Les mots ont des noms
Ils désignent

Les mots ont des verbes
Ils agissent

Les mots ont des fonctions
Elles guident

Asseyez-vous, mettez-vous à l'aise. Prenez vos popcorns et regardez! Devant vous vont apparaître progressivement plein de petites images. Chacune est un peu comme une fenêtre qui ouvre sur la vie.
La vie ici c'est l'actualité, l'histoire, des choses farfelues, c'est vous, c'est moi...
Ici, je recueille des idées mélangées !

C'est un texte pour tous les amoureux de la musique. Pas un poème, pas une nouvelle juste un remerciement. J'espère que vous y retrouverez un petit quelque chose de musical. Bonne lecture!

Bon je suis peut être partie un peu loin, voir hors-sujet.
J'espère que ça vous fera rire.

Une âme:
"Je me suis jetée du haut de mes peurs
Quand j’ai vu, que la vie me tenait par la main
Et que ma tête me portait
Loin des sentiments tumultueux
Et des soupcons venimeux

Je suis allée dans tes bras
Car ils m’offraient un monde
Que je ne connaissais pas

Je suis redevenue enfant
Quand je me suis donnée à toi
Sous mes yeux, tout brillait
Dans mon coeur, tout chantait
Chez les autres, tout souriait

Le temps est passé, mais la découverte est restée
Elle m’a portée vers un ciel de merveilles
Où plus rien ne me retenait

Mon corps s’est allongé pour que mes mains,
Puissent saisir le soleil
Et tourner sa lumière
Vers de fragiles bourgeons
Qui écloront, plus beaux que jamais !"
L'autre:

"Je n’ai jamais eu peur
Car j'ai su, que le destin serait mon sauveur
Et que ma tête serait toujours claire
Malgré les coups sévères
Les sentiments tumultueux
Et les soupcons venimeux

Je t’ai prise dans mes bras
Car ils avaient une aura
Qui hâlait de merveilles
Et promettait le soleil

Je suis redevenu moi
Quand je me suis donné à toi
Sous tes yeux, je brillais
Dans ton coeur, je chantais
Et les autres, nous souriaient

Le temps est passé
L’illusion s‘est estompée
Dévoilant des compétences à acquérir
Et une autre vie à parcourir

Mon corps s’est allongé, pour que mes mains
Puissent saisir le lendemain
Et se porter vers le matin
Où s'effaçaient au loin
Les souvenirs de la veille
Et la douceur de notre réveil"

Quand elle fut née, ses parents décidèrent de la nommer Pissenlit. Leurs visages rayonnaient devant cette merveille qu'on avait envie de croquer. Ses petites fossettes, ses cris de bébé et ses pieds boudinés étaient à leurs yeux, tout ce qu'il y avait de plus doux, de plus coloré et de plus gai. Pissenlit était, depuis aujourd'hui, le plus beau trésor sur Terre. Et puis après quelques années, la fillette découvrit l'école et ses moqueries dans les cours de récré. Les enfants insouciants, lui lançaient des "Hé Pissenlit, t'as pissé dans ton lit ?" ou bien tentaient d'être plus originaux avec des "Pissenlit, ça ressemble à du pipi !". Des mots jetés en l'air mais qui ne manquaient pas d'attrister la fillette.
Un jour énervée elle dit à ses parents " Papa, maman m'avez donné le plus moche prénom de l’univers ! Les autres ils arrêtent pas de m'embêter ". Hébétés ils la regardent, surpris de l'accusation. Pissenlit les foudroie du regard et s’enfuit vite dans sa chambre, pour retrouver ses poupées, ses doudous et ses jouets.
Le lendemain c'est samedi ! Les parents décident d'amener Pissenlit dans une animalerie. La lumière du jour adoucit les contours de la ville. Les rues sont plus chaudes et les passants brillent. La vie ressemble à une petite bulle délicieuse, bien beurrée et crémeuse. "Regardes ma princesse des îles, tu le trouves pas mignon ce canari ?" A la vue du petit être, Pissenlit rit. Le bel oiseau lui répond par un piaillement strident et pour la petite fille il n' y a rien de plus mélodieux que ce chant! Elle se tourne aussitôt vers ses parents, des étoiles plein les yeux "Qu'il est beau ! regardes maman comment il vole ! Je peux le prendre ?
- Oui mon ange mais à une seule condition…"
Sans bouger d'un pouce, elle écoute: "Tu ne diras plus jamais que tu n'aimes pas ton prénom et surtout tu ne dois plus faire attention à ce que les autres te disent, d’accord ?". C'est entendu ! En moins d'une seconde, la voilà près de son nouvel ami "Tu vas voir dans ma maison il y a plein de jouets, et mon lit bah il y a plein de doudous et puis aussi il y a toutes mes poupées Caroline, Samantha, Nina... tu verras je te les présenterai !". De retour à la maison, Pissenlit installe le petit oiseau bien à côté de son lit, pour qu'il puisse parler avec ses doudous, ses poupées et ses jouets. Elle ne le quitte plus des yeux, émerveillée par sa belle robe qui scintille de mille feux et hypnotisée par ses plumes, qu'elle a si envie de caresser : "Oooh, comme tu es joli !".
Son père vient la border et elle s'endort, dès que sa tête touche l'oreiller. Elle rêve de son canari, qui la porte sur ses ailes et que tous les pissenlits des prairies lèvent la tête à son passage, éblouis par cette couleur, si belle.

Bonsoir Manon, te souviens-tu de moi ? Ne crains rien, je veux seulement que nous nous remémorions notre vie d'avant. Ai-je trahi certains de tes rêves d'enfant ? Ma petite fille aux mèches blondes, penses-tu que nos mondes soient séparés à jamais ?
Souvent, il me plaît d'imaginer que je peux encore me perdre dans ta tête. Tu m'emmènes sur ton radeau de fée, et le courant nous emporte, au fin fond des songes.
Quand tu partais dans tes contrées imaginaires, était-ce vrai ? Si tu me remontrais toutes ces merveilles, si nous recommencions une vie à deux, main dans la main. J'aimerais tant savoir ce qui a changé et ce qui est resté. Tes yeux verts se reconnaissent-ils dans mes yeux noirs ? Donne-moi la main, je ne te lâcherais plus jamais.
Cette nuit avec toi, je la vois si bien ! Il y aurait nos deux ombres complices, nôtre regard rivé sur le ciel étoilé. Dans l'air des senteurs de fleurs, dans l'herbe des bruissements mystérieux. La fraîcheur viendrait chatouiller notre peau. Tu commencerais à avoir un peu peur, je te rassurerais en disant : "la vie est belle".

1) Avant de mourir : apprendre, construire, grandir.
2) Avant d'écrire : regarder, toucher, façonner.

Je suis énervée ! Je ne sais plus où je vais ! Dès que j’essaie de me projeter je vois mon avenir filé, hors de portée. Plus de contrôle sur ma vie, la route défile devant moi, le dénivelé s’accroit et plus je me rapproche, plus j'ai du mal à freiner. Je pensais avoir des valeurs, mais plus j’avance et plus je me demande ce qu’elles valent vraiment.
La vie il faut la tenir d'une poignée bien ferme. Plus on se laisse aller, plus on a du mal à redémarrer. Je cours mais il y a comme un poids qui me tire en arrière. Je n'ose pas me retourner, je sais qu'elle essait de me rattraper.
J’ai tellement de questions que je ne sais plus par quoi commencer. Plus je veux y répondre, plus je m'y perd et elles m'opressent. Alors surgit en moi une envie de frapper. Vite ! J’ai plein de haine, que je veux détourner de moi-même.

Aux voisines...

J'étais tranquillement entrain de souffrir, en faisant de pénibles exercices, sur mon ballon pilate, quand soudain j'entendis un grognement.
Je gaine un peu plus les jambes et le ventre, j'expire un bon coup et...
Grognement.
Bon, je me concentre à nouveau, saisi le ballon bras tendus, et là...
Tressaillement.
La forme arrondie commence à se dégonfler, regonfler entre mes mains.
Je fixe mon ballon, et les straies sur le plastique semblent de plus en plus s'écarter. Une fente apparait.
Impossible!
Je ferme les yeux... Les rouvre...fixe à nouveau le ballon.
Oh mon dieu ! Je vois une bouche.
-  Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, j'ai un mickey ou quoi?

...

-  C'est sûr que c'est pas de cette manière que tu vas te tranformer en bombe toi.

Attends quoi? Ah non ça ne va pas ma pauvre fille. Tu parles à un ballon!

-  Eh oh je t'entends moi! Le ballon il a un prénom

...

-  Ouais, c'est... Non mais en faite laisse tomber.

...

- Bon on est pas là pour discuter, reprend tes exercices. C'est pas comme ça que tu vas te transformer en ta Copinesuperfine.

Ma Copinesuperfine, mais comment il la connait?

- Mais oui Janis! La peau mate, de beaux yeux en amande, de longs cheveux frisés, une peau parfaite, sans rondeurs, sans cellulite.

Attends mais il lit aussi dans mes pensés?

- Eh c'est maintenant que tu t'en rends compte? En même temps, tu n'arrêtes pas de regarder ses tristes tentatives de mannequinat sur insta.

...

Bon allez, on reprend. Les mains bien au sol. Le poid réparti au centre. Tu rentres le ventre, tends les jambes, respire sans interruption. Non, arrêtes de retenir ton souffle avant l'expiration. Et tu comptes, 30...29....23....19, expire,16...12...10,inspire,...6, allez c'est bien, 3...2...1...

On expire.

Voilà! On se détend, il n'y a plus de Copinesuperfine, plus de tensions, plus de ...
De ballon sans nom?

une question de savoir-vivre ?