La Naissance.
Pourquoi suis-je née ici ?
Dans la souffrance, ma mère est morte de déshydratation quand je suis née car elle était prisonnière uniquement pour procréer.
Je suis née, elle est morte !
Mon sort en va de même, car je suis prisonnière par des fous qui se servent de la femme comme des choses servant uniquement à mettre au monde d'autres êtres vivants jusqu'à ce qu'ils aillent au bout de leurs buts.
Quels est leurs buts ?
j'ai grandi dans un endroit lugubre, ou pleins de femmes s'occupaient de moi, mais ces femmes étaient gentilles avec moi, enfin elles essayaient d'être gentilles..car ceux qui nous séquestraient étaient diaboliques envers nous toutes !
Il ne fallait surtout pas démontrer un signe de gentillesse autrement c'était la mort assurée, ou voir pire la torture jusqu'à la mort...
La douceur, l'empathie et tout ce qui va avec ces sentiments de bonheur n’existaient pas chez ces humains, absolument rien de tout ça.
Ils ne connaissaient que la violence, la haine, la douleur...voilà dans quoi j'ai été élevée
Heureusement entre nous on pouvait se soutenir mais ca ne suffisait pas..
j’ai appris à vivre dans la douleur, car dans celle ci il y avait toujours dans un recoins de la douceur, la douceur que tout être humain a en lui...voila à quoi je me raccrochais.
le but des ces gens fous etaient de créer des êtres humains a leurs convenance, c est à dire, pas de gentillesse, pas de douceur, mais qu’ils soient dur, beaux, intelligents, des bruns, des blonds mais surtout pas de roux car les roux ne devait pas faire partis de leurs clan ainsi que les yeux verts, qui étaient aussi à proscrire.
un clans pour changer le monde à leurs convenance.
J ai accouchée moi aussi quand j avais 15 ans ils ont pris mon bébé comme les autres jusqu’au jour où il y a eu un véritable chamboulement car les femmes qui étaient prisonnières avec moi, on étaient une bonne trentaine, ont coincé l’homme qui venait nous prendre une à une pour diverses raisons, puis on a pu s’enfuir je ne sais comment, certaines ont gagné la liberté et d autre pas, je faisais partie des femmes qui ont réussi.
J ai gagné, je vais vivre.
Il me reste une chose à faire....Je reviendrais chercher mon fils.
Tchoise

Comme tout les lundis matin à 6h ,c est le rituel du premier jour de la semaine, j entends ce fameux tic..tac..toc.c.tac...tac...ce fameux roulement de dé qui prends plusieurs chemins, tape contre les parois du socle, avant de s arrêter, et qui m attends, lancé par les grosses mains rêches et agressives de mon beau père « Marc »
le plus terrible c est le résultat du chiffre que l objet définiras ....il définiras des choses terribles....tout ce que j espère à chaque fois c est que le chiffre qu’aura choisi le dé soit le plus petit possible...
Marc à inventé le jeu de dé depuis très longtemps avec qui il s est amusé avec Jacqueline puis avec moi...jusqu’ou ira t’il?
- Noémie dépêche toi de descendre le dé t’attends.
Quand j entends cette phrase une fois par semaine je suis en état de stress complet.
Je descends l escalier, mes jambes tremblotantes en suppliant le ciel que le chiffre soit le nombre 1.
Mon beau père a beaucoup de principes, la prière a 19h, le dîner à 19h30 et le coucher à 20h30.
Pour sa femme Jacqueline il en était de même...il fallait faire tout ce que voulait Marc au moment où il le demandait...
Elle aussi, elle as dû faire le lancé de dé...
Jacqueline a rencontré Marc peu après la mort de mon père Paul qui a succombé à un accident de voiture. J ai connus mon père pendant mes 10 première années , il me manque terriblement je n’ai toujours pas compris pourquoi il a pris sa voiture alors qu’il avait sa cheville plâtrée...