Thomas Hillokâ
Les plus lues
de toujours
Recueil de nouvelles plus ou moins courtes (Horreur / Epouvante / Fantastique)
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Recueil en cours de poèmes néo-classiques,
Romantico-érotiques,
Je dois encore le reprendre en entier pour l'intégrer au recueil principal
Romantico-érotiques,
Je dois encore le reprendre en entier pour l'intégrer au recueil principal
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Poésie classique. Certains poèmes sont en cours de retravail car écris à une époque où ma plume était moins bonne qu'aujourd'hui.
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Nouvelles érotiques avec scènes diverses, mêlant parfois Eros et Thanatos. Personnages fictifs.
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Ce sont pour moi des créatures de l’ombre, des monstres que je chasse sans répit. Partout, je sens leur présence, leurs murmures. Partout, je les vois pulluler en colonies infernales, car mes yeux sont entraînés à les repérer pour mieux les éliminer. Non pas qu’il faille les exterminer en totalité, mais je conseille à tous d’en limiter la population afin d’éviter la nocuité de leur trop grande présence. C’est qu’ils vous mangent les yeux comme la cervelle, ces sales petits parasites ! Oh oui ! Je ne sais que trop bien la facilité de les employer dans toutes les tâches. Quelques-uns par-ci, quelques autres par-là, puis voilà soudain que l’engeance se retrouve insidieusement en surnombre. J’ai moi-même commis cette faute jusqu’au jour d’une venue salvatrice. Un maître de la traque m’a d’abord permis de prendre conscience du danger avant de me léguer ses connaissances, toujours accompagnées du même, mais inoubliable exercice. Apprendre à vivre sans, en domptant la tentation facile de leur emploi. Lorsque j'eus enfin maîtrisé cet art initialement inconnu de ma sotte personne, je devins à mon tour le chasseur invétéré de cette vermine aux airs d’affables serviteurs. Quoi qu’on leur fass
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Défi
Précision : les comportements et propos de ces personnages n'appartiennent qu'à eux . Assis dans mon transat, à J+5 post-pendaison, je pouvais pas m'empêcher de respirer à pleins poumons l'air de la campagne et ses bonnes odeurs de cul de vaches. J'entendis soudain des sirènes très lointaines. Plutôt rares dans le coin. Je me régalais intérieurement, une fois de plus soulagé en repensant au jour du mariage et à la salle des fêtes . Fini ce banquet où tout le monde vient bouffer à l'œil et se faire chier, par politesse, sur cette saloperie de macarena. Et ce putain d'aveugle, ras l'oignon de l'entendre. Toujours les mêmes chansons, toujours les mêmes danses à la con. Plus jamais ça. Bon, elle me l'apporte cette bière ou elle la brasse ? Je me levai pour aller me la chercher moi-même. — Ah ben, t'es là ! Qu'est-ce que tu fous ? Et ma bière ? — Oui chéri, désolé. J'étais occupée avec le linge et j'ai oublié. — Pfff... Pour le meilleur du pire et pour le pire du pire. Pourquoi les gens se marient déjà ? — Parce qu'ils s'aiment. Moi, je t'aime. — Tant mieux, continue alors. — Et toi, tu m'aimes ? — Surtout à quatre pattes. Rien que de le dire, ça me donne envie de baiser, tiens. Ça te b
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Défi
/!\ Avertissement : scènes sexuellement explicites /!\ La cérémonie commença. Les cent couples élus par Eugène, chef de la secte, s'avancèrent sur la prairie où cent tables de bois munies de couvertures épaisses les attendaient. Les hommes étaient vêtus d'une robe proche de la kesa couleur safran des moines bouddhistes, en plus fines et plus légères, tandis que les femmes portaient la couleur blanche. Et tous avaient le visage caché par un masque de carnaval simpliste et également blanc. Des bols tibétains et autres percussions métalliques diverses résonnaient de toute part pour accompagner la saillie. Pas de musique, juste une accumulation de sons apaisants. Les femmes se positionnèrent alors sur leur table respective, dans la position de leur choix. Les hommes, quant à eux, dégagèrent les vulves du seul tissu qui les recouvrait pour y plonger leur sexe dressé. Eugène, vêtu d'une robe parme et perché dans son « arbre sacré », s'arma de son arc de Cupidon puis tira des flèches en direction du vide pour ne pas blesser ses précieuses ouailles. Ce n'était pas une orgie, car les partenaires ne s'échangeaient jamais. Juste un accouplement célébré devant les nouveaux membres tels que moi
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Défi
Je ne suis pas un dieu de l'air, ni de la terre, Ni sur cet écoumène un dieu de l'océan, Mais simplement un homme, un homme au cœur béant, Que la cendre nourrit tel un vieux cimetière. Et dans ces grands yeux pers, ils brûleront encore, Ces immeubles, ces toits, ces abris, ces maisons, Spectacles de mes nuits, de toutes mes saisons, Danse fatale, adieu monde versicolore. Vous êtes, ô briquets, les modernes tridents Des maîtres d'un enfer propagé par extase ! Flammes, caressez donc le ciel comme Pégase Et déployez la rage en ces ballets ardents. Jaune opium d'un être asservi par le diable, À feux, à sang, splendeur du plaisir assouvi De voir ceux qui m'ont fait devenir ce nervi Ne laissant sous son pas que de l'irréparable.
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Défi
— Bouge plus ! À peine avais-je refermé la porte de chez moi que je sentis la mort dans mon dos, pointée sur mon occiput. — Tourne-toi ! Je m'exécutai. Un homme cagoulé aux yeux presque noirs se tenait devant moi, immobile, armé d'un pistolet avec silencieux. — Alors ça y est ? fis-je, sang froid conservé. Fais-moi au moins le plaisir de me dire qui t'envoie ? — Famille Baccioli. — Je vois... Toutes les bonnes choses ont une fin. — Violer et tuer la fille d'un père de la mafia italienne... Tu devais bien te douter qu'il y aurait des représailles. — Je ne l'ai su qu'après par les infos. Pour moi, c'était qu'une simple touriste. Pas de bol, voilà tout. Et toi, est-ce que t'as la moindre idée de ce que cette fille faisait aux hommes ? C'était une putain de veuve noire. Elle a eu ce qu'elle méritait. — Lex Talionis ! — Exactement. Œil pour œil, dent pour dent. C'est comme ça que je procède, moi. — Tu te prends pour Batman ? — Et toi tu te prends pour qui ? Kuklinski ? — Pour un simple opportuniste avec quelques limites. Pas de viol. Pas d'enfants. Pas de torture physique, sauf exception. Tu peux donc déjà te réjouir. — Formidable ! Youpi ! — Content que ça te réjouisse. — Si c'est l'ar
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Défi
Pendant ma promenade, je tombais sur une asiatique, seule au milieu de l'étendue de graminées où trônaient quelques arbres morts. Elle portait une tenue d'écolière tout à fait atypique. Captant ma présence, elle se retourna. Nos regards se croisèrent. Aussitôt, elle pencha les yeux sur la liasse de feuilles qu'elle tenait entre les mains et se mit à lire dans une langue qui n'évoquait pas ses origines. Une langue qui m'était parfaitement inconnue. Je sentis alors une vague de démangeaisons déferler sur l'intégralité de mon corps, comme si des milliers de fourmis s'étaient immiscées sous mes vêtements. Puis, tandis que je me grattais frénétiquement, cette sensation se transforma en déluge de douleur. Quelque chose me brûlait avec intensité. Je hurlai, paniqué, devant l'indifférence totale de l'étrangère. Malgré mon état, je remarquai que les arbres morts autour d'elle changeaient. Les gélivures s'effaçaient. L'écorce se reformait. La douleur s'atténua, accompagnée d'un état proche de l'évanouissement. Ma défunte mère apparut pour se pencher sur moi, éthérée. La vie me quittait. Quelques secondes plus tard, j'observais, confus, ma propre enveloppe vieillissant à une vitesse ahurissan
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Extraits de vie inspirés de la réalité d'une personne au fonctionnement cérébral très particulier... Atypique ou anormal comme certains diraient. Trop pour entrer dans le moule.
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