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Esprit_samourai
Les plus lues
de toujours
Aux temps immémoriaux, il n’y avait rien. Sont arrivés les dieux : puissants et nombreux ils ont façonné la planète bleue connue sous le nom de « Terre ». Au sixième siècle de notre ère, une bataille a eu lieu, dont nos bardes et nos ménestrels chantent encore les louanges : la bataille de Camlann, là où le roi de Logres et de la Bretagne, Arthur Pendragon s’est battu. Celle-ci fut perdue et entraina la chute de Camelot, ainsi que le déclin des créatures magiques, désormais invisible. Dans ce contexte sans magie, un monde froid naquit de ses cendres. Ces histoires devinrent des légendes, puis des mythes avec le temps.
Dans une ville du Royaume d'Angleterre, un vieil homme, courbé, portant une coule grise et muni d'une sacoche, marchait lentement dans les rues pavées. Son visage ridé témoignait de nombreuses années de vie et d'expérience, ses yeux perçants semblaient scruter attentivement tout ce qui l'entourait. Cependant, cet environnement lui paraissait trop agité, si peu familier, lui-même ayant pour habitude d’être solitaire et de se recueillir en silence pour penser et prier. Un funeste événement venait frapper ce faubourg situé près du pays du dragon rouge.
C’était au temps d’une bataille pas si lointaine. Le sang s’était répandu dans ces plaines vertes et ces montagnes. Armé de son épée et de sa couronne, celui qu’on appelle Edouard Ier s’est battu ; Sa foi était grande et a triomphé.
Le moine ne comprit la raison de cet émoi que lorsqu’un crieur public clama : « Oyez Oyez ! Une fille de Satan va être mise à mort, le feu purifiera son âme souillée par la marque du malin. Venez assister à la mort de la responsable de vos malheurs ! » Il s’approcha de l’endroit où se préparait la purification de la fille du malin.
Une femme, couverte de boue et ligotée. Elle avança vers sa mort, résignée, baissant la tête. Marmonnant un chant, un filament de sang coulait du long de ses bras. Le moine fut choqué par sa peau qui avait été arraché seulement à la moitié du visage. Les os de sa mâchoire étaient visibles. Il lui manquait des doigts fraîchement coupés. Pourtant, on continuait de lui lancer des cailloux :
-Brûlez-la ! elle a tué mes moutons.
- Elle est responsable de la mort de ma fille !
- C’est elle qui a empoisonné l’eau du puits !
- Tu as noyé mon frère et mon bébé de huit mois !
- Je l’ai vue, elle a mangé ses victimes !
Un noble se racla la gorge et dit : Agnès, fille de Charles, coupable de sorcellerie. Dans sa maison, elle avait caché des enfants pour se nourrir de leur sang.
Une femme, vêtue d’une manière rustique, bouscula la foule enragée et se précipita devant, sa coiffe recouvrait ses cheveux blancs :
- Ne pas la tuez pas ! C’est ma fille, s’il vous plait mon seigneur ! J’exécuterai tous vos désirs, s’il le faut, je me sacrifierai… s’exclama-t-elle en s’écroulant au sol.
- Ne pensez-vous pas que votre fille a commis l’irréparable en commettant un pêcher envers notre seigneur à tous ?
- C’est ma fille, je veux lui dire que je souviendrai toujours du soleil brumeux de sa naissance, dix-sept ans, dix-sept ans, déjà… s’écroulant à nouveau au sol.
Le regard détourné, la mère pleurait en entendant le crépitement du feu couvert par les cris de sa fille.
Celui-ci reprit son chemin et s’arrêta pour manger dans une aubergé située à la lisière d’une forêt. Pourquoi une auberge se trouvait-elle en dehors de la ville se demanda-t-il. Son insigne était un cerf plaqué or, une richesse certaine de l’établissement.
Il pénétra dans l’auberge. Rapidement, il vit que cet établissement n’était fréquenté que par des voyageurs d’après les différents accents. Au coin de la fenêtre, un homme possédait une épée. Ses oreilles ne supportaient pas ce bruit, et son odorat ne supportait pas la bière. Pour ainsi dire ce moine, ne supportait pas grand monde. Au comptoir, le gérant adressait la parole à un autre homme, petit, barbu et massif. Le religieux remarqua son accent particulier. De toute sa vie, il n’avait entendu un accent rocailleux comme celui-ci. Dès que cet étrange homme déguerpit, il s’avança.
-Bonsoir, monsieur. Je chercherai une chambre déclara-t-il en enlevant sa capuche.
L’homme lui demanda son nom ainsi qu’une pièce d’or. Le vieillard affirma s’appeler John en rechignant à donner sa pièce. « La chambre onze » fit le patron d’un ton sec.
Mécontent, il trouva une table près de l’escalier et il interpella une serveuse en lui demandant quand le repas serait prêt. Celle-ci ne portait qu’un simple morceau de tissu lui servant de vêtement Elle ne prenait pas soin de ses cheveux noirs, mi-longs et ébouriffés. Sous ses yeux bleus, étaient visible des cernes montrant un manque de sommeil.
- Mon père, que venez-vous faire dans ce trou à rats ? s’exclama-t-elle en souriant.
Il répondit humblement qu’il était à la recherche d’une aventure et saisit l’occasion pour la questionner à propos d’étranges phénomènes. Elle lui souffla : « Monsieur, si cela peut satisfaire votre curiosité. Chaque nuit dans cette auberge, tard dans la nuit, un étrange bruit se produit. Ce bruit est sourd et aigu. »
Avant de manger le ragoût de légumes, il récita : « Seigneur, bénissez la nourriture que nous allons prendre. Que ta grâce se répande en nos cœurs. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.» Le ragoût n’était qu’un simple potage de courgettes sans saveur. Il le mangea agacé, se leva pour monter à l’étage. Il ouvrit la porte, sa déception fut grande lorsqu’il vit un lit miteux. Le drap qui lui servait de couverture était troué. Le feu de la bougie éclairait trop peu, il souffla pour plonger la pièce dans l’obscurité.
Exactement comme la serveuse le lui avait prédit, un bruit soudain se fit entendre tard dans la nuit. Il se leva rapidement et alluma la lanterne qu’on lui avait fourni. Il jeta un coup d’œil dehors : personne.
Le couloir était sombre, la seule source de lumière provenait de sa lanterne. Il descendit lentement les marches, une par une. A sa grande surprise, il découvrit un enfant les bras pleins de pains, de pommes et de poires. Le vieillard lui dit de ne pas bouger. Le garçon n’obéit pas et le bouscula, ce qui entraina une chute. Le temps qu’il puisse se relever, l’enfant avait déjà pris la fuite. Un homme s’empressa de descendre les escaliers, et s’exclama :
- Le vent m’a murmuré votre venue. Allez-vous bien ? Enchanté, Emerys, fils de Taliesin.
-John, fils de George. Votre accent, vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ? Cymry ? J’y suis allé dans ma jeunesse, je tiens à y retourner avant de mourir. Vous ne me croirez sans doute jamais mais je suis à la recherche d’une aventure : similaire à celle que j’ai vécu dans ma jeunesse.
- En effet, je suis originaire de Cymru . Là-bas, les rivières chantent. Les arbres marmonnent des secrets à ceux capables de comprendre ce langage. Vous êtes reliés à chaque chose foulant cette terre. Qu’est-ce que votre vue a recueillie avant ma venue ?
John savait pertinemment que le bruit ne venait pas de l’enfant mais déclama : « Vous m’en voyez navré, c’était un enfant volant des pommes pour la subsistance de sa famille »
- Mon frère, vous vous moquez de moi. Un enfant affamé ne fait pas autant de vacarme. A moins que vous craigniez ce qui se cache derrière ce bruit.
- Je vous souhaite une bonne fortune sur vous et votre famille.
Il remonta se coucher, ce bruit l’obséda durant une majeure partie de la nuit. Quand il se réveilla, le soleil était haut dans le ciel. John reprit sa sacoche et partit manger son petit déjeuner. « Amen » fit-il avant de manger son pain.
- Emerys, nous nous sommes rencontrés hier fit-il en s’asseyant.
- Bonjour, n’oubliez pas de prier Dieu avant de manger.
- Oui-oui bien sûr, Amen. fit-il en dévorant le pain à pleines dents. Je décèle dans vos yeux une envie d’en savoir plus. Que diriez-vous qu’on trouve l’origine de ce bruit, ensemble.
- je crains que je ne doive vous laisser, je me dois d’avancer dans mon aventure. Ce n’est pas ce que je recherche durant ce pèlerinage, passez une bonne journée.
Une fois terminé, il partit de l’auberge et reprit son périple. Cette fois, il quitta ce lieu-dit pour de bon.
La ville était entourée par une forêt. Il randonna durant de nombreuses heures, tout en faisant des pauses indispensables vu son grand âge. Heureusement, il y avait un chemin pour se repérer mais la forêt était dense, sous aucun prétexte, il ne devait quitter le sentier. Il fit une nouvelle pause pour déguster un morceau de fromage. La nuit tombait alors qu’il était toujours au plus profond de la forêt. Entre les cimes, le ciel était magnifique, dégagé. On pouvait voir des milliers d’étoiles. La pleine lune éclairait le sentier. Observant ce spectacle de la nature des heures durant, il ne se rendit pas compte que c’était déjà l’aube. Le rouge éclatant éclairait la forêt. Il continua son voyage en quête d’aventure. Deux jours plus tard, entre la pluie et le beau temps, son voyage arriva à son terme d’une manière inattendue.
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Dans la forêt calédonienne, en l’an 1213 :
On dit qu’il y a longtemps, une femme vivait dans les entrailles de ces bois comme les ténèbres qui se seraient logés dans une lumière la plus pure. Rejetée, elle était. En ce temps, les racines des pins étaient profondes et les cimes étaient grandes. L’ombre qui recouvrait ce lieu l’étouffait, lui disait de partir, ce qu’elle ne fit pas. Elle se munit d’une hache, mais avant celle qu’on nomma Alice concocta une potion ; versa ce liquide sur cet arbre. Dès lors, la légende raconte que ce pin se vida de son essence et ses frères pleurèrent sa disparition durant des siècles.
Avec ces troncs, l’exilée marqua son territoire, ceux-ci servirent de fondations et elle profita de la clémence de l’été en construisant un toit de chaume. Elle avait bâti ce qu’on appelle un cottage à l’heure où j’écris ces lignes. Alice résidait dans une seule pièce, à gauche, elle avait placé son atelier de potion à la fois médicinale ou venimeuse. Sur la droite se trouvait son lit fait en peau de loup qu’elle avait empoisonnée dans leur sommeil.
Dans la pénombre, à côté de la table, se cachait son familier. Celui-ci ne s’exprimait pas, ses yeux globuleux observait sa chevelure rousse lorsqu’elle était de dos. Chose étrange, il refusait toute eau et repas chaud, le seul aliment qu’il acceptait : le lapin.
Ses yeux avaient rarement gouté au soleil, il le considérait avec haine. Malgré cette faible constitution, la nuit annonçait une balade sous les pins, éclairé par la lune, qui au contraire le considérait avec respect. Par-dessous tout, il aimait écouter le bruit du ruisseau et rentrait en rampant comme toujours.
Rien ne se passa durant les trois hivers, personne ne vint les déranger. C’est alors que dans un blizzard de l’hiver 1216, une rencontre inattendue se fit.
Hiver- 23 novembre 1216 :
Cet hiver fut marqué par un blizzard, le cruel hiver avait déversé sa colère profonde sur les hommes. Une tempête du bord du monde, là où on gèle et meurt si on quitte le refuge. Voilà ce que c’était. Cependant, ce jour-là Alice se réchauffait et entendit du bruit. Elle crut halluciner et être sujette à une maladie. Le bruit s’intensifia, cela ressemblait fortement à quelqu’un de perdu, cherchant un abri. « Impossible » se disait-elle, pourtant les coups s’intensifiaient. Entre ces coups et le blizzard, elle distingua un aboiement.
Alice entrouvrit la porte, « un loup ? » s’étonna-t-elle. Ce loup gris n’était que la première de ses surprises. Son regard baissé, elle vit un homme à l’agonie, il ne semblait pas être adapté à cet environnement : Un simple capuchon recouvrait son corps, pas de fourrure. Dans ses crocs, il tenait fermement un bâton, qui à son extrémité, était symbolisé par un cerf. Elle laissa rentrer le loup, qui se prélassa près de son familier, contrairement à lui, il était sur la défensive. Elle posa le sac de voyage de cet étrange homme près de son lit avant de le porter.
« Ce loup est dangereux, il n’est pas ordinaire » songea-t-elle, se tenant à l’écart de celui-ci. Malgré cette pensée, elle s’attela à aider cet homme dans ces temps difficiles. Il était frêle mais poilu. Alice s’interrogea grandement, comment une personne de cette constitution a-t-elle bravée ce temps. Ce n’était pas le moment pour les questions, il était entre deux mondes. Elle prépara un remède pour le réchauffer et fit effet. Ce qui arriva ce jour-là fut un miracle car en moins d’une heure il se réveilla. Avant qu’elle ne pût s’émerveiller, l’homme dit :
— Toi Alice la sorcière, je te remercie. Cette ancienne amie m’a à nouveau privée de ses substances malgré la présence de Bleizh. Il m’a sauvé me menant jusqu’à vous. Je suis Myrddin, fit-il en clamant son nom et se leva en prenant ses affaires.
— Votre loup ? protesta-t-elle, comment vous a-t-il mené à ma demeure ? Pourquoi connaissez mon nom ? Vous ont-ils mené à moi, reculez ! S’exclama-t-elle en l’agrippant.
Sans flancher d’un cil, il rétorqua :
— Je ne suis qu’un vagabond, votre demeure n’est qu’une étape sur ma route. Je suis reconnaissant de votre hospitalité mais je me dois de reprendre la route.
Perturbée, elle dit :
— Comment comptez-vous survivre dans cette violente nature ?! Regardez-vous ! Seulement un capuchon.
— Je m’en excuse, c’était trop tôt, je partirai à l’arrivée du printemps. Il m’arrive de mélanger les phrases avant qu’elles aient lieues.
Perplexe, une fois encore, elle demanda :
— Que voulez-vous dire ? s’exclama-t-elle en reculant, qui êtes-vous ?
Tout d’un coup l’homme se mit à rigoler. A ce moment-là, il n’est pas clair pourquoi cet homme rigola.
« Pourquoi » Lâcha Alice
L’homme du nom de Myrddin n’avait que faire que de sa présence, il observait la créature et celle-ci le regardait avec ses yeux globuleux.
Il lui marmonna, à son hauteur :
— De la terre nous naissons
Bon ou mauvais
Un nom doit être donné
Malgré ces mots prononcés de manière sereine. Au fond de lui, l’homme ne pardonnait pas à Alice cet acte impardonnable et la colère ne tarda pas à se faire ressentir. Il clama que même les bannis du monde reçoivent un nom, les pires maux ont un nom mais cette « Créature » coincée au fond d’un cottage a été nommée Créature. En effet, c’était son nom et chaque être vivant mérite un nom qui lui correspond. Un nom est ce qui façonne un être, sans lui il n’est qu’un métal qui attend d’être forgé.
D’un regard incitant, il demanda :
— Où l’avez-vous trouvé ? Je sais qu’il vient d’en haut. Fit-il en levant la tête, Avez-vous déjà observée l’immensité de l’espace ? Tu es loin de chez toi, n’est-ce pas ?
— Qui êtes-vous ? fit-elle d’un ton déterminée.
Calmé, il répondit :
— Je vous l’ai dit. Je suis Myrddin, ni plus ni moins.
— Vous êtes têtu, cet échange ne nous mènera à rien, soupira-t-elle. Je vais vous le dire mais je n’oublie pas ma question, elle reste dans un coin de ma tête. Tout commença lors d’une cueillette de champignons quelques hivers auparavant. C’était la nuit et je vis dans le ciel : un météore. Curieuse, je courus jusqu’au cratère. Surprise, j’ai trouvé cette créature d’un autre monde. Depuis ce jour, je l’ai recueillie. Il se cache dans la pénombre et ne s’hydrate pas.
Myrddin se remit encore à son niveau, les yeux dans les yeux :
— Bonjour toi, l’infinité de l’espace a dû te faire peur. Tu es la seule personne que je ne comprenne pas : Moi, parlant les langues de ce monde. Avant de se connaitre, que dirais-tu de te donner un nom ? Je te propose : Arthur. C’est un hommage à un vieil ami, juste et sage.
Ce jour froid et étrange naquit un nouveau nom, il n’était plus défini par sa fonction. Il lui fit répéter Arthur lettre par lettre et lui dit : « C’est ton nom à partir d’aujourd’hui ».
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C'était un jour de croissant de lune, je regardais les humains faire leur films. Et un jour, un homme est arrivé et m'a proposé de bosser avec lui. J'ai accepté. Depuis ce jour, je m'occupe de l'intro des films de cette boite.
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-Bonjour, bienvenue à tous et à toutes. Je suis Esprit_Samourai, votre créateur. On m'a remonté qu'il y avait des problèmes en interne. Qui est le coupable ? dis-je en fixant intancément Myrddin, Arthur, John, Clara, Emerys et Peter. Faites avancer l'accusé numéro un. Décrivez-le, Maitre, pas d'entourloupe cette fois !
-Très bien. Myrddin, vous êtes un druide vieux de plusieurs millié.... Oups, c'est un spoil ça.
- Ben bravo. Bon continue sinon on va y passer la journée.
- Très bien, Myrddin, tu es proche de la nature, meilleur ami d'Arthur et tu ne peux pas t'empêcher d'aider les autres ainsi de résoudres des mystères. dit-il, mais s'arrêta pour me parler, eh Esprit_Samourai, aider les autres, je sais très à qui tu fais référence. Pourquoi tu n'as pas demandé à cet énergumène de s'occuper de cette affaire.
- Tu sais très bien que dans les personnages objectifs, c'est-à-dire, qui ne font pas parti de mon univers. Ce sont des personnages comme toi qui doivent juger mes personnages. Et tu sais comment est le docteur, sutout sa 11ème incarnation. Elle aurait fait un discours beacoup trop long.
-Oui, bien-sûr ! Mais après cette réunion, tu me laisses redevenir le premier ministre de la Grande Bretagne. J'étais bien dans mon Empire.
-Je sais que t'adore tuer des gens mais c'est pas le sujet, t'ira discuter avec la boule de poils de John, vous êtes fait pour vous entendre, continue.
-Je dois rappeler les faits qui se sont déroulés, l'auteur ici présent, a été accusé de " plume faible" et de... C'est tout je crois. Myrddin qu'étiez-vous en train de faire au moment des faits
- j'étais,comme à mon habitude, en train de parler avec James, un personnage que vous avez réécrit à toutes les sauces si vous voulez mon avis. Il se sens seul depuis que vous avez abandonné son histoire. Sachez que j'étais dans la forêt de brocéliandre.
- C'est tout ? Arthur suivant. Très bien ! Vous êtes l'ami le plus proche de Myrddin dans le récit actuel et vous êtes un vieillard squelitique copié sur, non inspiré de Gollum. Votre alibi dit le maitre.
- Je n'ai pas bien entendu, pouvez-vous répéter, je suis un peu dur d'oreille.
Il répéta sa phrase en le lui criant dans l'oreille, ce qui était désagrable à voir, surtout à entendre pour nos tympans.
- Ah oui, j'étais sur ma planète d'origine, un endroit où ses habitants sont sous terre, auquel l'auteur a pensé en voyant la couverture de germinal.
-Eh ! Comment tu sais ça ? Je suis votre créateur et vous n'êtes pas sensés savoir qui se passe dans ma tête.
- Justement, quand tu nous créés, les portes de ton esprits se sont ouverts à nous.
- Pourquoi ? Pourquoi j'ai fait ça ? Bon, John,c'est à ton tour.
Le maitre prit la parole : " John, meutrier de l'abbé Peter, j'aime bien, je peux aller boire un verre avec lui ? Je continue, a recheché une aventure fit-il en retournant vers moi, Eh ! Arrête de t'inspirer de mon ennemi jurer, j'en peux plus, je me casse.
- Il a raison dit Peter qui quitta la pièce à son tour.
Seul Myrddin resta me tenir compagnie, c'est toujours comme ça à la fin, il est là dans toutes mes histoires et j'espère l'étoffer encore plus. Au final, c'est comme un ami.
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Le temps est quelque chose de très compliqué lorsque que vous êtes un voyageur temporel. Vous devez le garder intact, enfin c’est ce qu’ils disent. Qui, me direz-vous ? Ceux qui sont partout et personne à la fois. A un coin de rue, vous vous sentez observé, ce sont eux. Lorsque vous êtes tout seul le soir, une ombre est toujours derrière vous, ce sont eux. Comment leur échapper ? On ne peut pas. L’être humain ne peut pas s’enfuir de la mort, là c’est pareil. Ils vont bientôt me trouver, je dois abréger mon introduction, toi qui m’écoutes. Je ne sais pas d’où tu ne viens ni qui tu es mais je vais te raconter mon histoire, celle de John Smith, le jour où le temps s’est mis à dérégler et un paradoxe à fait que le passé, le présent et le futur de l’Humanité se déroule au même moment.
Cela commence à Londres en 2012, l’année des JO, mon époque, elle me manque. Je regardais tranquillement la télé, Sherlock de Steven Moffat. Tu sais l’épisode où il combat Moriarty sur le toit. Tout d’un coup, plus d’électricité et le sol commence à trembler. Mon premier réflexe, appeler le service qui gère l’électricité, rien. Je suis allé dehors pour voir ce qu’il se passait, des grandes failles dans le ciel et un Ptérodactyle sorti d’une des failles, faisant un cri stridant, ce n’est pas beau à voir, ça fait du bruit ces créatures. Désolé, je reprends. Londres était en flamme, il y avait l’armée d’Alexandre le grand et des soldats venus du futur, détruisant tout sur leur passage. Ils étaient des humains croisés génétiquement avec des dinosaures. Je fus emmené au chef des reptiliens, c’est comme ça qu’ils s’appellent, je n’y peux rien. Leur chef avait une tête de T-REX avec un corps recouvert d’écailles. Le pire était ses bras, courts comme ceux du Roi des dinosaures. Il me dit : « Je suis le dragon, quel est ton nom ? »
John Smith répondit-je, puis-je partir, il me reste des pâtes à finir. Je m’en vais tranquillement sans vous poser de problème, vous voyez que je ne suis pas armé. Il rétorqua que j’étais son nouveau jouet, animal de compagnie, tous les mots pour dire que j’étais sous son contrôle. Je lui ai demandé où est-ce qu’il m’emmenait, on traversait un long couloir. Au bout de celui-ci, il prit la pose du méchant et raconta que l’univers était en train de s’effacer parce que quelqu’un a merdé avec le temps, le temps est en train de mourir me dit-il. Naturellement, j’ai vu ce qu’il s’est passé donc j’ai hoché de la tête pour dire que j’étais d’accord. Crédule, je demande quel est le plan ? Il m’assomma puis me jeta dans une faille, pas n’importe laquelle. Celle où tout a commencée, Pays de Galles au 5ème siècle.
Je réapparus dans une forêt, écrasé par un sanglier qui cassa mon téléphone. Je me suis réveillé au plein milieu d’un campement, un roux m’adressa la parole et je n’ai rien compris, il parlait une autre langue, le Gallois, je suppose. J’ai juste retenu qu’il avait d’étranges tatouages au niveau de son torse. Une autre chose, il était tout seul et soigna ma blessure. Au début, j’étais désorienté et craignais ce nouvel environnement. D’une vie bien réglée à regarder la télé, je me retrouvai au milieu de nulle part dans une époque que je ne connaissais pas. Je lui dessinai un point d’interrogation : il ne comprit pas. Je fis le croquis d’un portail montrant que j’étais tombé dedans : là non plus, il ne comprit pas. A la fin de la journée, nous n’avions pas réussi à communiquer.
Le lendemain matin, nous levèrent le campement et partirent vers le nord ou plutôt je l’ai suivi comme un chien, craignant de perdre sa trace. Nous avons fait une étrange découverte durant cette balade en forêt. Cette partie reculée, rasée, le bruit des forges et de grosses tours faites de métal arborant une bannière rouge de l’URSS, un marteau et une faucille. Ce lieu grouillait de soldats. Au milieu de ce quartier général, il y avait une grande tour noire, surplombant les autres. Si tu te poses la question, oui nous avons été attrapés et l’homme dont je ne connais même pas le nom, s’est battu contre eux et s’est fait abattre d’une balle.
Je fus conduis à leur chef. J’ai été moi-même surpris de voir Staline, secrétaire général du comité central du Parti communiste de l’URSS selon son titre officiel qui devrait être remplacé par « Boucher du Goulag ». J’ai été surpris de savoir qu’il parlait Anglais. Je lui ai donné mon nom. Sa deuxième question était : « De quelle époque viens-tu ? » Ma réponse était brève, « 2012, dites-moi comment vous vous êtes retrouvés ici ? Vous n’avez pas la technologie, quoique moi non plus, pas ma faute, j’ai été poussé dans une faille »
Il me répondit ceci : « Tu viens donc du futur. Connais-tu un moissonneur ? Nous sommes venus ici par une faille et nous étendons les frontières de ma Patrie ».
Je lui fis comprendre que je ne connaissais pas de moissonneur, et qu’il détruisait le passé, qu’il devrait laisser ce lieu en paix avec la révolution industrielle. Il donna l’ordre de me jeter au cachot. Des heures passèrent ou quelques minutes. Je ne suis pas très patient.
J’étais sur le point de m’endormir lorsque qu’un homme fut jeté à côté de moi. Il parlait très vite, des mots savants sur des sujets qui me dépassent. Il se présenta comme Damien, un voyageur du temps. Il me demanda de l’aider à le détacher, les gardes ayant oublié de me ligoter. Ne cherchez pas à comprendre. Il appuya sur des touches de son appareil fixé à son poignet et il prit ma main.
La seconde d’après, je n’étais plus au Pays de Galles. Je me suis retrouvé dans un monde en ruine où l’atmosphère était toxique. En plus, les tremblements de terre étaient fréquents. Par habitude, j’ai voulu regarder le ciel. Il était sombre car les étoiles avaient brulé. Il ne restait que l’obscurité. Notre randonnée dura des heures, des jours. La mort nous guettait. Un jour, dans cette obscurité, une dernière lueur d’espoir apparut : un complexe militaire. Nous avons pu boire et manger jusqu’à ne plus pouvoir. Il me dit qu’on devrait se dépêcher parce qu’ils arrivent.
Il réactiva sa machine, au moment de se téléporter. Quelque chose s’approchait de nous. Nous nous sommes retrouvés sur une planète déserte, en train de s’écrouler sur elle-même. Il retira sa machine de son poignet, cassée. Il se désintégra sous mes yeux. Je me mis à courir mais courir où ? Il ne restait rien.
A bout de souffle, j’ai trouvé une station de radio, abandonnée depuis longtemps. J’ai fermé la porte et ramassais une cassette. C’est de là où je vous parle actuellement. Je ne sais pas ce qui va m’arriver. C’était l’histoire de ma vie. J’entends la porte s’ouvrir, ils arrivent, sont-ils humains ? Extraterrestres ? Une …
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