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Fruysta

Aix.
Fruysta
~ Recueil de poèmes sur divers sujets ~
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Fruysta
Avez-vous déjà imaginé la Jeunesse se rebeller contre la Vieillesse et la Mort ?
L'intrépide Jeunesse qui tente de prendre le pouvoir, son indépendance et l'amour des hommes.
Venez assister à la rencontre entre les hommes et les trois entités que sont la Jeunesse, la Vieillesse et la Mort.


Genre : Théâtre contemporain
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Fruysta
Préquelles de la pièce : Nulle part ailleurs (C'est donc bien mieux de lire celle-ci en deuxième pour comprendre)

Nulle part ailleurs : Au commencement - Théâtre

Au commencement ils n'étaient que pensées.
Au commencement ils descendirent sur Terre pour nous rencontrer.
Neo, Marianne et Juliette arrivent dans notre monde sous des traits d'humains. Que peuvent bien faire la Mort, la Jeunesse et la Vieillesse pour se fondre parmi les hommes ?
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Fruysta
Deuxième recueil de poèmes.
Dans celui-ci je m'exerce à rester sur des temporalités différentes, elles seront indiquées par les titres des poèmes. De l'autobiographique à la fantaisie, ce recueil renferme tout ce qui peut bien me passer par la tête.
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Fruysta
~ Des pensées qui me traversent, des brefs moments de vie ~
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Fruysta
"_Miss ! Rentrez chez-vous, il fait déjà nuit, avais-je alerté une jeune passante de l'autre côté de la rue.

Elle avait hoché rapidement de la tête avec un air apeuré. Elle disparut dans une intersection.

_Dépêchez-vous, avant que Jack l’Éventreur ne vous attrape..."

Sujet principal : Jack l’Éventreur

J'ai imaginé une histoire autour des méfaits de ce fameux tueur en série avec son point de vue.
Beaucoup d'éléments viendront de la véritable affaire mais le personnage principal est de ma propre création.

[ATTENTION] Il y aura des scènes de torture avec détails ! [ATTENTION]
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Défi
Fruysta



Comment pourrais-je arrêter mon excitation ? La joie qui imprègne mon cœur ne peut que se taire. Aujourd'hui, je vais enfin pouvoir m'unir avec la personne que j'aime, ma moitié, mon promis. Notre amour pourra enfin se concrétiser avec la bague qu'il me passera au doigt. Cette promesse qu'il m'a faite aux premières aurores du matin.
Au lieu de m'éterniser au travail comme j'en ai l'habitude, je me précipite à notre domicile, me voyant déjà sauter dans ses bras. Mon sourire qui avait perduré toute la journée, me donne désormais des crampes aux joues. Je m'en fiche, je me dois de montrer au monde entier que je suis la femme la plus heureuse du monde.

Arrivée sur le perron, je souffle un peu pour reprendre contenance, ma main déjà posée sur la poignée. Je rentre, un pas après l'autre. La lumière est allumée dans tout l'appartement, des pétales de roses forment un chemin improvisé sur le sol. Je rougis par cette attention si romantique. Je te reconnais bien là, mon amour.
Je suis sur le point de t'appeler pour savoir où tu es pour enfin te serrer contre moi. Seulement, j'entends un bruit, minuscule bruit. Un gémissement ? Je sens que mes lèvres abaissent mon sourire. Quelque chose cloche, un mauvais pressentiment s'empare de mon esprit. Non, tout mais pas ça. Pitié. Par pitié.

Je dis ton nom en entrant dans notre chambre. Elle est totalement plongée dans le noir mais des bruits, ces satanés bruits en sortent. J'allume la lumière et je peux enfin voir. Un véritable cauchemar se produit devant mes yeux. Tu es au-dessus d'une autre, en train de la prendre. En m'entendant rentrer, vous hurlez tous les deux de surprise. Cette inconnue, prend rapidement ses affaires et s'enfuit en me bousculant, je n'ai même pas le temps d'analyser réellement son visage. Une pure chance pour elle.

Tu t'approches de moi, utilisant déjà tes fameux mots doux pour essayer de me contrôler. Les tremblements que produit mon corps n'ont pas l'air d'avoir de fin. Je sens alors ta main se poser sur mon épaule. C'est le geste de trop.
Ma main s'abat sur ton visage. Tu es surpris, je le vois au fond de tes yeux. Tu ne m'en croyais pas capable. Trop d'émotions me bouleversent, je suis complètement perdue. Pourtant il y a cette envie qui commence à germer au fond de moi, celle de te posséder.

Je ne fais même pas attention à ton cri de colère, tu es hors de toi. Non, ma colère est bien plus grande que la tienne, tu n'as pas idée...

Tu me tournes le dos, prévoyant déjà de t'enfuir ailleurs, emportant avec toi notre relation. Sans réfléchir un instant, j'attrape le vase à ma gauche, un de tes nombreux cadeaux. Le bruit que ton corps fait, quand tu t'évanouis après le coup que je viens de t'assener, redonne un souffle d'espoir à mon pauvre cœur.

Personne, ni même toi, pouvait m'empêcher d'accomplir ce que mon être désirait. Je t'ai attaché à ton fauteuil favori. J'ai bien dû mettre tout notre gros scotch sur tes poignets et chevilles. Cela en valait la peine.
Il ne te faut pas beaucoup de temps avant de reprendre connaissance. Dans ma main, je fais tourner mon nouveau jouet. Je l'ai trouvé dans le tiroir de la cuisine. Sa lame brille sous les néons de la salle à manger. L'effroi s'empare de toi chéri. Tu gesticules comme tu peux et m'ordonne de te relâcher. Sans attendre, le couteau se plante dans ta tendre chaire. J'ai visé la carotide. Je vois le sang s'écouler de la blessure que je viens de t'infliger. Des convulsions émanent de ton corps, je crois bien que tu ne ressens que de la peur en sentant la vie te quitter.
Il te fallut de longues minutes avant de rendre l'âme. Je n'ai pas détourné le regard une seule fois, je voulais imprégner dans mon esprit ce délicat moment. Je me décide de m'avancer vers toi quand je suis bien sûre que tu ne sois plus là. Je termine mon travail, une nouvelle lueur dans les yeux, un sourire terrifiant défigurant mon faciès


La police défonce la porte d'entrée, elle n'était pas fermée pourtant. Je crois bien que les voisins nous ont entendus nous amuser. Des agents nous entourent, nous pointant avec leurs armes. Ils me crient de lever les mains bien en l'air. J'abdique, dans mes mains se trouve ta tête ruisselante de ce liquide rouge et chaud. Je dis alors d'une voix enjouée : 
<< Je lui ai dit oui ! >>
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Défi
Fruysta


Quand je vois le ciel de ma fenêtre, je me dis que je pourrais m'en aller, loin d'ici. Si seulement...


Fausse idée. Fausse façon de vivre. On m'a toujours dit de rester dans cette chambre, mon univers, ma prison. De mon lit j'observe ce qui m'entoure. Mon bureau qui est enseveli de papiers, mes croquis, mes mots sans aucunes significations. Cette table qui accueille mes repas, mes jeux, mes pleurs. Cette porte,qui reste toujours fermée.


Je respire, mais pourquoi ?
Je rêve, mais pourquoi ?
J'existe, mais pourquoi ?...


Les jours passent, s'entrelacent. Depuis combien de temps n'ai-je pas entendu des paroles ? Une voix qui aurait le pouvoir de me sortir de cette solitude infinie.


Sans fermer les yeux, j'imagine le monde, celui qui m'entoure et que je ne connais pas.


Cette étendue d'eau, dont j'ai appris l'existence dans un des seuls livres que je possède, se nommant Océan. Elle serait d'une couleur bien plus sombre que le bleu du ciel. J'aimerais bien y plonger, me laisser emporter, puis couler dans ses profondeurs inexplorées.


J'ai peur, je tremble. Tout ce que je connais n'est autre que cette maudite chambre. Je tourne en rond entre ces murs qui entravent mes déplacements. Je contemple les nuages, avec leur apparence moelleuse, s'en allant au loin de moi. Ne pourraient-ils pas m'emmener avec eux ? Pour ainsi, pouvoir me pavaner dans les airs, sous le soleil ardant qui n'a jamais effleuré ma peau de porcelaine.

J'envie la vie que je ne pourrai jamais vivre. La vie que je façonne depuis mon enfance. La folie commence, doucement, à se faufiler dans mon esprit brisé. Mon cœur bat contre ma poitrine, battements qui ne cessent de resonner jusqu'à mes oreilles. Je voudrais qu'il cesse de fonctionner, pour que mes nuits soient plus tranquilles. Non, il continue, me narguant...


Je voudrais oublier d'exister. Tout simplement. Oublier.


Le jour se lève sur la planète Terre. J'ai passé ma nuit à essayer de briser cette vitre avec tout ce que j'avais. Je l'ai à peine fissurée, restant toujours une rempart. Je boue, je craque. Mes hurlements résonnent dans les couloirs de cette haute tour. Je les entends se propager dans tous ses recoins. D'autres cris se font entendre, autres que les miens. Ils sont puissants, désespérément puissants. Combien sommes-nous dans cet endroit ? Je ne suis pas la seule à être enfermée, prisonnière de ces personnes sans visage. Ô que ma peine est grande en comprenant que m'échapper restera une vague idée dans mon esprit. Personne ne peut s'en aller.


Attendre. Encore une fois, attendre. Attendre que ma fin vienne. L'espoir s'en est allé au gré du vent du mois de Mai. Oui, je ne suis qu'une petite parcelle d'un monde dépourvu d'empathie. Fuir m'est impossible, alors je me recouche dans mon lit. Je fixe le plafond, tandis qu'une larme coule avec lenteur sur ma joue.
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Défi
Fruysta

Derrière ma fenêtre, je peux contempler l'extérieur. Des flocons tombent avec lenteur sur les plaines de notre contrée. Au loin, je peux apercevoir les enfants du voisinage jouer dans cette neige d'un blanc immaculé. Je ne peux m'empêcher de lâcher un léger sourire en les regardant s'amuser. Des vieux souvenirs refont surface. La nostalgie est douce et non amère comme elle peut l'être le plus souvent.
Je m’assoie dans mon fauteuil qui est bien centré devant la fenêtre. Ma tasse de thé est encore fumante quand je me décide à prendre ma plume. Je gratte contre mon carnet quelques vers qui sont accompagnés par la chaleur de ma cheminée crépitante. J'ai mon plaid qui est bien mis sur mes frêles jambes. Je ne crains pas d'avoir froid avec tout ça. En buvant quelques gorgées de ma boisson, je ferme légèrement les yeux pour en apprécier d'autant plus ses saveurs fruitées.
Sans que je ne me rende compte, les heures passent. L'heure du repas est bientôt arrivée. De mon nid, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, des bruits de pas dans le vestibule. Mon fils déboule comme une fusée dans le salon, le visage encore rouge par le froid de l'hiver. Il saute sur mes genoux et me fait un énorme un câlin.

<< Je suis rentré Mam' !
_Bon retour mon chéri, tu t'es bien amusé dehors ?
_C'était génial ! Avec Léo nous avons fait un énorme bonhomme de neige ! Et avec les autres nous avons fait une bataille de boules de neiges. Et aussi...>>


Quand il est lancé il est impossible de l'arrêter. Je l'écoute alors avec attention, pouffant parfois à ses histoires. Nous mangeons un délicieux repas que nous avons préparé ensemble. Avec le ventre bien plein, j'ai mené mon petit jusqu'à son lit pour lui lire un conte de fée. Rapidement je vois ses petits yeux se fermer. Bien-sûr il lutte sans cesse pour pouvoir écouter la fin du récit. Seulement Morphée est bien plus puissant et réussit à le faire s'endormir. Du bout de mes doigts je remets en place une de ses mèches de cheveux. Je m'abaisse un peu pour pouvoir embrasser son front. Je lui souffle un dernier mot d'amour et je le laisse se faire bercer par de doux rêves.


C'est alors à mon tour de me mettre au lit. Je remonte bien haut ma couverture qui me tiendra chaud toute la nuit. Un bâillement sort de ma bouche, on dirait bien que je ne vais pas tarder à me faire emporter. Je jette un dernier coup d'œil au dehors, la neige continue toujours de tomber sur nos plaines, lentement. Cette vision me rassure, il y aura encore de la neige demain.
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Fruysta
[Texte court et humoristique]
Avez-vous déjà imaginé quelqu'un en train de commenter la survie d'un naufragé, moi oui !
(Forte inspiration du film de "la cabane dans les bois")
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Fruysta
[ATTENTION] Histoire avec des descriptions qui peuvent choquer les personnes sensibles. [ATTENTION]
Type : Nouvelle
Genre : Psychologique
Résumé : Un homme se réveille quelque part, il perd petit à petit les sens comme la vue et l’ouïe. Tout en étant coupé du monde, il va ressentir une présence, une présence meurtrière. Comment va-t-il réagir à cette situation ?
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Défi
Fruysta

4 décembre 1916, front de Verdun

Ma tendre Florence,


Je profite de cette courte pause pour vous écrire cette lettre à la lumière de ma lampe.
Des mois se sont écoulés depuis mon retour au front. Depuis la dernière lettre que j'ai pu vous envoyer, nous avons perdu Laurent, il est décédé de sa blessure du dernier assaut...Paix à son âme...Nous sommes cachés dans nos tranchés boueuses. Je vois parfois des rats passer près de nos pieds, ils sont un peu devenus comme des seconds compagnons, prenant un malin plaisir à grignoter nos seules couvertures, les vermines. Je ressens de la peur à chaque fois que je dois utiliser mon arme, cet objet de malheur. Malgré toutes ces conditions, nous continuons à tenir bon pour notre patrie et pour nos familles, pour vous tous.
Demain je me dois de mener mes hommes pour essayer de rentrer dans les défenses ennemies. Les chances sont bien insignifiantes face aux mitrailleuses adverses qui nous attendront de pied ferme.
Je suis terrifié, bien que je sois un homme je reste un être humain...Veuillez excuser mon écriture tremblotante, le froid ne m'aide pas à vous transmettre mes pensées. J'ai dû mal à sentir mes doigts qui tiennent avec peine mon crayon.
Je pense à vous tous les jours, à notre Louis qui doit avoir énormément grandit, ressemble-t-il à son père ? Je l'espère en tout cas. Je pense à notre maison que vous devez tenir avec une main de fer. Je pense à vos parents qui doivent vous rendre visite le plus possible. N'hésitez pas à les rejoindre, je ne souhaite pas que vous soyez plus longtemps seule pendant ces temps infâmes. Pour vous aider, demandez à mes parents, ils le feront avec plaisir.
Vous souvenez-vous de notre première rencontre ? Moi je m'en souviens. C'était au bord du ruisseau, celui qui se trouve au bord de notre village natal. Le soleil faisait briller votre belle chevelure et votre sourire resplendissait comme les étoiles dans le ciel. Votre beauté ne s'est pas évaporée, n'ayez crainte ma chère. J'ai eu beaucoup de chances de pouvoir épouser une telle femme. Je ne pourrais jamais assez remercier Dieu de vous avoir placé sur mon chemin.
Père me trouverait bien trop sensible s'il pouvait lire mes mots. Cependant je ne peux pas m'empêcher de rêver de vous, de votre douceur qui a toujours eu le pouvoir de m'amadouer. Votre voix me manque terriblement, la nuit, je l'imagine pour pouvoir me bercer, pour essayer d'oublier celui des obus.
Peut-être que ma vie va prendre fin demain, sur ces terres détruites par la main de l'homme. La terreur me prend, car l'idée de ne plus vous revoir me détruit. Je vous jure de combattre jusqu'à mon dernier soupir, je me dois de respecter la promesse que je vous ai faîte à mon départ. "Je vous promets de vous revenir".
Embrassez mille fois pour moi mes parents et d'autant plus pour notre petit garçon.
Je vous aime et ça pour toujours. Ne l'oubliez jamais, mon seul amour.

Franck, votre mari qui pense fort à vous.

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