J'ai une tablette et je joue à de nombreux jeux littéraires. Certains m'ont fourni des mots qui, me sautant à la figure, m'ont poussé à écrire de petits textes initialement prévus pour faciliter la lecture des apprentis lecteurs.

Lorsqu'un correcteur m'a indiqué que les mots étaient trop compliqués et qu'il faudrait faire un lexique, j'ai décidé de laisser tomber. Le but était de leur faire apprendre de nouveaux mots...
Tant pis ! Il me reste le plaisir de vous les présenter. Avec de la chance les plus grands apprécieront tout autant.

J'ai décidé de me débarrasser du problème en écrivant de petits passages drôles (ou non) pour reprendre le contrôle de mon esprit qui part à la dérive un peu trop souvent à mon goût.

Il y en aura pour tous les lecteurs.

"Je" est un écrivain qui rentre d'une soirée agréable d'écriture, par une nuit d'hiver. Elle rentre à pied avec la sensation d'avoir un suiveur. Elle se questionne sur cette escorte....

Les étoiles, leurs planètes et les vastes étendues vides de matière sont le décor de mon histoire. Vous allez découvrir les aventures d'une poignée de soldats de la paix qui surmonteront des obstacles. Ils ne seront pas seuls. Des Divinités hétéroclites les aideront avec le bestiaire divin embarqué.

Vous constaterez que nous sommes loin des livres à dominante "prise de tête" parce que moi j'en ai assez de ce monde où tout tourne autour d'avant le covid et toutes les exactions faites en son nom.

Vous verrez les dieux comme on ne vous les a jamais présentés ! Loin de leur stature austère et rigoriste. On ne s'ennuie pas à discuter avec eux.

On voyage, on bamboche. Certes on est confiné dans un vaisseau de guerre stellaire mais on adresse des libations et des fêtes nombreuses. Tout est prétexte à la fête !
Voici une façon pour moi de remercier mon prof de latin de m'avoir initiée aux beaux textes et à l'écriture. Il m'a ouvert les yeux sur les antiques cultures. Je n'ai jamais cessé depuis de chercher des réponses à mes questions. Latins et Grecs ont su me faire dépasser la peur. Mon approche est peut-être irrévérencieuse mais c'est une vision un peu plus moderne des Anciennes Croyances.

Je vous souhaite une bonne lecture.

J'ai ouvert une nouvelle série de textes, pour y mettre comme son nom l'indique tout ce qui n'est pas dans les autres groupes de textes.
J'y glisserai quelques feuilles de poésie, des pagines de prose et le tout avec le sourire. Ce sera emballé avec emphase et sans aucune modération.
Je suis avide d'écrire et j'avoue qu'avec le taf il sera plus que nécessaire de me vider la tête.
Je vous souhaite de la lecture, du plaisir et du rire...

Ici seront regroupés tous mes textes destinés à faciliter l'apprentissage des jeunes lecteurs. J'ai choisi des mots un peu complexes pour enrichir leur vocabulaire. S'ils le souhaitent, ils peuvent chercher le sens dans le dictionnaire.

Je ne me substitue pas aux maîtres et aux Maitresses. Je veux simplement leur faire aimer la lecture.

J'ai répondu au défit des titres. J'ai décidé moi aussi d'un chapitre par titre. Et en les relisant je trouve que j'ai créé une rythmique en prose. Je me lance des fleurs !
Le premier titre m'a inspirée. J'ai décidé de tourner autour dun même thème. AIDER.

Pourquoi j'écris ? Bonne question! La première réponse qui m'est toujours venue était pour ne pas devenir folle...
A mon fils, quand il était petit, je répondis :
- Imagine mon esprit comme une marmitte qui bout, qui bout... Les mots et les lettres se mélangent pour donner du sens. Ils s'entrechoquent et donnent un texte que je couche sur le papier avec mon stylo.
Il me répondit que je cuisinais avec des mots quand ma mère le faisait avec de la nourriture.
Pourquoi j'écris ? Parce que l'écriture est une soupape de sécurité qui permet à ma cervelle de se vider et de déverser le trop-plein d'idées qui vivent dans mon esprit. Une fois déposés soigneusement sur ma feuille, elles ne viennent plus me hanter...
Pourquoi j'écris ? Parce que je me suis rendu compte que ce que j'aimais par-dessus tout, c'était raconter des histoires. Celles de mes amis imaginaires qui ne m'ont jamais quittés. Ceux qui me permirent de survivre dans ce monde où je ne me sens pas souvent à ma place ...
Raconter mes histoires pour moi, pour les relire.
Pour appliquer le proverbe : on n'est jamais si bien servi que par soi-même !

Un jour je me les ferai imprimer chez mon petit imprimeur, juste pour mon usage personnel.
Ces livres, je les ai écrits , ils sont ma production, donc je sais que je ne serai pas déçue...
et j'aurai mon petit péché de vanité : avoir mon nom sur la couverture....
Alors oui ! j'écris pour moi et peut-être pour les rares lecteurs qui trouveront que mes histoires sortent du lot...Juste pour se détendre et quitter l'espace d'un instant, ce monde si peu joyeux et heureux. Un monde où il est nécessaire de se prendre la tête pour survivre n'a pas ma préférence. Il ne m'apporte plus rien d'heureux.
Suis-je dépressive ? Peut-être. Suis-je malheureuse ? pas toujours... Je préfère me réfugier dans l'écriture quand le monde se fait menaçant.
L'écriture m'offre une porte de sortie.
Voilà le contenu de mon esprit très torturé...

sJe vais vous dire un secret ! Je suis amoureuse de mon édredon. Mais mon oreiller est jaloux ! Il s'est vengé des nombreuses fois où je l'ai jeté au sol pour un choisir un mou ou un dur !
Ce matin il m'est arrivé une drôle de chose : j'étais mon oreiller, celui qui passe la nuit par terre, sur le plancher, en compagnon d'un livre sur les dragons, de Shaun le Mouton bouillote et d'une bergerie ! L'aspirateur ne passe pas souvent !
Je suis au ras du sol dur et froid et j'ai une vue étrange sur des piles de livres olé-olés empilés sous le lit. Et cette poussière ! mais... mais...je repose contre une chaussette de lit orange et l'autre verte. Je vois aussi une verte et une orange au pied du lit. J'ai aussi dormi avec... mais c'est sale ! le homar fluorescent qui passe d'un lit à l'autre ! Parents et enfants se l'échangent en toute discrétion...
Je vois... je crois que je suis malade : je lis l'heure parfaitement 9 : 15 ! Quand je suis dans mon lit, moi, je vois l'heure bizarrement. Je crois que j'ai replacé mon réveil à l'envers ! la nuit sur la table de nuit pour voir l'heure elle le prend. Oups je le prends et je le repose de travers.
Je crois que je ferai attention le soir en choisissant le lauréat qui aura le droit de gagner ma tête et mon cou !
Je suis fatiguée, je vais rejoindre ma couette !

Je ne vois pas pourquoi j'écris. C'est mon testatement. Je suis née avec le BIG BANG. Le dieu du Destin m'a prévenu que je mourrais le jour du BIG CRUSH. Bon j'étais prévenue. Ce n'est jamais drôle d'apprendre qu'après votre mort, il ne restera rien. Qu'un point final à l'Histoire tout court.
Après, en 2085, tout sera au néant. Comme c'était avant.
Sans les Hommes. Et tout le monde sait que l'Homme est un terme générique qui embrasse la Femme !
Quel bel avenir je vous prépare, mes petits potes ! Et si je ne mourrais pas ? hein ? Rien que parce que je vous aime bien ? et puis, les dieux n'ont pas envie non plus de finir leur vie. Ils partiront aussi. Ils font partie du grand TOUT.
Alors Fatum dit NO FUTUR ! Je lui réponds
- Va voir ailleurs si j'y suis ! Avec de la chance tu m'y trouveras ! Et si tu confiais au tueur mon double maléfique ? Je ne mourrais qu'à moitié! Donc les Hommes seraient sauvés !
Enfin ! J'ai encore un peu de temps... Il me reste une heure avant de me lever, de prendre ma navette spatiale et de me rendre sur la station orbitale de Jupiter. Avec un peu de chance, je ne raterai pas ma correspondance. Je n'arriverai pas en retard à mon évaluation psyquiatrique. Je peux enchore échrire des moths. Voilhà que çha rechommence. Jhe ne chontrole plhus les H. Ils rheviennent.
Plus tard.
J'ai pris mon traitement. Ce n'est pas parce que je suis un dieu sans fonction, que je ne dois pas oublier mon traitement. Nous, les dieux, nous vivons avec vous...et vous nous appréciez parce que nous avons tout créé et que nous ne somme pas parfaits ! La preuve, nous avons créé les Humains à notre image ! Vous constaterez que nous ne sommes pas parfaits.
Eh voilà ! j'ai raté la navette ! Bon un battement de cils compensera. Je suis assise à la table avec ma feuille de papier et mon stylo. Les Hommes sont revenus aux bonnes vieilles méthodes : l'écriture manuscrite. J'ai un QCM !
Êtes-vous un dieu ?
Qui sont vos ancêtres ?
Quel jour sommes-nous ?

Que leurs questions sont barbantes ! Et je suis infoutue de lire l'avenir ! Bah ! par la baie vitrée, j'ai une vue imprenable sur le combat qui se déroule entre les factions...Je les laisse faire. quand ils auront fini, ils seront calmés.
- Bon ! pour votre évaluation c'est plus tard... On a un problème ! Allez ! tu te bouges, tu vas aller réparer la baie vitrée du restaurant. T'es une déesse ! t'as pas besoin de de scaphandre. Au boulot ! Puisque tu nous aimes, montre-le !
Un ingénieur de ma connaissance me sort de mon trou à rat ! Ouf ! Encoreune fois je repousse l'évaluation ! Ils n'ont toujours pas compris que je déteste répondre à leurs questions puisqu'ils connaissent déjà les réponses ! à quoi sert leur cirque ? à me voir ! sinon, ils s'ennuient. Leurs journées seraient si tristes sans moi!
Bon, ben, je vais aller utiliser ma magie de déesse. J'ai appris des choses sous la direction de Minerve et Athéna ! Je vais m'impliquer une nouvelle fois...
Je suis une énigme vivante. Mes potes ne comprennent pas tout mais ils me suivent et me font confiance. C'est tout ce qu'il m'importe.
Et je vais prendre mon matos. j'en ai pour la journée. Ensuite, je retournerai bien au chaud avec mes potes pour boire un coup et jouer au feu avec la cheminée. Ils adorent me voir caster des boules de feu !

Il est minuit et je suis seule.
La pendule tourne. Enfin, ses aiguilles. Elles m'indiquent que le temps passe. Je n'ai pas de nouvelles. Je suis assise dans le Fauteuil du Chef et j'attends. J'attends. Personne. Pour éviter de m'enfuir, mes officiers m'ont attachée à mon outil de travail. C'est détestable. Quel manque de tact :
Soit. Ils avaient peur que je ne me sauve pour les aider... Mais les règles étaient strictes : Sébeknefer ne doit pas intervenir. Il faut que nos petits camarades de jeux ignorent qu'elle est à bord ! Elle sera l'artillerie lourde, le support tactique si l'engagement tourne mal.
Il est minuit et je suis toujours seule.
Mes compagnons ne reviennent pas. Le ciel est noir, les étoiles brillent et les explosions se multiplient. Aucun bruit. Le son ne se transmet pas dans l'espace, déclare Thomas Pesquet dans une interwiew à France Inter. Sauf à poser l'oreille contre la structure pour entendre la vibration. Mais avec le casque...
Penser à cet astronaute sur sa station spactiale ne m'est d'aucun secours. Il faisait partie d'un groupe de savants pacifistes oeuvrant pour le bien commun de l'Humanité.

Et elle est où, l'HUMANITE ? Pas avec moi ! Et moi, je les regarde s'entre tuer au fusil laser, aux grenades à contraction temporelle, aux grenades reductrices. Ah elle a de l'imagination l'Humanité ! Mais ces affreux m'ont attachée et je ne peux pas me libérer.
Le pire, c'est que je suis toute seule sur mon vaisseau ! SI encore il en restait un, je pourrais discuter avec lui...
- Tu ne veux pas discuter avec moi ?
- Ecoute, tu es bien gentil, mais ton boulot est de compiler les données du voyage de retour...TU n'es que l'intelligence artificielle du vaisseau. Tu n'es pas vraiment une personne. Tu es un reflet de moi : je t'ai créé pour pouvoir jouer aux échecs la nuit pendant mon quart.
- Tu sais que tu es la patronne du raffiot ! Tu sais que tu es la magotte de l'équipage. Donc tu n'oublies pas, je pense que tu peux te débarrasser de tes menottes !
- Justement, je ne souhaite pas...
- Tu ne sais pas ce que tu veux ! Je te propose de t'auto libérer et tu m'envoies faire un tour !
- Tu dis n'importe quoi ! Je m'ennuie à attendre le retour des guerriers. Ils ne devraient plus tarder.
- T'inquiète ! J'ai le controle de leurs données : ils vont bien. Ils sont sur le chemin du retour...
Cette discussion a eu lieu voilà un bon moment ! Mes yeux se posent sur la pendule : les deux aiguilles sont sur le 12 ! ZUT le temps s'est arrêté ! C'est minuit, l'heure du crime...ça va chauffer pour moi si je ne trouve pas un moyen d'aider mes compagnons. On dirait que je n'ai pas levé le moindre doigt.
Mais ce fichu temps n'avance pas ! Bon il suffit, je ne joue plus ! il est temps d'aller aux nouvelles.
DING ! la porte de l'ascenseur sonne. Les larges battants s'ouvrent. Mon Second arrive, sale et répugnant, un sourire sadique aux lèvres. Il s'effondre sur le siège jumeau et grogne :
- Tu vois, tu n'avais pas besoin de pleurer dans les jupes de l'Intelligence Artificielle! On est tous revenus ! D'accord. pas en excellent état. Mais le Prof méritera son salaire. Je suis rompu. Un petit tour de magie pour me retaper ?
Il est minuit deux... Le temps a repris sa course. Le navire est au complet. Nous pouvons aller visiter une autre constellation. On a d'autres pirates à pourchasser.

Fin de l'enregistrement Sébeknefer terminé.

- Miax, tu viens avec moi !
- Mais Patronne, je n'ai pas encore commencé ton autobiographie.
- Auto ?
- Oups ! non, votre biographie ! Je dois interroger les Joufflus ! Ce n'est pas gagné. Je ne suis pas intéressé par les prétendantes qu'ils me proposent pour acheter leur coopération.
- Pourtant, mes Cousins, sont des marieurs redoutables !
- Je sais Patronne. Mais, je ne viens pas. Je dois me conditionner pour les recevoir.
- Soit... Je demanderai à Brognart.
Déçue, elle quitte le bureau de son aide de camp pour se diriger vers la passerelle de son vaisseau de guerre, ce splendide croiseur interstellaire à ce jour toujours sans nom.
CLING ! les portes automatiques s'ouvrent. Personne ne tourne la tête. Ils sont tous à regarder l'écran principal leur montrant une fête foraine. Le drone espion leur présente de quoi s'occuper sur cette planète heureuse. Pour combien de temps ?
- Faites place à la Patronne qui est sur le Pont.
- Mais non, mon bon Brognart, je souhaitais savoir si vous accepteriez de venir assister à une séance de prestidigitation...Je voudrais savoir comment fait le mage du secteur.
- Patronne, t'es sérieuse ? Tu pratiques la magie sans filet et sans trucages et tu veux voir... C'est sans doute moins intéressant que...
- Miax ne veut pas m'accompagner parce qu'il doit interroger les Joufflus et ...
- Patronne on vient avec toi ! Choisi l'heureux élu. Les Joufflus en ce moment sont à fuir en priorité : ils veulent tous nous marier ! Je sais que c'est dans leurs gènes, mais quand même !
- Personnellement, Patronne, je préfère aller voir leur train fantôme. Ce sera toujours moins horrible qu'une visite chez le Cousin Hadès ou Papy Anubis...
- Mais, chez Hadès, on y était en simple touristes ! Pour échapper à nos poursuivants. Personne n'est resté ! Il nous a permis de rire, boire et manger notre propre nourriture... On a même sauté à la corde et bavardé avec Tantale et l'autre avec son foie. Ah ! comment s'appelle-t-il ?
- Prométhée, Sébeknefer.
- FUYEZ ! VOILA LES JOUFFLUS !
- Et voilà ! Je reste toute seule !
- Mais non... On est là. Tu viens avec nous ? On mangera des Pommes d'Amour...Et on est autorisés à t'offrire un perroquet.
Il y aura une suite, alors ?
Oui . c'est prévu.