Et c'est ainsi que je me retrouvai au beau milieu de cette guerre infernale.
 L'ennemi attaquait, lançant des projectiles de tous côtés. Le visage couvert d'une substance que je ne pouvais définir, je tentais en vain de me débattre. Il voulait m'impressionner, rechargeant ses munitions à l'infini, gonflant sa machine de guerre pour me la faire exploser à la figure.
 C'était à mon tour de charger. La main ferme, les doigts crispés autour de mon arme, je lançai le dernier missile. Bingo ! En plein dans le mille !
 L'ennemi, braqua à nouveau son canon vers moi... et tira ! De toute ses forces, comme un monstre à la tête rotative, il cracha ses derniers projectiles dans ma direction. Allait-il m'abattre ?
 Je regardai rapidement s'il me restait des munitions. Encore une. La dernière.
 Je braquai mon arme chargée vers l'ennemi. J'attendis qu'il s'affaiblisse un peu plus avant de tirer.
 L'ennemi braqua ses pupilles dilatées vers moi. Nos regards se croisèrent. A l'attaque !
 J'avais gagné la partie.
 Il s'était rendu.

 Ce que c'est compliqué, de donner à manger à un bébé...

On me regarde, on m'admire.
Dans les prés, je m'en vais brouter.
Regard bovin, pas très malin.
Panse garnie, mamelle fournie.
Je ne suis pourtant pas vache,
Quoiqu'un peu peau de vache
Queue agitée, mouche envolée.
Vache folle ou enragée.
Herbe verte, bouse bien faite.
Vache qui rit, à moitié dans son lit.