L'homme est le fantôme de lui même...

Croire encore à ses rêves malgré tout…

Son regard d'ébène...

La reine des babas cache sous sa robe de lait aux perles sucrées, des soleils fondants aux citrons.

Boire à la source de tes eaux impures...

Au détour du chemin dans la pénombre naissante du crépuscule
Les contours des sapins s’habillent d’un blanc manteau de brume

Les faibles rayons en clair-obscur d’un soleil lointain qui fait pâle figure
Eclairent encore la lueur dorée des genêts qui lentement disparait...

Une petite brise vous surprend dans la forêt où l’obscurité descend
Faisant danser les vertes cimes d’une armée de géants

Vagues à l’âme et douces pensées s’entremêlent maintenant que la nuit est tombée
Le doux parfum d’une fraicheur boisée le craquement des arbres parfois enlacés
enveloppe mon âme de tant de beautés

Quelques rayons de lune éclairent le sentier où les ombres
Semblent m’accompagner vers ce lac à demi caché dans son écrin de verdure
Resplendissant de mille parures.

ô beau miroir changeant hors du temps où se contemplent
Le soleil et la lune invités dès que les nuages se sont éclipsés

Le vent nocturne s’est apaisé et son silence me fait frissonner
Dans cette forêt où le crépuscule s’est enfui
L’aube peine à l’horizon à réveiller la belle endormie

Peut-être que rien n'est écrit...

Dans ce jardin enchanté il y a...

Nos vies sont peau de chagrin...

Qui n’a jamais entendu le chant des sorcières
Bien au-delà du temps au-delà des rivières

Sur le bûcher des vanités où les péchés seront brulés
Pas de péchés mignons qui finiront dans le chaudron pour la potion

Comme dans une toile d’araignée te voilà prisonnier
Pour conjurer le mauvais sort qui t’ensorcelle quand tu dors…
Va danser en compagnie des fées et rentre vite dans ton foyer dès que la nuit est tombée

Abracadabra ! ! ! c’est le sabbat que j’entends là
Oui ! c’est Halloween qui revient c’est le chat noir là-bas qui me l’a dit…

Citrouilles et Potirons seront mangés jusqu’au trognona
Baguettes et sortilèges à profusion…

Au clair de lune lutins coquins et diablotins sulfureux
Sont très heureux de te faire une peur bleue…

Quand le bal des damnés est terminé et que les fantômes sont passés
Enfourche ton balai et va voler au-dessus des maisons hantées

La sorcière au nez crochu ne compte plus ses verrues
Et elle s’enfonce dans le marais parler aux feux-follets

Voilà… C’est terminé… Halloween est passée comme les autres années mais le sort en est jeté…

Je crois que tu as attrapé une verrue sur le bout de ton nez et tu as… c’est trop mignon… Une araignée au plafond…

Mon petit chagrin tient dans ma main percée…

Sous la pluie d'étoiles filantes danser en compagnie des anges sous le regard d'émeraude des belles nébuleuses.