Deux vampires devant se marier, des actes horribles et un narrateur damné ! Entrez dans le piège d'une histoire sans vérité, vous allez danser dans les ténèbres de l'Abomination.

L'arme qu'est la folie peut grandir la petitesse d'un esprit.

Une flopée de petite histoires, trouvez celle qui vous appelle, il y en aura sûrement une pour vous.

Un riche noble va devenir le tuteur d'une singulière petite fille. Leur cohabitation rythmée par le mystère, la petite fille devenue une beauté rare et un homme en proie à des sentiments immoraux. Entre passion et manipulation, cette histoire tirera sur les ficelles de ses marionnettes.

 Cette belle photographie avait été froissée, laissée à l'abandon. Je l'ai ramassée à l'abord d'un chemin, il pleuvait ce jour-là.
 La foule se pressait sur le pavé mouillé, la pluie enveloppait tous les sons, aucun bruit ne pouvait survivre à cette pluie. Je m'accrochais à mon parapluie, frissonnant de froid dans ma robe qui n'était plus de saison. Je marchais tête baissée, évitant les flaques d'eau pour ne pas tremper mes souliers.
 Mes yeux croisèrent soudain une boule de papier toute chiffonnée. C'est alors que je la ramassai pour aller la jeter quand je me rendis compte qu'il s'agissait d'une photographie. Je la dépliai soigneusement, la pluie l'avait rendue un peu flasque.
 Je fus frappée par la beauté de cette photographie, un jeune homme y posait. Tout autour de lui n'était qu'obscurité, il était seul dans le noir et il en ressortait lumineux. Ses cheveux encadraient son visage. Il souriait, mais aucune joie ne se devinait dans ses yeux. Il semblait si triste, si seul. Le temps était suspendu. La photographie m'invitait dans son univers, nous étions seules, elle et moi, entourées par la pluie assourdissante. Cette photographie était magnifique.
 Je la ramenai chez moi, au sec. Elle était très abîmée. La personne qui s'en était débarrassée aussi salement, je lui en voulais sans même la connaître. Je voulais réparer cette image, lui redonner de l'éclat.
 Je la défroissai délicatement, je la repassai même, afin que la chaleur lui fasse reprendre sa forme d'origine. Je retouchais du bout de mes pinceaux les endroits où la couleur était partie. Une fois que j'eue fais tout mon possible pour lui rendre son apparence d'antan, il restait quand même des marques indélébiles. A jamais cette photo sera marquée, cela fait partie de son histoire, c'est ce qui la rend unique au monde. Elle était pour moi, un cadeau apporté par la pluie. Mon image.

Poème en prose sur un rôle que vous connaissez tous.

 Je vais vous poser une simple question : Qu’êtes-vous ?
 Dans ce monde dans lequel vous vivez et évoluez, vous est destiné un rôle. Vous devenez quelque chose et cette chose vous la faites progresser ou régresser tout le long de votre vie. Plusieurs choix s’offrent à vous et vous devenez quelqu’un, ainsi va la vie.
 Je me pose une simple question : Que suis-je ?
 Rien.
 Attendez ! Je ne cherche pas le moins du monde à me dénigrer ou autre idiotie du genre, je suis rien, pas je NE suis rien car je le suis.
 Je ne suis ni un humain, ni une personne, ni un monstre, ni un dieu… Je suis rien. Ou plus exactement je suis tout. Rien est tout et tout est rien. Je suis donc « un tout » et « rien ».
 J’ai l’apparence d’un humain de sexe féminin mais je peux mentalement devenir un parfait garçon et choisir le caractère de ce garçon. J’ai l’humanité dans la tête, je deviens ce que je veux à volonté. Cela reviendrait à dire que je n’ai aucune personnalité et si j’en ai une fois possédé une, elle doit être ensevelie par les autres. 
 Je vais dans plusieurs mondes, je n’appartiens à aucun. Je suis dans tous les mondes en même temps.
 Je suis rien. Je peux voler mais je ne suis pas un ange, je peux posséder mais je ne suis pas un démon. J’aime le goût du sang mais je ne suis pas un vampire, je suis une jeune pucelle et je suis une succube, j’ai la jeunesse éternelle et pourtant je suis une vieille femme mourante, je vois tout et pourtant je suis aveugle. Je ne possède ni mère ni père pourtant je suis née en enfer, au paradis, en mer, dans un lit… Je suis vivante et morte.
 Je suis une femme enceinte et un squelette, je suis la jolie jeune fille et l’hideuse sorcière. Je suis vous dès l’instant où vous croisez mon regard.
 Et maintenant que je suis tout cela, je fais quoi ? Mes sentiments sont contrefaits, le cœur qui bat dans ma poitrine est juste le tic-tac d’une montre qui me rappelle mon temps.
 En réalité j’ai la réponse à la question :
 Je suis la forme qu’on pris les souvenirs de tous ces mondes, de toutes ses vies, de tout. Je suis la cristallisation du passé, présent et futur, du néant et du commencement.
 Je suis rien, et bientôt toi.

Réponse à un défi dont j'ai oublié le nom.

Le rêve, cette contrée magnifique où j'ai fais une rencontre heureuse, celle de mon compagnon d'illusion.

Réponse au défi objet

Je suis une sorcière qui se prend pour une truite.
blop blop

Relever son propre défi, sa vision et cristalliser ce moment qui s'échappe bien trop vite.