Astrid Wells
Les plus lues
de toujours
Résumé :
La première fois que j’ai rencontré Shayane, c’était à l’anniversaire de mon ex. Aucun souvenir. J’étais torchée.
La deuxième fois, je sortais faire des courses et j’en avais plein le cul. Cliché : On s’est bousculées.
Elle m’a reconnue, elle se souvenait même de mon prénom, « Alix ». Et elle m’a souri.
Mon cœur a pris feu. Et mon cerveau a fondu.
J'ai voulu faire bonne impression.
Quand tu vis au RSA, que t’es séropositive, et que t’arrondis tes fins de mois en taillant des pipes, bon courage.
D'habitude je m'en carre de ce qu'on pense de moi.
Mais elle est cheffe d'entreprise, loue un appartement à Paris, et prend soin de son apparence. J’habite en HLM dans le 93, et passe ma vie en joggo.
Heureusement, je suis une meuf déter.
Cette histoire, c’est celle de ma galère pour gagner son cœur. Et celle des papillons qui brûlent quand elle me touche.
Note d'intention :
Comme dirait Shrek : « Les oignons ont des couches et toi t’en tiens une. »
Si on accepte de passer outre la première couche de l’oignon d’Alix, son côté brute de décoffrage, elle nous laisse une place aux côtés des gens qu’elle aime. Elle nous transporte dans son quotidien, nous fait rencontrer sa meilleure amie, ses voisins, celle qui fait battre son cœur, son rival.
Malgré son franc-parler et son humour cynique, Alix est sensible et profondément humaine. Ce personnage, qui ne coche pas les cases attendues par la société, réussit à parler de résilience et de vulnérabilité, de mensonges et de confiance, mais surtout de peur du rejet et d’amour.
La romance, genre mal aimé par excellence, nous offre des morceaux de cœur. Critiquée pour ses clichés, elle traite pourtant d’un sentiment universel. Écrire une romance saphique, c’est faire le choix de raconter nos histoires effacées, encore trop absentes de la littérature française. C’est aussi parler des amours au pluriel. De celui d’une amie, d’un frère, d’un parent, d’un papi.
La tranche de vie, elle, nous offre de petits bouts d’existence. Elle met un coup de projecteur sur le quotidien, de façon plus crue que d’ordinaire. Sans les filtres que la littérature exige souvent, mais sans tomber dans le voyeurisme.
Romance (pas) clichée est un roman féministe qui se propose d’aborder des thèmes secondaires difficiles, comme le travail du sexe, le VIH, la stigmatisation, la guérison, sans tomber dans le pathos.
Le pari de ce roman est de traduire le sentiment amoureux en utilisant un langage pensé-écrit, vif, vide de fioritures, mais pas vidé de toute substance. Le lecteur ouvrira probablement le dictionnaire : pour chercher des mots d’argot.
Si Alix concluait ce laïus, elle vous dirait probablement :
« Au pire, lisez, nan ? »
La première fois que j’ai rencontré Shayane, c’était à l’anniversaire de mon ex. Aucun souvenir. J’étais torchée.
La deuxième fois, je sortais faire des courses et j’en avais plein le cul. Cliché : On s’est bousculées.
Elle m’a reconnue, elle se souvenait même de mon prénom, « Alix ». Et elle m’a souri.
Mon cœur a pris feu. Et mon cerveau a fondu.
J'ai voulu faire bonne impression.
Quand tu vis au RSA, que t’es séropositive, et que t’arrondis tes fins de mois en taillant des pipes, bon courage.
D'habitude je m'en carre de ce qu'on pense de moi.
Mais elle est cheffe d'entreprise, loue un appartement à Paris, et prend soin de son apparence. J’habite en HLM dans le 93, et passe ma vie en joggo.
Heureusement, je suis une meuf déter.
Cette histoire, c’est celle de ma galère pour gagner son cœur. Et celle des papillons qui brûlent quand elle me touche.
Note d'intention :
Comme dirait Shrek : « Les oignons ont des couches et toi t’en tiens une. »
Si on accepte de passer outre la première couche de l’oignon d’Alix, son côté brute de décoffrage, elle nous laisse une place aux côtés des gens qu’elle aime. Elle nous transporte dans son quotidien, nous fait rencontrer sa meilleure amie, ses voisins, celle qui fait battre son cœur, son rival.
Malgré son franc-parler et son humour cynique, Alix est sensible et profondément humaine. Ce personnage, qui ne coche pas les cases attendues par la société, réussit à parler de résilience et de vulnérabilité, de mensonges et de confiance, mais surtout de peur du rejet et d’amour.
La romance, genre mal aimé par excellence, nous offre des morceaux de cœur. Critiquée pour ses clichés, elle traite pourtant d’un sentiment universel. Écrire une romance saphique, c’est faire le choix de raconter nos histoires effacées, encore trop absentes de la littérature française. C’est aussi parler des amours au pluriel. De celui d’une amie, d’un frère, d’un parent, d’un papi.
La tranche de vie, elle, nous offre de petits bouts d’existence. Elle met un coup de projecteur sur le quotidien, de façon plus crue que d’ordinaire. Sans les filtres que la littérature exige souvent, mais sans tomber dans le voyeurisme.
Romance (pas) clichée est un roman féministe qui se propose d’aborder des thèmes secondaires difficiles, comme le travail du sexe, le VIH, la stigmatisation, la guérison, sans tomber dans le pathos.
Le pari de ce roman est de traduire le sentiment amoureux en utilisant un langage pensé-écrit, vif, vide de fioritures, mais pas vidé de toute substance. Le lecteur ouvrira probablement le dictionnaire : pour chercher des mots d’argot.
Si Alix concluait ce laïus, elle vous dirait probablement :
« Au pire, lisez, nan ? »
8
6
0
12
Vous êtes arrivé à la fin