Mais Atropos était celle qui détruit les âmes, elle ne pouvait s'attacher à personne. Attachez-vous, ô vivants, aux choses dont le cœur bat encore.