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Benjamin Murat

Narbonne.
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Je suis sur ce site dans l'optique de faire découvrir mon univers littéraire et de découvrir d'autres écrivains.
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œuvres
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Œuvres

Benjamin Murat
Deux siècles sont passés depuis l'unification du monde sur les cendres de l’ancien New York, alors qu’une ère glaciaire ait transformée la terre en décor gelé. Depuis, les rescapés du grand froid prospèrent dans cette cité titanesque, regroupant race et ethnie provenant des quatre coins de la planète, et aujourd’hui dans l’incapacité de s’échapper de cette prison de verre. L’homme a depuis évolué, et ses gènes lui ont attribué une nouvelle mutation, celle de l’anticipation. Pénétrer dans l’esprit d’un tiers personne est devenue une réalité qui fait défaut. Et à l’aube du vingt-troisième siècle, les trafics de drogue ainsi que la cybercriminalité se sont emparés de la ville, proliférant leurs affaires en toute quiétude.

Cleve Dunston, agent de la Division 6 (Section anti-drogue et criminalité anticipée), considéré comme un Bluer, faisant ainsi partit des rares individus dans l’incapacité d’anticipation, sera chargé d’enquêter sur l'assassinat de plusieurs ministres. L’attaque ayant eu lieu à la même heure, par le même tireur mais en trois lieux différents, le suspect semble lié à la société Enless Corp., qui permet le transfert de personnes en des projections holographiques. Toutefois, le Protocole 102 mis en place par l'entreprise rend impossible toute infraction lors d'un transfert.

Très vite, Cleve sera épaulé dans son enquête par une jeune femme, envoyée depuis le passé après s’être faite cryogénisée…


Transparence est mon premier roman. J'ai enfin terminé de l'écrire et après une première relecture je ne sais plus trop quoi en penser. Je ne sais pas si c'est le fait de trop l'avoir en tête, mais je doute sur la qualité d'écriture ainsi que sur l'histoire. Donc tous vos avis seront bon à prendre, et je vous en remercie par avance.

PS : si l'histoire vous plait, je publierai les prochains chapitres.
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Benjamin Murat

Les yeux du robot s'ouvrirent face à ceux du scientifique, puis se refermèrent et s'ouvrirent à nouveau dans un cliquetis, comme pour imiter un clignement d'yeux. Toutes les personnes présentes dans la pièce eurent un étonnement et un scepticisme quant au spectacle qui se donnait là, à 4h30 du matin, dans la salle de conférence du Professeur Bailey. Rares étaient ceux qui pensaient possible cette réalisation et la surprise fut encore plus intense pour son créateur, impatient de voir son œuvre racontée dans le monde. Demain, à la première heure, tous les journaux du pays s'arracheront le scoop et il se verra par conséquent recevoir le renom du scientifique le plus novateur dans son domaine, la robotique. Cette idée lui décrocha comme un rictus qu'il feinta de dissimuler avec son avant-bras, puis se releva et se tourna vers son public, toujours dans l'étonnement.
Le robot bougeait maintenant ses membres et agitait sa tête de gauche à droite comme pour se contempler. Ses gestes étaient étrangement semblables aux nôtres mais avec pour distinction ce manque d'habileté par à-coups lorsqu'il venait à changer de mouvements. Ses jambes bougèrent à leur tour. Il tenta un pas en avant mais perdit rapidement son équilibre et se raidit à nouveau. Dev Bailey posa une main sur l'épaule du robot en signe de reconnaissance. Il ne pût contenir son émotion d'avantage et laissa une larme couler sur sa joue écarlate. Les spectateurs étaient maintenant admiratifs de la scène.
Son apparence était vraisemblablement celle d'un humain, hormis son enveloppe d'une couleur pâle, quasi transparente. Les reflets des spots sur cette peau synthétique faisaient apparaître çà et là quelques circuits et on devinait l'emplacement des broches qui permettaient les mouvements de ses membres. Le reste de son corps comportait les attributs virils de ceux d'un homme ; la stature forte et dominante arborant une musculation parfaite et des traits forts au niveau du visage. S'il n'avait pas été une machine on aurait pu le soupçonner d'entretenir sa silhouette.
La foule se rapprocha de l'estrade où se déroulait l'action. Certains prirent quelques clichés, d'autres cherchaient à voir si tout était bien réel, authentique. Mais rien, aucune supercherie n'était décelée derrière cette démonstration futuriste. Dev sentit l'admiration de ses convives et s'en délectait. Aucune remarque passible ne venait à contredire son travail et ça suffisait à sa vantardise. Il prit à nouveau la parole afin de calmer l'agitation générale. Dans sa voix teintait une sorte d'étouffement rauque. Tout d'abord il précisa le nom de sa création, de son enfant. Il portait le nom de son compositeur préféré, Haydn, et se réjouissait d'un si bel hommage. Les gens applaudirent comme si cette révélation était la plus étonnante de la soirée. Puis, toujours dans l'euphorie il poursuivit avec des explications plus scientifiques. On entendait plus que des chuchotements dans la salle, étouffés par la voix granuleuse et confiante du professeur. Dans un contexte différent ses dires n'auraient pas eu autant d'impact qu'à ce jour. Rien ne semblait morne et insipide pour les auditeurs présents. Au contraire. Ils s'imprégnaient de ses paroles, s'en délectaient avec intérêt et buvaient chaque mot sans forcément en comprendre le schéma.
Sur un tableau il dessina plusieurs formes afin de faire comprendre l'emplacement des puces et composants, ainsi que leur utilité à l'intérieur de cet organisme. Il rajouta ensuite, à l'aide de feutres plus fins et d'une adresse remarquable des courbes ainsi que des pointillés entre chacune de ces lignes pour représenter les organes. Les formes étaient identiques à ceux des humains. Cette invention se voulait exploitable à des fins médicales, mais il ne s'attarda pas sur le sujet. L'ingénierie ne rentrait pas dans le cadre de la médecine, et Bailey s'obstina à parler de son œuvre. Mais il prit un court instant afin de constater l'intérêt de ses convives :
— Observez. Voyez ce que j'ai conçu. Ceci est mon œuvre. Le résultat d'un acharnement et le fruit de recherches qui m'auront causés bon nombre d'insomnies.
Certains rirent comme à une plaisanterie. Bailey continua sur le même ton :
— Le monde de demain est désormais à notre portée !
Les applaudissements reprirent. Bailey passa une main légère sur le crâne dégarnie de sa machine pour l'encourager à s'avancer. Le robot s'exécuta avec l'encouragement de son public. On sentait l'inquiétude sur son visage, une particularité chez ce nouveau type de robot ; la présence d'émotions. Il reste dur de déterminer si cela provient d'un astucieux postiche ou alors si ce sont là de vraies émotions caractérisées par une compréhension des attitudes d'autrui. L'environnement étant, il finit par placer une jambe devant l'autre, continua sur deux mètres et se tourna de profil. Les applaudissements déferlaient sans en interrompre le spectacle. Sa bouche s'entrouvrit légèrement, comme pour inspirer une bouffée d'air. Un son de très faible intensité en sortit. On reconnut vaguement un "O" prononcé avec un accent étranger. Il semblait s'étouffer mais Bailey l'encouragea en le fixant dans un hochement de tête. Le robot prononça plusieurs voyelles avant d'entreprendre de plus longs sons. Et très distinctement, comme un texte appris par chœur, un nouveau son se distingua du brouhaha général :
— Je... Suis...
Il provoqua une sorte de toux avant de reprendre avec de l'assurance :
— Je suis l'avenir !

Les applaudissements grondèrent. La salle entière prenait des clichés de la scène où se tenait Haydn, le visage dévoilé par les flashs dont on décelait un sourire.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Je déborde d'imagination et c'est le seul moyen que j'ai trouvé de me libérer de ce trop plein d'idées.
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