Éléis Lyruïn
Les plus lues
de toujours
Douce brise,
Enfant des vents.
Fais moi rêver,
Emporte moi !
J'aimerais
voir les symphides
là-haut chez eux
en haut des cieux
Haute vague,
Enfant des mers.
Fais moi rêver,
Emportes moi !
J'aimerais
voir les ondines
dans les abysses
dans l'océan
Blanche brume,
Enfant des airs.
Fais moi rêver,
Emportes moi !
J'aimerais
voir la montagne
écrires ses arbres
tracer ses grottes
Petit mot,
Enfant des plumes.
Fais moi rêver,
Emportes moi !
J'aimerais
voir tout tout tout
elfe et lutin
mage et sorcier
loup-garou
ou les vampires
gentils ou pas
ce n'est pas grave
Douce brise
Emporte ma feuille
Pour qu'elle voyage
Puis qu'elle revienne
J'aimerais
un jour plus tard
pourvoir la lire
dans un beau livre
écrit par moi
(Le 11 mars 2016 sur une mélodie dont j'ai oublié la provenance)
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Défi
L'hyperloop. C'est aujourd'hui un moyen de transport banal qui traverse l'eau et la terre ; on peut même faire le tour du monde en moins d'une journée ! Il va très vite. Trop vite peut-être.
Je me souviens de la première fois que je l'ai pris. Pourtant, ça date d'il y a quarante ans.
C'était un des premiers essais avec le public en Europe, la deuxième pour être précis, et la première fois en France.
Évidemment, j'étais hyper excitée à l'idée que j'allais être une des premières européennes à goûter à l'hyperloop. Dès que j'avais su que j'avais gagné le ticket, j'en rêvais à chaque occasion du voyage.
C'était un allée vers Lille et le voyage devait durée seulement cinq minutes ! Pas une seconde de plus. Le moins que l'on puisse dire était que j'étais impressionnée. J'habitais à quasiment quatre-vingt-dix kilomètres de la ville et même en train je prenais plus d'une demi-heure !
Le jour J, j'étais arrivée bien équipée : j'avais pris mon meilleur appareil photo. Je n'étais pas la seule à m'être mise sur mon 31. Jeune ou âgé, tous les cinquante voyageurs semblaient s'être préparés pour une grande épopée.
L'attente fut un enfer, mais ce n'était rien comparé au moment où le véhicule était arrivé, après avoir subit un énième test suivit d'une méticuleuse vérification, et lorsqu'il avait ouvert sa grande porte comme on ouvrait une boite. Tout en restant le plus digne possible, chacun s'était précipité dedans et je ne faisais pas partie des exceptions.
L'apparence de l'hyperloop concordait avec l'image que je m'en faisais. Beaucoup de formes arrondies, beaucoup de blancs, très propre, très brillant avec d'immenses fenêtres. Mon seul regret était de ne pas voir de bleu, une des couleurs du futur pour moi.
Les sièges formaient deux rangs : une rangée avec deux places, une autre avec une seule place. C'était dans ce dernier rang que je m'étais installée avant de me coller directement à la fenêtre. Les vitres étant d'une propreté impeccable, la vue était magnifique, sans compter que nous étions en hauteur.
Cinq secondes après que tout le monde se soient installés, la porte se referma. Après une sonnerie, une voix féminine qui sonnait légèrement synthétique retentit.
— Bienvenue à bord de l'Hypertrain. Futura Industry vous souhaite un agréable voyage.
Et sans plus tarder, le véhicule démarra. Je constatai, surprise, que mis à part par la vue, je le sentis à peine. Je percevais toujours le départ d'un véhicule, que ce soit une voiture ou un avion.
Dans mon imaginaire, je m'impressionnais sur la vitesse du véhicule, collée à la fenêtre, en regrettant à la brièveté du voyage pour satisfaire ma curiosité. Je m'attendais donc un peu à ne rien voir à l’œil nu à travers la vitre, même si les images défilaient encore plus rapidement que je le pensais. C'était pour cette raison que j'avais apporté mon appareil photo. Ce à quoi que je m'attendais moins, c'était de continuer à ne percevoir que de vagues tâches de couleurs. Si je ne comptais pas sur le mode rafale, je pensais qu'avec le ralentit, je parviendrais à reconnaître des formes.
Je fis un autre essai. Le résultat fut le même. Un peu déçue, mais toujours enchantée, je me désintéressais de l'extérieur pour me tourner vers l'intérieur. Une partie des voyageurs regardaient par les fenêtres, l'air tout aussi déçu que moi, d'autres observaient les autres ou l'intérieur du véhicule, plus simple à discerner, quelques-uns enfin avait déjà sorti leurs portables. Je regardais ces derniers avec un petit sourire avant de bien m'installer pour profiter de la pureté des formes à l'intérieur.
Les stylistes de l'hyperloop avaient dû bien s'amuser. Plus je regardais, plus j'avais l'impression de me trouver dans le futur, dans un film de science-fiction.
Je terminais donc le voyage en rêvant sur le paysage urbain du futur au lieu de m'extasier sur la vitesse de ce véhicule du futur, un peu dépité que ce soit aussi loin du voyage épique de mes rêves. Mis à part la vue dedans, c'était encore pire que faire du vélo. Au moins, nous arrivâmes vraiment à Lille en cinq minutes. Pas une seconde de plus, et peut-être même de moins. Un miracle en soit.
L'hyperloop est donc un véhicule vraiment génial : rapide et écologique, mais c'est une très pâle copie des montagnes russes. En effet, si la forme est plus classe, du moins au début, pour l'émotion, il faut repasser.
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Conversation avec du français et du chinois en pinyin. Pour ces derniers, à défault d'avoir un correcteur, la qualité de l'orthographe n'est pas promise (je suis nulle en pinyin), de plus, il y a pas de ton. Pas encore ?
A ma chère cousine, même si tu ne le lira jamais.
A ma chère cousine, même si tu ne le lira jamais.
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Défi
Brisons tout de suite toute poésie, aujourd'hui, c'est plus dans un vieil appatement avec une porte pourrie tellement facile à forcer que tu pionces, mais bon.
Pensons plutôt à cette bonne odeur de chocolat chaud (ou de lait voire de café pour les vieux) qui sort du micro onde après avoir été saturé de chocolat qui donne tout de suite l'eau à la bouche.
Cette odeur de nourriture chaude dans une fragile assiette plus que quelconque qui baignait il y a une seconde encore dans une casselore tenue par un parent plein d'amour, ou encore dans dans un chaudron à l'hygiène douteuse avec à côté une vielle sorcière d'où provient un rire type : Mouahaha.
L'odeur de ton lit engageant et peut-être un peu mauvais selon la personne.
L'odeur de ta fratrie (voire plus vieux) encore plus douteuse, surtout quand le groupe nominal est au masculin (du moins c'est mon cas avec le plus petit).
Pour les plus chanceux, nuisance ou parfum selon le moment des boules de poils (ou de plumes voir d'écailles ou je ne sais quoi d'autre).
Sans oublier l'odeur du lit de terre de la petite et rare trace de vert pur de cette boîte.
N'est-ce pas dans un de ces petits moments (et d'autres aussi) que tu te sens bien, que tu te sens chez toi...
Et abrégeons parce que j'ai des révisions sur la planche.
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Défi
Des paradis dans ce monde, j'en connais deux, en quelque sorte...
L'un et l'autre me permet de m'évader de ce monde. L'un, m'emportant, l'autre, parfois pareil, parfois pas vraiment. Avec l'un, les possibilités peuvent être sans limite, mais dans l'autre, je me sens quasiment toujours bien. Chacun à ses inconvénients, mais rien n'est parfait dans ce monde, n'est-ce pas ?
Le premier de ces deux objets est le livre, pas vraiment un seul, donc plutôt les livres en fait. D'ailleurs, ce n'est pas juste l'objet, mais l'activité : la lecture. Après tout, lire un livre, un roman même, c'est toujours mieux selon moi, mais on ne lit pas, et s'évade pas seulement grâce à ça. D'ailleurs, même pour les livres, il n'y a pas que de la lecture, il y a aussi des images, et parfois des sons : pour les BD, les mangas et puis les livres audios. Mais là, on va partir dans les films et la musique, mais comme je tiens à ne pas trop divaguer, on va rester avec la lecture de livres.
Le livre. Ce n'est finalement pas seulement un objet. Bottero, par exemple, pourrait aussi dire que c'est une porte, même si je n'oserais pas parler à sa place. Une porte, un portail, un chemin, un guide ou d'autres objets, non-concepts, qui ne me viennent pas encore, qui conduit, mène, à un monde, un autre monde, un monde parallèle. Il est parfois semblable au nôtre, parfois pas, c'est parfois le nôtre, mais souvent je ne pense pas. Le plus important, c'est qu'il nous emmène, sinon toujours (je ne peux pas rien affirmer, moi qui n'ais pu gouter qu'à une si infime partie d'entre-eux), souvent faire un voyage que la plupart d'entre-nous, ou au moins moi, faire un voyage. Ce voyage est parfois merveilleux, parfois triste, parfois on a envie de le revivre (même si c'est compliqué, souvent impossible, du moins pas en entier et tout de suite), parfois on le commence à peine qu'on est déjà découragé, et dans ce cas on en tente un autre peut être plus profitable. On y rencontre du monde aussi dans ces voyage, drôle ou sérieux, chaleureux ou froid, qui veut bien faire ou pas, qu'on aime ou pas... Durant ce voyage, on est mené par une ou plusieurs personnes, qui prends la relève à l'auteur, entre-autres, qui nous permit de tenir entre les mains ce merveilleux petits, ou pas, coffre à trésor dont le contenue plait à certain, pas à d'autres. Ces personnes donc, qui n'existent pas forcément, mais au moins à travers nous, comme dit à la fin de Virus LIV ou la mort des livres, par nous et pour nous donc. Ils ne nous plaisent pas forcément, on n'est pas toujours d'accord avec eux, mais parfois, c'est tout l'inverse...
Tout ça, ça dépend de chacun, et je pense qu'au lieu de chercher à l'exprimer, on ferait mieux de le ressentir. Car sans sentiment, pas de vie et pas de paradis.
Je vous aussi ajouter que, bien que commençant à penser que ça commence à être dangereux, et on peut parfois comprendre, peut-être les drogués, car oui, c'est un objet merveilleux, mais il n'est pas seulement bien, malheureusement, bien que cela ne m'empêchera pas d'en profiter si possible toute ma vie dans la joie, la paix, la sérénité, le plaisir, la vie.
Le deuxième de ces deux objets, qui est d'ailleurs un ensemble d'objet, car seul, il a beaucoup moins d'intérêt, même si ça dépend desquels, est mon lit, mais aussi mon oreiller, et surtout ma couverture.
Sauter dans son lit, serrer son oreiller, que j'ai récemment nommé Tylton pour m'amuser, en frottant le visage ou la tête dedans, serrer ensuite ma couverture, alias pour le moment Altaria même si Ma Couverture ou Ma Chère Couverture est mieux. S'enrouler ensuite dedans, ou carrément se mettre en dessous, en position fœtale, sentir le tissu de la couverture te caresser le visage la peau, se sentir en sécurité dans une petite boule de chaleur...
Bref, je suppose que c'est pas pour rien si son lit est devenu un des lieux de vacances les plus apprécier. Après tout, ça a tout l'air d'un petit coin de paradis, sauf quand en été il y fait trop chaud et l'inverse en l'hiver, mais même !
Et puis, je n'ai jamais pu essayé, et je n'accepterai pas qu'on touche à mon coussin, mais une bataille d'oreiller, rien qu'à entendre cette invitation au plaisir pur et innocent ne suffit-il pas à faire naître le sourire ? Comme la lecture d'ailleurs, parfois...
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...
Il fait nuit. Les étoiles brillent dans le ciel. Les feux brûlent dans les cheminées. La rivière somnole en fredonnant dans son lit. Et le vent, il souffle dans les herbes et dans le tas de cheveux noir d'une fille couchée dans l'herbe, les bras sous la tête, les yeux fermés.
Tranquille ...
— Je m'ennuie... se plaint ladite fille.
Silence...
La fille grogna. La question était mal posée, mais en même temps, si elle s'ennuyait, ça signifiait qu'elle ne savait pas quoi faire. Or elle ne sais pas comment elle pourrait demander à son "amie", mais aussi baby sitter - truc - machin chouette et on en passe, un divertissement d'une autre façon !
Un divertissement...
Un sourire espiègle apparut sur les lèvres de la fille, sans aucune réaction visible de anthroïde. Visible ou autre. Et anthropoïde. Gynoïde même, à l'apparence bien trop parfaite d'une jeune fille.
— Tu pourrais chanter ?
— Je pourrais, répond le faux-humain d'une voix inhumainement monocorde.
Une ange passa.
— J'attends, réclama la fille.
La gynoïde afficha l'incompréhension. La fille soupira.
— Tu as bien dit que tu peux chanter ? demanda-t-elle agacée.
— En effet.
Le ton calme de son interlocutrice ajouta une goutte d'eau au verre de calme de la jeune fille qui commençait à risquer de déborder.
— Alors qu'est-ce que tu attends ? Pourquoi tu ne chantes pas ?
— Vous ne me l'avez pas demandé.
Respire. Oui. Inspire. C'est bien. Maintenant expire. Inspire. Expire. Inspire. Expire. Voilà, tout doux.
La fille soupira en se tournant vers sa compagne. Peut-elle vraiment s'habituer un jour ne serait-ce qu'à son ton calme quand elle parle, se demande-t-elle en observant le visage parfait, de son interlocutrice qui était revenu à souriant. Elle vennait de l'avoir, mais elle commençait à douter.
— Vouliez-vous que je chante ?
— J'allais dire que t'es bête mais finalement, on va voir, murmura la fille.
— Comment ?
Incompréhension d'un côté, de l'autre léger gêne.
— Non... Non... Laisse tomber. Enfin non ! Surtout ne laisse rien tomber ! C'est une expression hein, s'empressa de préciser la fille.
Sourire indulgent.
— Je sais.
La fille laissa échapper un petit rire nerveux. Puis elle songea d'un ton légèrement joueur, voire narquois, aurait bien pu aller à cette réponse.
— Bon, tu pourrais... Tu peux chanter ?
Il serait temps, songea-t-elle en même temps.
— Que voulez vous que je vous mette ?
La fille fronça légèrement les sourcils, puis se mit à réfléchir. Réponse sérieuse ou bien...
— Au clair de la lune, s'exclama-t-elle sur le point de rire.
La comptine commençait à passer : d'abord la musique, puis vient la chanson. A côté, la fille fredonnait en même temps.
Soudain, la fille se leva en regardant la gynoïde. Sa bouche était ouverte, mais immobile. Quelque chose n'allait effectivement pas.
— Tu ne chantes pas, remarqua-t-elle un peu mauvaise.
— Oui.
Même si ce n'était pas le cas, cette réponse sonnait comme une évidence, et une évidence qui disait presque que la remarque de la fille était inutile, ce qui ne lui plu pas.
— Je voulais que tu chantes, pas que tu me mettes une musique ! Ca, je peux le faire toute seule.
— Je ne comprends pas votre demande. Pouvez-vous répéter ?
Soupir de frustration.
— Je t'ai demandé si tu pourrais chanter.
— Oui.
— Et tu a répondu que oui.
— Oui.
— Mais là tu ne chantes pas.
— Non.
IA. Intelligeance artificielle. Alors qu'est-ce qui n'allait ? Intelligeance ou artificielle ?
— Et je te demandais de chanter.
— Je ne peux répondre à votre demande.
Enfin plus d'un mot.
— Mais tu avais dit que tu pouvais chanter.
— "pourrais", ni "pouvais", ni "peux". Pour cela, cette action requiert un logiciel adapté.
— Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?
— Vous ne me l'aviez pas demandé.
Soupir.
—Tu peux très bien parler non, pourquoi pas chanter ?
— Un logiciel est requis.
Nouveau soupir.
—Bon, si tu ne peux pas, moi je vais le faire. Foutu machine, marmonna-t-elle à voix basse.
"Elle" l'énervait, mais la jeune fille ne tenait néanmoins pas à la vexer.
La fille respira un peu avant de fredonner la comptine. L'effet était immédiat : calme et sérénité. Et un soupçon de gêne. Pour ressentir ça à cause d'une chanson si puérile. En même temps, elle ne pouvait s'empêcher de sourire pour ça aussi. Cet ambiance enfantine ridicule qui mettait bien. Ou pas si mal.
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P.S. : désolée, au début il y a des pensées qui devait être en italique, mais ce n'est pas le cas visiblement...
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— C'est quoi un monde parallèle ?
— Sacrebleu ! Tu ne sais pas ?
— Bah... non.
— Mais c'est simple ! C'est... c'est...
Je suppose qu'en fait vous le savez, ou que vous en avez une idée. Partons de la définition de la fantasy et de la science-fiction. (Pourquoi ? Parce que j'adore ces deux genres.) Un univers, monde ou dimension parallèle ; c'est un autre monde, différent du notre mais avec des points communs... Euh... Un autre monde, point. Plus précisément, ça peut-être le même monde avec quelque chose qui change. Par exemple présence de magie. Ils peuvent aussi être des réalités alternatives, parfois utopique, ou au contraire dystopique. Pour y acceder, il faut passer par des passages, des portails, ce genre de trucs, ou pas (mais alors je n'ai pas d'exemple en tête).
En somme, un monde parrallèle, c'est une autre réalité. Il peut être très différent du notre ou pas. Nous pouvons en avoir connaissance, la capacité d'y accéder, ou pas.
Mais ce que je voulais proposer, ce n'est pas ça. (Même si c'est sûrement plus intéressant.) Je voudrais plutôt vous proposer des mondes parallèles plus... Facile d'accès. Plus quotidien. Ou dit autrement une autre façon de voir notre monde.
— Mais c'est nul alors.
Du calme. Je propose juste un truc. Si tu n'es pas intéressé(e), rien ne te retiens.
— Ouais bon, fais vite alors.
Ok. Donc je vais vous parler de deux visions possibles. La première, je ne sais pas comment l’appeler, mais c'est par exemple le monde des mathématiques, de la musique, de l'informatiques, des différentes langues ou religions... Quand nous parlons une certaine langue par exemple, pensons d'une certaine façon. En passant à une autre langue, ne serait qu'à cause des règles, nous pensons d'une autre façon. Là la différence n'est peut-être pas toujours évidente... Comparons alors tout ça avec... Les mathématiques par exemple. Lorsque nous pratiquons les mathématiques, la pensée ne fonctionne pas vraiment de la même façon. Il y a déjà beaucoup plus de chiffres.
Je me rends compte que ce n'est pas clair, mais tu comprends non ? Au pire pratique pour voir : parle un moment une langue, puis fais des mathématiques puis regardes... Chais pas trop quoi en fait.
— Mouais bon et la suite ?
J'ai un peu moins développer l'idée, mais chacun vit dans son monde. Un monde unique chacun voit le monde où il vit d'une façon unique.
— Euh... Tu expliques ?
Pour prendre les mathématiques par exemple, il y a des fois où les gens n'y comprennent rien alors que pour d'autres, c'est limpide, non ? Si on te sort une formule avec plein de lettres dénuées de sens pour toi, c'est pas comme s'il lui était poussé des cornes sur la tête. Et pourtant il comprend quand même la formule. Avec ou sans cornes. Maintenant prenons la magie. Pour certains (même s'il faut aller chercher ces gens là loin), c'est normal, c'est clair, c'est d'une logique implaquable. Alors que pour d'autres, c'est inexistant ou obscur. Points de vue différents.
— Mouais...
Euh... Pour prendre d'autres exemples. Moi je ne comprends rien aux subtilité du dessin ou de la musique. Pourtant, pour d'autres (qui n'ont pourtant pas de cornes), c'est clair, c'est limpide, ce n'est pas la mer à boire d'en pratiquer. Il savent comment faire, comment s'y prendre.
Pas besoin d'avoir l'air vraiment inaccessible, pour l'être. Pour aller dans un monde parallèle, ou mini-monde parallèle (très beau noms ça !), pas besoin d'aller très loin donc. Même si ce n'est pas vraiment des mondes parallèles, du moins pas tous. Enfin bref, c'est au moins d'autres monde. Et puis je voulais juste dire que la "magie" est partout.
— Un truc assez foireux quoi.
— Oui bon c'est pour le fun alors on s'en fou. C'est pas comme si savoir que le Père Noël n'existe peut-être pas qu'on ne doit pas profiter quand c'est Noël.
— En bref, on prend un truc est c'est un monde parallèle.
— A peu près. Mais c'est cool non ?
— Tu forces.
— Oui, bon...
Donc, un monde parallèle est un autre monde que le notre. Ils sont en général différent. Ca peut être un autre monde loin. Et moi, je vous propose d'en voir de près. Comment ? En passant d'un domaine à l'autre. (Et là il faudrait définir le mot "domaine" mais c'est trop subtile pour moi.) Ou en allant explorer une vision du monde de quelqu'un d'autre. Ou encore en adoptant un point de vue différent : réfléchir différements, avec d'autres bases et/ou d'autres raisonnements. Ca peut être très dépaysant je vous l'assure. Parce que bon, voir côte à côte deux mondes différents ou voir côte à côte deux visions différentes d'une chose, c'est presque pareil. Non ?
Enfin une autre possibilité. Passer d'un livres à l'autre. S'ils ne se suivent pas, c'est aussi des mondes différents non ? L'environnement, ou au moins l'histoire, change. Du moins j'espère parce que sinon il y a un problème. Dans tous les livres (dans le sens large, c'est à dire du moins de vue de l'histoire ou du monde du livre) se pasent plus ou moins dans des mondes parallèles. Et parfois il y a des mondes parallèles dans des histoires. Mise en abime haha. Remarque que c'est pareil pour les films.
Ca me fait penser à la fin de Virus LIV ou la mort des livres qui dit que même si les personnages des livres n'existent pas, ils existent maintenant à travers nous. Nous les avons amené chez nous !
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C'est un texte que j'ai écrite il y a quelque temps alors soyez indulgent.
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« Comment vous voyez-vous ? Quelqu'un de timide, de sur de soi, à envier ou au contraire envieux ? »
Qui suis-je donc ? Bonne question, et étant donné que je cherche toujours la réponse, j'aurais du mal à y répondre...
Comment je me vois ? Comme une gamine parfois. D'autre fois, je me semble être une quasi-dépressive, ou peut-être pas encore, mais bon. Par gamine, j'entends d'abord que parfois, je réagis en tentant d'adopter un esprit d'enfant, souvent, et heureusement, j'ai même pas besoin de faire exprès. De ce côté, je suis souriante aussi, rêveuse même si je suis attristée de voir que je ne crois plus vraiment aux elfes, j'ai bien joué, même si je suis aussi limite associable et solitaire. Pas que j'aime être seule, au contraire, je déteste ça et m'ennuyer, courir et grimper les escaliers aussi mais bon. J'ai été optimiste à une époque, j'espère l'être toujours, mais je ne pense pas, du moins, pas autant en tout cas. Bref, c'est juste que je n'arrive pas à comprendre les gens et que je ne tiens pas vraiment à me ridiculiser même si ça ne tue pas. Je ris par contre facilement, et même si le sourire que j'adresse au gens est parfois par politesse, je ris facilement parfois, que ce soit intelligemment ou pas : blague débile, truc même pas drôle, ou si. J'ai aussi une face folle, ou du moins, ça m'amuse énormément de penser pourquoi pas quand quelqu'un dit catégoriquement que quelque chose n'existe pas ou ne se peut pas. Un peu de chaos dans l'ordre ne peux pas faire de mal, si ? *Mouahaha* Hi hi, j'ai un petit côté sadique, même si c'est très vite fait... En fait, je crois que dans les pires moments, c'est toujours accompagner de masochisme : je torture mes personnages quand je les imagine juste, mais comme j'y suis, je souffre aussi. Penserais-je trop que la vie doit finir en tragédie ? D'un autre côté, je suis aussi sérieuse, parfois plus que nécessaire. L'exemple que je sors le plus souvent, c'est par exemple pour les retards : au début de l'année, trois personnes n'ont cessé de répéter que les retards sont pris très très au sérieux, du coup, j'étais assez effrayée, mais dès le premier jour de cours, après avoir vu plein de retardataires, mes nouveaux camarades m'ont assuré que c'était pas à prendre trop au sérieux, et malgré ça... Ensuite, copier ou tricher, ce serait mentir de dire que je ne l'ai pas fait, mais je n'aime pas ça. Certes, j'ai envie d'aider des gens, mais s'il faut que quelqu'un travaille, alors qu'il travaille. Tenter d'aider, ok, mais pas dire les réponses, même si avec mes frères, quand c'est trop, je ne suis pas vraiment hyper masochiste. D'ailleurs, ma flemmardise est aussi très importante, tellement que j'en ai souvent honte, mais je n'y peut rien. En lisant tout ça, je suppose qu'il est quasiment inutile de préciser que je suis perfectionniste sans être capable de passer aux actes. Quand je fais quelque chose, je le fait du mieux que je peux, surtout si je peux faire très bien sans trop de mal. J'allais oublier, mais je suis aussi très timide, parfois, et je manque totalement de confiance en soi. Pour le côté timide, je suppose que pour les gens, pouvoir parler à des adultes sans trop de problème, du moins s'il y en as pas trop, un donc, mais si je vous dis que même quand je rencontre une personne de ma classe dans mon lycée je baisse la tête, et je pris pour qu'on ne me remarque pas... D'ailleurs, même pour quelqu'un que je connais en quelque sorte, j'ai peur. De quoi ? J'aimerai connaître la réponse. Pour le manque de confiance, je pense bien l'illustrer par ma panique quand j'entends contrôle, même de maths, ou alors mon inquiétude irrépressible de me tromper alors qu'on a bien récréation, ou pause. Quoi d'autres ? J'ai très peur du jugement et de l'échec. Perfectionniste disais-je donc... J'ai vraiment pas envie de décevoir les gens quoi !
Conclusion, en public, je suis donc parfois sérieuse, mais assez souriante, même si je ne me laisse pas aller, de toute façon ça n'arrive pas. Quand je suis seule, avec des amis très très proches ou avec ma famille, c'est une autre histoire... Parfois sombre, même si c'est plus quand je suis seule, et donc quand mes pensées ont le temps de vraiment prendre leur temps pour se formuler, parfois joyeuse, quelque fois même cynique ou sarcastique, pour bien faire, ou pas exactement, d'autre fois d'humeur très songeuse : j'adore analyser des choses, souvent ce qui m'arrive et ce que les autres peuvent penser, ou alors à mes cours d'SES. Ma conclusion : au fond, les gens se ressemblent peut-être vraiment, mais à cause de leurs masques, ce n'est pas toujours le bon côté ressemblant qui est remarqué. Sinon, je pense aussi que trop de bonnes choses sont tues, c'est dommage car ça peut faire vraiment plaisir, même si ma dernière expérience n'était pas super : en entendant une personne chanter, j'ai cru bien faire de la complimenter à un moment, mais en réponse, je n'ai eu que des rires, et ça fait pas plaisir. En bref, je pense que je médite assez souvent sur ce qui pourrait m'arriver, fiction ou pas, de ce que je pensais à un tel moment, et le point de vue d'autres personnes, parfois. J'aime aussi remonter les choses, connaître leurs origines, les raisons... Je pense que je n'ai pas toujours bon, mais c'est vraiment amusant !
A envier ou envieux ? On pourrait m'envier, et ce serait mentir de se dire que je ne vois pas pourquoi, mais j'envie aussi beaucoup les autres : la mémoire incroyable d'un ami, le manque de préoccupation d'une autre, l'écriture ou le talent ou l'intelligence de d'autres... Je sais que personne ne peut être parfais et que j'ai sûrement, avec un peu de chance, des talents, mais ça reste à découvrir.
Quand je vois des conseils, et que je les trouve bien, j'essaye de les mettre en œuvre, mais c'est pas toujours ça.
Une chose que j'adore dans la vie : l'humour. J'apprécie particulièrement l'autodérision aussi, un moyen de rire sans avoir besoin de se dire que je risque de blesser quelqu'un.
Ai-je vraiment pu oublier de préciser que j'étais très curieuse ? Je suis avare d'avis des autres et de secrets, de mystère, de sens et de symbolique.
Pourquoi le chaos ne serait pas la meilleure harmonie ? J'adore aussi les paradoxes, des trucs où il faut chercher la logique. Quand toutes les réponses sont bonnes, ou quand il n'y en as pas vraiment... Bref, quand c'est pour le plaisir, c'est vraiment très très passionnant !
Dans mes rêves, il est question de voyage, d'elfes, de robots, de farfadets, d'enfants, de sourire, de chocolat, de mystère, de beauté, d'espoir et de son contraire, mais aussi de liens. Je suis persuadée, tout est lié, TOUT ! Bref, je voulais dire que plus tard, j'aimerai voyager, découvrir, aider des gens, mais aussi la nature, partager les espoir, ou juste les chances qu'il y a : présenter au plus grand monde, des petits miracles de la nature, ou de l'imagination, rêver et faire rêver, émerveiller...
Sérieusement, vous pensez vraiment qu'on peut se résumer avec des mots. Je ne doute pas que d'autres à ma place le pourraient, mais dans mon cas, même si c'est génial d'écrire, même si je ne cesse de me corriger, même si d'autre fois je ne le fais pas du tout, et même si j'adore raconter ma vie... Bref, l'art d'écrire, c'est tout exprimer en mots pour ensuite le partager, mais je ne le maitrise pas : je doute arriver de traduite mes sensations en mots, et donc, tout ça pour dire que, maintenant que j'ai remarqué que je raconte ma vie, qui nous dit que c'est en cherchant à nous décrire qu'on y arrive ? , je vais continuer un peu, mais ce serait toujours incomplet. Voilà ! C'est ça que je voulais dire !
Du moins dans les courants qu'on a étudier, et dans les registres, ceux qui me tentent le plus, ce sont le baroque, le réaliste, le symboliste, le surréalisme et l'absurde ; chaos, un poil de vraisemblance pour paraître plus probable, des liens, du rêve et de l'inconscient, du hasard, de l'absurde, de l'humour, de l'originalité : voilà ce à quoi j'aspire entre ce qui me vient à l'esprit. Mon registre préférer est donc le comique, ou encore le satirique. On m'a dit un jour que je joue avec les mots. J'espère que ce serait toujours le cas. N'est-ce pas cool de jouer avec les mots ? En plus c'est amusant.
J'aime bien les romans que j'appelle texte type normal, mais j'ai commencé à adorer la poésie. La musicalité, le rythme et tout... C'est juste trop génial ! Je soupçonne par contre « Rencontres » , de Grand Corps Malade, de m'avoir un peu influencer. J'avais pas dit que j'étais très influençable hein ? Maintenant, c'est fait. Pour la poésie, c'est possible que ce soit aussi à cause de « la Rose et le Réséda » d'Aragon interpréter par la Tordue, ou un peu. La musicalité... Le rythme... Ça concerne aussi les chansons hein ? Ça tombe bien, j'adore ça, ou du moins certaines chansons. J'adore aussi quand c'est plein de sens. Pour en revenir à l'histoire des rencontres, d'un côté, c'est vu comme des choses personnifiées, d'un autre côté, la vie, c'est juste tellement ça !
C'est normal que je sois ces temps-ci étrangement attiré par des "créatures de l'ombre" ? On y retrouve évidement les vampires, et je dois avouer que c'est pas seulement parce que je trouve leur crocs juste tellement chou ! Comme les ailes des anges, démons et écureuils volant. Mais je parle aussi, pour me faire comprendre, de Thanatos, la mort donc, des ombres, et pas celles qui fuient le soleil en se cachant derrière nous. Pour continuer dans les sans sentiments, il y a récemment les anthropoïdes, les robots. Je suis assez attirée par leur côté accomplir sa mission jusqu'au bout sans question, mais j'ai surtout envie de leur donné des sentiments. Pour moi, c'est aussi parfois des petits choux qui ont besoin qu'on les aides. Par exemple dans un livre, un démon assez insensible, pour moi c'est juste quelqu'un qui a besoin d'attention, et j'ai juste tellement envie de l'harceler pour qu'il sourit !
Tout ça, c'est tout de même assez noir hein ? Pourtant, je n'aime pas le noir. Je préfère le bleu, le blanc ou le vert ou des couleurs proches : beige, brun, mais dans tout les cas, il faut que ce soit assez clair, mais pas trop, et un peu pâle. D'ailleurs, les bâtiments futuristes, je les vois d'un côté dystopique, noir avec plein de fumée, mais si on veut une vision utopique, il y aurait plein de bleu et de blanc, avec plein de végétation, et pour couronner le tout, des routes en montagnes russes !
J'ai trop envie d'habiter près d'une forêt ou au pied d'une montagne... Saint hein ? Si c'est gâcher par les humains... (Je dis humain parce que c'est vraiment pas juste de dire homme alors qu'on a si longtemps oublié les femmes !) J'ai aussi tellement envie de savoir faire du skate, le roller, c'est cool aussi ; de l'équitation, du tir à l'arc, à l’arbalète, de la sarbacane, et pourquoi pas du lancer de couteaux ? Pas d'escrime, je n'aime finalement pas la tenue. Les kimono par contre, c'est vraiment cool. Le costume d’assassin aussi est cool : un mystère remplit de trucs à lui seul, un couteau par si, un autre qui sort comme ça, un autre cacher par ici... Dans les jeux, j'adore notamment sniper des trucs, cacher dans un coin sombre, on vise, et on tire. Avec de la rapidité, c'est vraiment super cool ! J'aimerais aussi voler ! Deltaplane ou parachute. Je suppose que je ne risque pas de pouvoir léviter ou d'avoir des ailes... J'aime bien aussi l'escalade : viser le sommet, se hisser, grimper... La descente aussi est géniale ! Inutile de préciser de j'adore également l'accro branche et grimper aux arbres. Même si avec les insectes... J'ai vraiment très peur de tout ce qui peut être venimeux : araignées, serpents, scorpions... J'aime bien aussi la partie recherche de la course d'orientation. Courir, c'est vraiment pas mon truc. Par contre, tenir une carte, à la recherche d'un trésor, perdu, ou un tout petit peu, être livré à soi-même et se repérer grâce à des outils et sa logique, sa perspicacité... Je pense également pouvoir affirmer que je ne déteste pas le bricolage. Sérieusement, tous ces outils, chacun un usage précis, minutieux et précis, pour un résultat bien ou pas, mais là, le processus est tout aussi intéressant.
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