Livia-Ramades
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Défi
On a faillit faire faillite !
Mon entreprise elle roulait du tonnerre, j'avais le meilleur associé du monde. Ça faisait une bonne dizaine d'années qu'on bossait à deux. On gérait les affaires à deux, on négociait et se battait à deux contre la concurrence. Ouais on peut dire que c'était la belle époque.
Un jour on a décidé d'agrandir notre entreprise, on a commencé par un employé et honnêtement il était plutôt rigoureux. Moi et mon associé on était fière de lui, clairement on s'est même demandé pourquoi on ne l'avait pas embauché avant. Bon c'est vrai, on avait pas encore un bon chiffre d'affaire, les bénéficies n'étaient pas super, mais ça vallait le coup. Alors on a décidé de changer de siège, et d'agrandir notre entreprise, mais on voulait quand même y aller doucement. Donc on a embauché un second employé.
Est-ce que vous pensez qu'un employé de plus était capable de mettre en péril ma collaboration avec mon associé ? De nous mener tout droit à la faillite ? Un employé de plus c'est quoi ?
On était une entreprise solide, on se battait pour la même chose : la renommée et la pérennité de nos affaires. Ouais, mais un employé de plus ça crée des tensions, qui remonte directement tout en haut de la hiérarchie. Surtout que lui il était un peu plus débrouillard dès le début et se permettait de prendre des initiatives et pas toujours les bonnes. On aurait dû se douter des conséquences futurs.
On a consacré toute notre attention sur cet employé, en donnant plus d'autonomie au premier. Tu penses, ils devaient être de mèche. Ça finit par faire un trou dans notre trésorerie, le chiffre d'affaire en à prit un coup, on a perdu des clients et des partenaires, du matériel, des dossiers, c'était le bordel. Mais on a tenu le coup, enfin on tiens toujours le coup, car on veut vraiment aller au bout et surtout putain c'est notre petite entreprise. Des années à la construire, des années de dur labeur.
On se dit que c'est un cap à passé, mais on hésite franchement à s'agrandir de peur de réitèrer l'expérience de ses dernières années. En plus on commence tout juste à s'adapter à notre nouvelle organisation interne.
Ouais ma petite entreprise, c'est toute ma vie, et je ferais tout pour qu'elle ait le meilleur dans le futur, quitte à calmer le jeu avec mon associé et mes employés. Donner plus de souplesse.
Et si je peux vous donner un conseil, ne vous reposer jamais sur votre associé, ne penser pas que le chiffre d'affaire et la pérennité sont assurés, ouais non, il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. C'est un travail de tout les jours et de longue haleine. Mais la réussite sera notre satisfaction à tous.
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Défi
Qu'est-ce que je n'inventerais pas pour passer une nuit avec toi ! Je n'ai jamais manqué d'ingéniosité et tu le sais.
Pour commencer, je me ferais belle pour que tu gardes cette image de moi, bien sûr je prendrais un appareil photo pour en garder une de toi. On ira où tu le voudras, car sans cette nuit on sait que tu ne le pourrais pas.
Tu me connais, je t'aurais écrit une longue lettre pour te la glisser entre les doigts, que tu la gardes pour la relire mille et une fois. Comme celle que j'ai faufilée autrefois près de toi. Mes "je t'aime", je te les dirais à haute voix. Oh oui, je profiterais de chaque seconde de cette nuit car je sais qu'elle sera unique et que je voudrais qu'elle dure à l'infini.
Je chercherais à arrêter le temps, à te garder auprès de moi. Je t'offrirais mes sourires, mais je sais déjà que je ne pourrais pas contenir mes larmes. Je te ferais rire avec mes péripéties, car il y a des choses qui ne changent pas.
Je te parlerais d'eux, car oh mon Dieu, je sais qu'ils aimeraient passer cette nuit avec toi. Je te parlerais surtout de lui. Je te dirais à quel point c'est devenu un homme merveilleux, à quel point tu peux être fière et que tu peux continuer à reposer en paix. Je te parlerais de l'homme de ta vie, qui sans toi, survie.
Je te demanderais des conseils, ton avis, et de me remettre du plomb dans mon esprit. Je t'embrasserais, te dirais encore que je t'aime. Je te dirais que cette salope, je l'ai renié à l'instant même où tu es parti.
On maudira encore le destin, mais on se souviendra de cette belle époque qu'étaient nos vies. Je te tiendrais la main jusqu'à la fin, non je te laisserais pas partir seule cette fois. Je graverais chaque trait de ton visage pour qu'après cette nuit rien ne l'efface.
Et avant que tu disparaisses de nouveau à tout jamais je te crierais : je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime jusqu'à ce que l'aube rompe le charme, nous rappel à l'ordre, et reprenne ton âme.
Rest in peace,
With all my love.
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Défi
D'aussi loin que je me souvienne, cela fait bien longtemps que j'ai posé mon stylo et ma feuille sur un coin de la table. J'ai pris le bloc note de mon téléphone, disponible à chaque instant du quotidien et le seul capable de suivre les caprices de mon inspiration.
Alors que certains se posent tranquillement derrière leur bureau pour la chercher ou tenter de l'écrire, moi je le fais dans des endroits insolites, car chaque seconde compte. Je suis ce que l'on appelle une névrosée de l'inspiration.
"Mais c'est génial !"
Tu parles... la realité m'échappe. Du temps qu'on ne rattrape pas avec les gens qu'on aime. Tandis que je vis une vie passionnante à travers mes personnages, j'en oublie la mienne, qui l'ai tout autant si ce n'est plus.
Pourquoi je ne fais pas front ?
Parce que j'ai plus de protagoniste qui se bouscule dans ma tête, que de chômeurs qui pointent à l'Anpe. C'est la crise !
Je pourrais être une putain de dealeuse d'inspi. "Si tu es en manque, fais-moi signe que je t'en file."
Imagine, Tony Montana a l'ère de Shakespeare, tragique et sombre à la fois.
Trois vies ne suffiraient pas à coucher le tiers de mon inspi. Tu sens la névrose qui me gagne petit à petit ?
Et puis, il y a cet homme.
Le seul à cet instant, capable de réaliser sans être jugé, les actes de mes histoires pitoyables, toujours plus tordues les unes que les autres.
Cet homme, je vais lui donner une vie sans pareille. Une seule vie, qui fera rougir la monotonie de tant d'autres. Il est unique alors il le mérite.
Je veux qu'il fasse rêver ceux qui liront son histoire, et ce n'est pas juste une question de physique, mais de personnalité. Il sera détestable et pourtant on se prendra de sympathie pour lui. Ouais, il y en a marre de ces gens parfaits qui peuplent nos romans. Je ne le suis pas, et il est hors de question qu'il le soit.
Il n'aura pas une histoire qui se termine bien, parce que dans la vie on morfle tous un jour, et que j'ai besoin de me défouler, vivre des émotions fortes et libérer la rage qui m'anime. Sois pas désolé pour lui, c'est dans la tragédie, qu'une morale se dessine.
Je vais lui donner la chance de rencontrer l'amour, car sans amour, putain, la vie est triste. Mais ce sera pas le genre à l'eau de rose... Non, une passion déchirante, celle qui laisse un goût amer, mais que tu revivrais mille fois si il le fallait.
Ouais, cet homme, j'esquisse déjà son passé, son présent et son futur. J'en pleurerais presque parce que même si dans les faits ce n'est pas le cas, bordel, sa vie ressemble à la mienne.
Je m'arrête là sinon, je vais me lancer dans un énième roman.
Livia.
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Défi
Oscar Wilde a dit : "les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais", alors je ne regrette qu'une seule chose, les folies inachevées dans mon sillage...
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Défi
Froid, ténébreux, imprévisible, indomptable et narquois sont des traits incontestables que je lui donnerais.
De l'humour, noir et subtil, avec une pointe de cynisme, juste pour le plaisir d'essuyer quelques répliques bien sanglantes qui me feront chavirer un peu plus vers ce chemin sinueux de sa découverte.
Il évoluerait fatalement dans un millieu sombre et impitoyable, qui ne laisse aucune place à l'indulgence et la tolérance. Il serait exempt de pitié, car c'est pour les faibles et que ce trait de caractère ne fait pas partit de son background sur mesure que je suis en train de peaufiner.
Il aurait une carrure à faire pâlir les beaux mâles qu'on voit dans les films d'actions, mais pas trop, le genre body builder c'est too much.
Il aurait des mains puissantes et meurtrieres, celles qui sucitent une envie dévorante d'être senties sur chaque centimètres carrés de la peau de n'importe quelle femme désireuse de vivre des passions intenses et éphémères.
Il aurait un regard qui impose le respect, et qui fait baisser ceux des autres sur son passage, sous fond de reverance impériale.
Ouais tu vois le genre de peronnage, qui me laisserait sans voix, sans foi et qui me ferait perdre mes moyens, mon arrogance et qui anéantirait cette prestance que je tiens tant à maintenir en toute occasion.
Il serait tout, sauf à l'image d'un idéal, mais il serait lui, unique et c'est ce qui ferait son charme implacable, oui il infiltrerait avec une aisance épuisante tout mon être et résister, ne rendrait que la chose plus excitante à ses yeux et exaspérante à mes yeux.
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Je choisis celui qui nous berce de notre naissance jusqu'à l'aube de notre dernière sentence. Pleurer de joie, d'amour, de tristesse, d'empathie, de rage... Les pleures guident les pas d'une vie, sur un rythme effréné, sur un tempo saccadé, c'est presque une douce ironie. Dans la solitude, comme la compagnie, par habitude, lassitude, ou par folie. Les pleures, les peurs, les malheureux, les peines de cœur, nos valeurs, nos humeurs, nos rancœurs.
Pleurer, mon exutoire, pleurer mon seul échappatoire. Je pleure pour libérer mes émotions, pour vibrer au rythme de mes passions. Je pleure parce que la vie est triste et belle à la fois, je pleure parce que j'ai encore la foi. Oui, si je devais choisir un mot pour résumer une vie, ma vie, je prendrais celui-ci.
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Un grand homme à dit "Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis". Cette phrase à prit tout son sens dans ma vie, le jour où tu m'as fais croire que tu étais mon ami. Le jour où j'ai compris la supercherie, je me suis alors demandé si c'était moi l'ennemi. Une remise en question inutile et sans raison.
J'aime à penser que c'est moi qui n'étais pas à la hauteur, j'aime à penser que c'est toi qui étais sans cœur. La vérité, j'crois simplement que tu m'as mal jugé, que moi je t'ai trop estimé. Parce que je suis authentique, parce que tu es pathétique, parce que toi et moi on est comme deux pôles. Tu as pas su me prêter ton épaule, quand ma vie s'est transformé en drame, alors que moi je te considérais comme une partie de moi, que tu étais presque devenu comme ma came.
C'est triste, car cette citation, malgré moi, à rythmé notre relation. Sauf que pour le coup c'était pas voulu, sauf que pour le coup j'aurais même préféré être cocu. Tu sens le malaise, c'est normale car la chute était vertigineuse depuis cette fausse falaise. Érigée par nos soins comme un doux songe, pourtant le chemin n'a rencontré que trahison et mensonge.
Ainsi va la vie, ainsi disparaissent les amis et naissent les ennemis.
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