Pastel 2201
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Défi
Après cette histoire, ma vie ne sera plus jamais la même...
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Défi
J'ouvre lentement les yeux comme à chaque matin et la première chose que je vois est ce plafond blanc. Il est flou. Jusque là, rien d'étonnant car je suis myope. Il y a trop de lumière dans ma chambre aujourd'hui.
"Mais attends c'est quoi ce bordel! Et cette odeur!"
J'ai le coeur qui bat à mille à l'heure et une bonne envie de pleurer! "C'est pas ma chambre ça! Je suis où là? C'est quoi ces murs? Et l'odeur c'est pas possible!" Une envie de vomir me prend.
Je ne comprends pas ce qu'il se passe! Je bouge dans tous les sens mais rien ne se passe! J'essaie de me lever mais je n'y arrive pas!
"Pourquoi je peux pas bouger?" Mes bras sont attachés, mes jambes aussi! Je suis pieds nus. Je plisse les yeux et regarde autour mais j'avoues que je n'y vois pas !
"Elles sont où mes lunettes? Pas bon ça pas bon!" Je commence sérieusement à paniquer! Je suis toute seule dans une pièce toute blanche, je ne vois absoluement rien et en plus je suis attachée comme un saucisson de la tête aux pieds! Ceci dit tout de suite maintenant je préfère être seule! C'est chaud là!
Instinctivement, je revois la première scène d'un jeu vidéo où le garçon et personnage principal se réveille dans une chambre d'hôpital psychiatrique en étant attaché sans savoir ce qu'il fait là. Inutile de préciser que c'était un jeu d'horreur...
Je décide de bouger un maximun pour dégager mes bras mais rien n'y fait...
Je flippe sérieusement là! "Okay, je suis dans la me*de!" Je décide finalement de me calmer. Je me pose et fixe le plafond.
"Sa y est je sais!" J'essaie de me balancer en allant de droite à gauche et de gauche à droite jusqu'à faire tomber le lit par terre.
Dans ma chute, quelque chose dont l'odeur reste indescriptible tombe de dessous le lit... un bras plein de sang, c'est un bras avec la main à laquelle, il manque des doigts!! "C'est des crottes de chien, c'est des crottes de chien...C'est dégeu mais qu'est ce que je fous là moi! Je me suis endormi chez moi pourquoi je suis là?!"
"Okay!" Voilà d'où venait cette odeur! Il y avait quand même un point positif, la chute avait permis de me dégager une main qui me permis très vite de dégager mon bras puis l'autre. En ayant toujours le lit sur le dos, "Il est lourd ce truc!" Je m'arrête deux secondes pour reprendre mon souffle puis détache mes jambes. Enfin libre. "Euh c'est quoi sa? C'est pas mes fringues?! On dirait une blouse? Et ce lit...n'est pas... un lit" mais un chariot en alu genre desserte mais je doute que se soit l'endroit..."Attends un lit en alu comme dans les morgues, un bras qui sort du dessous...Okay! Je me barre genre tout de suite!" Je me relève et check rapidement ma tête, mon corps. A priori ça va...
Le sol est froid. Il n'y a plus mon chaleureux parquet mais du carrelage blanc. Bref tout ce que je déteste. Mon pire cauchemar jusqu'au bout...
Des tâches de couleurs qui contrastent avec les murs blancs attirent mon attention. Je m'approche alors pour voir ça de plus près. Du sang, pour que ça continue...
Je vérifie chaque tache et me rends compte qu'il y a une armoire derrière moi.
Elle était en métal et de couleur blanche pour ne pas déroger au décors. J'essaie de l'ouvrir mais rien. Évidemment, c'est fermé sinon ce serait trop facile! Je décide de m'accrocher aux deux poignets des deux portes de l'armoire et de mettre mes pieds de part et d'autre de ces dernières. Le tout afin de tirer de toutes mes forces pour parvenir à l'ouvrir.
"Haaaaaa mais nan mais c'est dégeu! J'en ai plein les cheveux!"
Ce n'est qu'après plusieurs minutes d'efforts que les deux portes s'ouvrent d'un coup, me faisant voler et retomber sur les fesses, deux mètres plus loin suivi d'un amas de sang qui semblait vouloir sortir de cette armoire.
Après avoir repris mes esprits, je me décide de me boucher le nez et de fouiller l'armoire sans trop regarder l'intérieur.
"Laisse tomber, il faut que je le tente, j'ai pas le choix!"
C'est sous tout en tas de choses pleines de sang dont je n'ai pas envie de savoir ce que c'est que je trouve enfin une petite boîte en bois. Je l'ouvre.
"Mes lunettes!"
On va pas se mentir, elles tombaient à pic parce que même dans la pire des situations post-apocalyptique, je ne donne pas cher de ma peau sans mes lunettes.
"Haaa ouais c'est mieux!" Je les mets et me retourne instinctivement pour découvrir la pièce dans lequelle je m'étais réveillée.
Il s'agissait désormais d'une salle blanche dont certains coins de murs étaient tachés de gouttelettes de sang dont j'en ignorais la provenance. Au plafond, se trouvaient deux larges néons blancs qui m'éblouirent à peine ais-je posé les yeux dessus et puis ce bras par terre qui me fit direct détourné le regard vers..."Une porte!"
Je me dirige directement vers elle et tente de l'ouvrir mais rien. Elle semble fermée de l'extérieur.
Je continu de découvrir ce que cachait la petite boîte devenu rouge à cause du sang qui commençait à l'imprégner. "Un couteau, un stylo, un zippo! Yeahh, un parfait kit de survie!"
A peine ais-je fais cette découverte que ma joie se fait interrompre par des bruits incompréhensibles provenant de l'autre côté du mur.
Des pas se font désormais entendre derrière la porte. Ils sont lourds, à cadence inégale mais je peux apercevoir leurs ombres sous la porte.
Je ne vais pas commencer à me dire que celui qui va entrer va sûrement finir par me découper en morceau, dissoudre mes restes à l'acide pour peut être ne garder qu'un seul de mes bras et le ranger dans une armoire...
C'est en ressentant une peur viscérale et en priant dieu que je décide de me mettre sur le côté de la porte. Avec un peu de chance, ma petite taille jouera en ma faveur et je pourrais attaquer la première...
Alors que mon coeur bat à tout rompre et que mon front sue à grosses gouttes, je lève instinctivement mon couteau au dessus de ma tête quand j'entends un loquet se dévérouiller puis le crissement de la clenche qui s'abaisse lentement.
La porte finit par s'ouvrir...
Tingting!
"Un message? Okay, merci youtube, il faudrait vraiment que j'arrête d'écouter des histoires d'horreurs avant d'aller me coucher..."
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Commençons par ce que je n'aime pas:
- Je n'aime pas l'ennui,
l'ennui m'ennuie profondément et me tue à petit feu. Je crois que l'ennui est mon pire ennemi.
- Je n'aime pas entendre des personnes juger les autres,
c'est facile de juger les autres et de faire des suppositions mais à quoi bon? Chacun est libre de faire ce qu'il veut et d'être ce qu'il a envie d'être et c'est tout.
- Je n'aime pas les insectes,
Ils rampent et volent partout. Ils font également beaucoup de bruit, ils me coupent l'appétit. Ils piquent et ils mordent n'importe qui, n'importe quand...
- Je n'aime pas les microbes,
Ils me font peur. J'ai l'impression de les sentir sur mes mains, de les voir sur les barres dans le métro, sur le sol de mon appart ou encore sur la poignet des portes. Quand quelqu'un éternue sans se couvrir la bouche, je vois des chiffres et les lettres qui volent jusqu'à se coller sur moi. Je les sens me brûler et je me sens sale...
- Je n'aime pas le Rap,
Le rap m'agresse les oreilles. Pour moi ce n'est ni plus, ni moins qu'un ensemble de bruits servants seulement à te rendre dingue.
- Je n'aime pas l'insjutice,
Elle est malheureusement de plus en plus présente car les gens deviennent de plus en plus individualistes et ne pensent qu'à leur propre intérêt au détriment de celui des autres.
Ce que j'aime:
- J'aime tout à part ce qui est cité si dessus:
J'aime la vie en général et tout ce qu'elle apporte.
Elle est constituée en un ensemble de pièces d'un même puzzle géant qui mis bout à bout forme la vie.
Que ces pièces datent de plusieurs années ou de seulement quelques heures, elles auront toujours une incidence sur la suite. Je trouve ça très bien fait et la plupart du temps très beau.
J'aime tout ce qu'apporte la vie car elle est infiniment riche,
On peut un jour commencer à faire du violon et le lendemain trouver sa voie en l'espace de deux minutes et le jour qui suit, s'envoler à l'autre bout du monde.
On peut ne pas aimer les fleurs car elles sont trop éphémères pour le prix qu'elles coûtent mais on peut aimer les voir dépérir le soir, les arroser puis les voir à nouveau éclatantes au matin.
On peut aimer la vie aussi quand on voit une maman chien jouer avec ses petits chiots car ils sont simplement heureux.
Bref, je pourrais citer des milliards d'autres choses car j'aime à peu près tout. La plupart de ces choses a un aspect que j'aime et un aspect que je n'aime pas mais si toutes ces choses sont là car elles y ont leur place alors il faut voir leur bons côtés.
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Défi
À la fois, petite et un peu rondelette sur les bords, elle avait la peau matte dont on arrivait à en deviner le métissage de part ses cheveux frisés qui lui tombaient sur les épaules. Ils s'entremélaient en un méli mélo de mèches tantôt blondes, tantôt chatains claires, tantôt brunes dont elle aimait en rabattre une partie derrière son oreille droite.
Elle portait des lunettes en plastique marron clair qui semblaient souligner ses sourcils toujours très bien dessinés. Son regard, soutenu par deux grands yeux verts, était fixe et dans le vague. Si bien que si l'on avait pu voir à travers ses yeux, on aurait pu revoir sans cesse le film de sa vie défiler devant elle comme un film que l'on se repasse sans cesse pour en décortiquer chaque parti.
Sa bouche, à peine rosée, était assez chardu et brillante. Quant à son sourire il était constant.
On aurait dit que pour elle un simple sourire suffisait à illuminer la journée de quelqu'un tellement elle aimait sourire. A n'importe qui ou à n'importe quoi même lorsque le coeur ni était pas, elle trouvait toujours le moyen de sourire à la vie.
Elle n'était pas très grande, c'était en fait toujours la plus petite.
Sur un de ses avants-bras, elle possédait un tatouage qui représentait un avion. Peut-être avait-elle le goût du voyage?
Lorsqu'elle se retrouvait au milieu d'un groupe, elle ne semblait pas prendre part à la conversation mais restait plutôt en retrait à écouter les autres parler. Sa manière de les observer les uns après les autres, nous laissait à penser qu'elle s'amuser bien plus intérieurement à trouver un sens à cette conversation qui avait l'air bien trop superficielle à en juger par ses bras croisés.
Elle était vendeuse dans un grand magasin de luxe qu'elle semblait appréciait en vu de toutes les heures supplémentaires qu'elle y avait effectuées et de toutes les personnes qui venaient chaque jour la saluer.
Mais ce jour là, son visage fermé, semblait signifier qu'elle s'était finalement lassée.
À presque 30 ans, elle allait tout changer...
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Elle était d'une incomparable beauté alors j'ai croqué dans la pomme empoisonée...
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