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de toujours
Immortels jusqu'à demain Amour océan Je m'accroche à ton corps Encore et encore Tes lèvres renferment l'univers Le monde s'est tu Ce soir le possible en continu... L'infinie douceur anéantit les horreurs.
inspiré de CALOGERO La fin de la fin du monde
https://www.youtube.com/watch?v=XfysUdxCZFU
inspiré de CALOGERO La fin de la fin du monde
https://www.youtube.com/watch?v=XfysUdxCZFU
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Défi
Se succèdent
Rien d'étonnant
Tu me regardes
Je me découvre
À mon déséquilibre s'oppose
Un dialogue incessant entre tes mains et ma peau
Que tu contrôles
Que je contrôle
Trop tôt pour tomber
Trop tard pour renoncer.
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Défi
4 heures ! A pied et bourré, bon pour la rime comme ils diraient sur Scribay. Obscurité totale. Zut ! Fallait que ce soit la nuit sans lumière pour les pétrels de Barau. J'dois picoler trois fois par an, c'est bien ma veine. Si je me souviens bien, c'est tout droit. J'me marre. Je tombe. J'me marre plus. Putain, j'ai mal. Je me relève et reprends mon ascension. J'arrive au bout du village. J'entends un chant. Sa pureté me dessaoule immédiatement. Que c'est beau ! La voix est grave, envoûtante. Séduit, j'avance. J'aperçois les lueurs des flammes des bougies au pied du Saint Expedit. Elles dansent autour d'une silhouette, mains levées vers le ciel. Je m'avance lentement. Je ne suis plus qu'à trois mètres de l'autel rouge. C'est une jeune femme. Elle porte une robe longue et fluide, d'une couleur que je ne connais pas, indescriptible, qui m'emplit. Je me sens entier, complet tel l'univers. Je ne suis pas étonné. C'est ici et là que je suis. Je sens des fragrances de vanille, d'orange, de musc, une exhalation orientale divine. Je tends la main. Un galet tombe de la paroi. L'inconnue se retourne. Sur son visage, se lisent peur et panique mais elle ne bouge pas. J'effleure son épaule. Elle semble absente, perdue. D'une voix à peine audible elle implore Saint Expédit, patron des causes désespérées. Je l'entends lui demander le chemin des mots qui aiment.
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Défi
Quelques pierres et la joie de l'avoir vu pousser. Un jardin fou l'entoure, il me fait signe au travers de la verrière. Cachée du monde et entourée d'herbes folles, de fleurs sauvages déposées par les oiseaux. Un vieux fauteuil où mon voisin vient, de temps en temps, écrire ou dessiner. Un tapis arménien rouge profond, indispensable à mon équilibre, ma racine-mémoire. Un canapé sous le puits de ciel étoilé où il m'arrive de dormir les nuits de balade, entre rêve, écriture, câlin, café et benjouin réunionnais, si cher à mon coeur. Des toiles vierges, adossées au mur de pierres, invites à la découverte de rencontres. Des couleurs, mes couleurs. Mon atelier, mon refuge, là où se mêlent désirs et surprises, sérénité et urgence.
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Défi
Que je t'aime toi! Oui toi qui me permet de faire ce qui me plaît!
M'étaler dans mon grand lit,
Déjeuner de fraises Tagada,
Retourner sous la couette et compter les éléphants verts,
Chanter faux sous la douche,
Regarder le téléphone sonner d'un air pas concerné,
Ecrire les mémoires de mon cartable à deux heures du mat,
Regarder la vaisselle s'empiler dans l'évier et lui dire "Pas envie, on verra ça demain",
Danser et danser encore,
Faire des grimaces devant le miroir,
Pleurer devant un film Rome Antique,
Manger des loukoums à la rose
Ecrire une lettre de rupture à tous les méchants pas beaux
Ecrire une lettre d'amour à mon futur amoureux
Buller dans un bonheur plus-que-parfait
Je pourrais continuer pendant des jours sans exagérer la liste de mes petits bonheurs. Tout ça pour dire que souvent la solitude moche, la grise, l'affreuse, je l'ai ressentie en compagnie.
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Défi
J'aime sa paume sur ma joue qui glisse et que je ne peux m'empêcher de baiser avec volupté. C'est comme embrasser un joli rêve.
Je n'aime pas cette situation qui le tient loin de moi dont ni lui ni moi ne sommes responsables. Quelle difficulté de vivre ce que l'on ne souhaite pas, subir, juste subir.
J'aime peindre la nuit, habillée de silence. Ressentir la plénitude à la signature de la toile.
Je n'aime pas ce creux lorsqu'il me quitte, cette nausée que je vais porter quelques heures et qui ressemble à un petit malheur.
J'aime ce lien profond, que je n'explique pas, que je goûte éperdument, cette sensation de bonheur vertigineux qui colore mon regard en bleu.
Je n'aime pas commencer les phrases par je n'aime pas, mon "je" aime.
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L'indicible parallèle D'une perpendiculaire perdue Au coin d'une rue L'invisible cercle des sentiments cachés dans l'inachevé C'est le dessin d'un impossible destin Et là-bas Quel que soit le chemin Le ciel est bleu La pensée fleurit L'oiseau vole et se pose sur une branche.
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Longtemps je t'ai écouté
Longtemps tu m'as enveloppée, emportée, consolée
Longtemps Bach, toi, ton violoncelle et moi
On ne se quittait plus
Je te gardais
Jalousement
Trésor d'humanité
Je te cachais
De mes connus ou inconnus
Un jour LA rencontre
Devant toi, le maître
Je n'ai pas voulu disparaître
Emotion orangée étoilée
Douceur de ton regard
Plus besoin de Bach
Pour entendre la couleur de tes yeux
Je me souviens
devant le grand escalier
des Champs-Elysées
Tu as caressé ma joue simplement
Et mes larmes te racontaient ma reconnaissance infinie
Envers le virtuose certainement
Envers l'homme que tu étais
Un homme debout défenseur de la liberté
Un homme, un musicien qui a embelli mon monde.
Merci Rostro, je t'aime.
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