accoudé à mon comptoir, j'observais l'homme qui venait d'entrer dans le café. Je ne l'avais jamais vu et son appanrence m'intriguais quelque peu : il n'avait vraisemblablement rien à faire dans ce quartier. Il avait une grande carrure et avait la taille d'un géant ce qui lui donnait une allure imposante. Son costume propablement taillé sur mesure et au prix exorbitant, nous laissait deviner sa richesse, tout comme ses cheveux, savamment coiffés en arrière et sa montre en or. Sa posture droite nous laissait deviner son arrogance, son orgueil et sa position dans la société. Son regard intense scrutait avec un certain dédain le monde autour de lui : c'était comme s'il faisait savoir au monde qu'il pouvait tout avoir s'il le voulait, qu'il pouvait nous dominer. Son visage ne montrait aucune expression et accentuait sa beauté sauvage. De là où j'était, je pouvait voir ses longs cils, ses lèvres faites pour sourire : Je savait que quand il le faisait, tout le monde tombait à ses pieds. Malgré cette allure intimidante, j'était sûr qu'il devait être un homme loyal, sûr de lui et peut-être bien généreux mais aussi exigeant avec lui-même et les autres, intelligent, impatient et plutôt impulsif.
-Powerfulhope

Longtemps je me suis couchée de bonne heure.
Et puis, tout à changé.
Tu es arrivé tel une tornade, mettant sens dessus dessous mes habitudes bien ancrées dans mon quotidien, ma vie organisée à la minute prés. Tu étais un nouveau souffle à ma vie, un souffle qui était le bienvenu. Tu m'étais précieux, j'avais si peur de te perdre que je n'en fermais pas l'oeil. Je passais mes nuits à t'observer sous toutes les coutures : ton nez un peu tordu, souvenir d'un jour de bagarre, qui te donnait pourtant un charme fou, tes pommettes saillantes, tes lèvres dont je connaissais parfaitement le goût et la douceur.
Longtemps je me suis couchée de bonne heure.
Et puis, tout a changé.

Peut-être puis-je encore espérer
voir ton visage s'éclairer
de la lumière du soleil
qui te va à merveille
Peut-être puis-je encore espérer
te voir m'aimer
avant de mourir
de ton regard animé
et ton magnifique sourire
Peut-être puis-je encore espérer
te savoir en bonne santé
volant comme une mésange
au milieu des anges