Tobias Martin
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de toujours
À l’aube de leur dixième année, Nathalie et Stéphane ont scellé un pacte pour garder leur amitié intacte. Mais vingt ans plus tard, les aléas de la vie rendent les choix et les promesses difficiles à tenir.
Cette nouvelle a été publiée en Ebook gratuit sur Kobo et Amazon.
https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/le-pacte-28
https://www.amazon.fr/dp/B07Q3NPNQ2
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Défi
— Maman, j’ai faim ! se lamente une petite voix derrière la porte.
— Papa et maman arrivent, deux minutes mon poussin. Mets-toi devant la télé en attendant.
— Je te dis que l’on n'y arrivera pas !
— Ne sois pas pessimiste pour une fois, Paul, force un peu !
— Tu es têtue comme une mule, je risque de te blesser !
— Mais non, je vais me cambrer plus, je suis sûre que ça va rentrer tout seul !
— Toi et tes envies, je te jure !
— Attends je vais prendre une autre position pour voir !
— Cela ne changera rien, je te dis. C’est une question de taille !
— Mmmhh... mais pousse, bon sang !
— Tu veux que je demande à Dora de nous aider !
— Ah non, je ne veux pas que notre fille voit ça ! Toute l’école va le savoir après.
— Je suis sûr que d’un coup d’œil, elle te dirait que ce n’est pas possible.
— A cinq ans, c’est ridicule !
— Oui, hé bien pour l’instant, c’est toi qui est ridicule dans cette position !
— Tu n’as pas toujours dit ça, mon cœur.
— Question de circonstance et d’ambiance peut-être !
— Allez, j’en ai trop envie, on tente une dernière fois !
— Il faut vraiment que tu acceptes la vérité.
— Jamais ! Pousse encore !
— Désolé, Marie, rends-toi à l’évidence. Les pantalons en 36, c’est mort !
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Défi
— Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
— On ne sait pas trop professeur, un gnourf, je dirais.
— On l’a trouvé dans un cratère, plus bas dans la vallée, dit le deuxième homme.
— Un gnourf ? Et vous l’avez scanné avant de ramener cette… chose au camp de base ?
— Ah, parce qu’il fallait la scanner en plus ?
— Non, mais vous plaisantez ? Nous sommes sur une planète inconnue, avant de faire quoi que ce soit, vous devez tout passer au scanner ! Sans le savoir, vous êtes déjà porteur de je ne sais quelle bactérie mortelle qui nous tuera tous !
— Je vous rappelle que Gurt et moi ne sommes pas des scientifiques ; notre boulot c’est l’entretien des moteurs à protons, pas de chasser des bestioles.
— Mais alors… pourquoi l’avez-vous appelé gnourf ?
— C’est le cri qu’elle a poussé quand on l’a capturée : gnourf, gnourf, dit l’homme hilare imitant sa prise.
La bête commença à s’agiter, massive et couverte d’un long poil vert qui descendait jusqu’au sol, elle mesurait environ deux mètres cinquante de haut et semblait avoir six pattes. Dans cette masse difforme, rien n’indiquait où était l’avant de l’arrière ni si elle possédait une tête ou quelque chose s’en rapprochant.
— Éloignez-moi ça du camp et allez prendre une douche décontaminante avant de reprendre votre poste. Je vais programmer les bots pour stériliser la zone et scanner cette chose, ensuite on la dissèquera pour analyse.
Les deux hommes équipés de leurs lances électriques repoussèrent l’animal qui gémit de plus belle. En réaction trois tentacules surgirent et attrapèrent le tortionnaire le plus près. En une fraction de seconde, il disparut dans sa fourrure dans un gargouillis lugubre. Gurt épouvanté jeta son arme et détala en hurlant vers le vaisseau.
Le professeur Dintal sentit la colère monter en lui. Ces idiots venaient polluer son spécimen. Au moment d’appuyer sur le bouton d’alerte, il vit le ciel s’obscurcir, mais n’eut pas le temps d’en comprendre la cause. Une patte géante de plusieurs mètres l’écrasa comme un insecte avec la moitié du campement.
Expédition de reconnaissance, 45e jour, exploration de la sixième planète habitable d’Alpha du Centaure. Note du capitaine :
Les mamans gnourfs sont potentiellement dangereuses si on touche à leur progéniture.
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Défi
Viens que je te croque ma toute belle
saupoudrer ton corps de caresses
soit mon sucre d’orge, mon éternelle
Laisse-moi te vénérer, tendre déesse
À ton contact mon envie grandit
furieux besoin de ta friandise
de sublimer tes sens endormis
déguster l’objet de ma convoitise
Je veux goûter ta peau brûlante,
te savourer d’une bouche affamée
telle une guimauve tendre et fondante
pour un court moment d’éternité
mutine, ouvre-toi comme une fleur
sur tes lèvres offertes et interdites
mais déjà en moi monte ce bonheur
souvenir de nos nombreux coïts
Je veux boire le miel en ton calice
profiter encore de ses fragrances
gourmande liqueur comme un délice
qui nous amènera à la délivrance
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