J.
Les plus lues
de toujours
Merci à tous ceux qui m'ont aidée à trouver un titre à ce poème !
16
29
0
0
Défi
Quel présent sera le tien ?
Choisis bien, choisis bien...
Tant de possibilités
Comment ne pas s'égarer ?
Quelle porte pousseras-tu ?
De quel destin te pareras-tu ?
Il t'attend, il est temps, je te le dis
L'horreur féconde, l'absence de vie,
Le bonheur pur, l'encens de paix,
Ouvre une porte et les dés sont jetés.
6
9
0
0
Défi
Dans ma main se froisse le pétale d'une rose
Que tu m'as déposée lorsque tu es parti
Fanée depuis hier, elle tire une mine morose
Fâchée contre toi, je jure et te maudis
Dans mon coeur se meurt un pâle destin
Une aventure que j'avais rêvée à tes côtés
La tête enfouie tout au creux de mes mains
Mon oreiller est trempé de mes larmes salées
Dans ma maison résonne l'absence de tes pas
Remplacés par la plainte timide de mon violon
Mélancolie me hante lorsque tu n'es plus là
Les jours se montrent impitoyablement longs
7
8
2
0
C'est lorsque je suis seule que le masque s'effondre
Que les milliers de morceaux s'écrasent dans l'ombre
Me voilà ne revêtant rien de plus que moi-même
Ne cherchant plus à cacher ni mes peurs ni mes peines
Et dans le miroir mon regard en émoi
Observe avec horreur mes humeurs à l'étroit
4
10
0
0
Défi
Mille reflets de soleil dansent à la surface,
Jouant avec les couleurs des nombreux habitants.
Mille couleurs et mille formes se déplacent
Fascinant les hommes depuis l'aube des temps.
Mille temps sont racontés par les marins,
Chantant la brise légère et la tempête déchaînée.
Mille tempêtes tranchent les flots azurins,
Engloutissant les navires de malheureux aventuriers.
Mille navires dorment dans les eaux profondes,
Donnant vie aux légendes de trésors perdus.
Mille trésors gisent dans toutes les mers du monde,
Attirant les hommes dans des abysses inconnus.
3
6
0
0
J'ai été déçue par tant de belles lumières
Qui ont fini par s'éteindre sans prévenir
Que j'ai décidé de sceller mes paupières
Pour tout le reste de mon avenir
Je me condamne à une tragique vie dans le noir
Parfois je distingue des ombres qui valsent
L'ennui me gagne dans cet épais brouillard
Et peu à peu le doute se met en place
Dans la sombre prison que j'ai moi-même érigée
Je repense à toutes les images auxquelles j'ai dit adieu
Soudain une lueur bleutée commence à scintiller
Je veux résister mais ça y est, j'ouvre les yeux.
4
2
0
0
Défi
Puisque sans me prévenir tu as fait de la mer ta tombe
Transformant nos tristes aux revoirs en un cruel adieu
Je ne puis plus t’imaginer autrement qu’odieux,
Vois la solitude dans laquelle sans toi je sombre.
Tous les jours au bord de l’eau, je guettais ton retour,
Inlassablement, jusqu’à la nuit tombée je t’attendais.
Maintenant, seule dans mon lit, je me mets à rêver
Qu’à l'horizon plat et droit, j’aperçois tes contours.
Je me suis montrée naïve, oui je voulais croire
Que dans la nuit tu traçerais un chemin jusqu’à moi,
Mais voilà encore un soir où je reste dans le froid
Et la lueur du phare ne suffit plus à nourrir mes espoirs.
8
9
0
0
Une goutte, une goutte de plus, translucide
Une simple mais cruelle goutte de vide
Pour me rappeler encore une fois mon échec
Mouillant mes pieds que je peine à garder au sec
Elle vient s’ajouter aux millions de larmes que j’ai,
Désespérée de trouver ma valeur, versées
Son arrivée dans cette mer d’eau salée chamboule
Et par ses ondes produit une puissante houle
Comme chaque fois elle se ternit pour disparaître
Ramenant le calme dans cet esprit terrestre
Et puis te voilà à mes côtés prenant ma peine
M’enlaçant, cette tristesse tu la fais tienne
Cette larme nouvelle qui glisse sur ta peau à présent
Elle roule et elle coule avec un air menaçant
Une goutte, une goutte de plus, translucide
Une simple et banale goutte de vide
Et puis la mer déborde.
11
11
0
1
Défi
Dans leurs regards fallacieux naissent les jugements,
Et leurs bouches sont semblables à des brasiers ardents
Lorsqu'elles crachent, haineuses, des mots de sang.
Une poignée de main sincère en cache une autre qui ment,
Tandis que s'enchaînent les hypocrisies, indéfiniment.
Et lorsqu'il n'est pas de victoire acquise dignement
Il faut tricher pour gagner, et mentir même sous serment.
Mais qu'adviendra-t-il de nous dans vingt ou dans trente ans,
Quand à force de poignarder les autres de nos ricanements
L'on finira par tuer l'humanité retranchée au dedans ?
6
8
0
0
Défi
Dans le recoin sombre, elle se sentait enhavie de tristesse. Se remémorant les événements, elle se revoyait dans le rayon de la supérette.
Lorsqu'il avait posé les yeux sur elle, elle s'était sentie si spéciale. Ce soir-là, enfin son tour était arrivé, elle était l'élue. L'homme l'avait achetée, elle devait donc être importante à ses yeux. Arrivé à son domicile, l'homme s'était empressé de la décapsuler et d'avaler son contenu goulûment, avidement. Mais déjà elle était terminée, elle ne contenait plus une seule goutte. Alors, il l'avait regardée avec dégoût, et cela l'avait profondément blessée. Une minute auparavant, elle avait lu du désir dans son regard et cette étincelle s'était à présent éteinte.
D'un grand coup de bras, il l'avait balancée dans un coin de son appartement, où elle était tombée sur un tas de cadavres de verres délaissés. Elle se sentait si vide et pourtant si pleine de tristesse, trahie par cet homme qui l'avait consommée sans modération puis oubliée comme toutes les autres. Elle observa ses camarades, leur mine éteinte et leur enveloppe fracturée par toutes les nouvelles venues qui leur étaient tombées dessus. Un grand désespoir l'envahit et elle ferma les yeux sur cet effrayant spectacle.
3
3
0
1
Si jamais des idées de titre vous viennent, je suis preneuse, et ce petit poème resté sans titre trop longtemps vous remercie également :)
7
6
0
1
Inspiré par la phrase de la page d'accueil de Google Scholar, les sources d'inspiration peuvent êtres inattendues :)
2
0
0
1