Qui est cette jeune femme retrouvée morte dans la piscine d'un grand hôtel ? A t'elle été assassinée ? Par qui ? Pourquoi ?


La lecture de son journal intime nous livrera quelques pistes ...

Ce texte n'en est qu'à ses débuts, tous commentaires et annotations seront les bienvenus

.Trois vers, dix-sept syllabes, une émotion ...
Exprimer en peu de mots une sensation.

J'espère réussir à vous les faire partager !

Vous connaissez l'histoire de Newton et celle du Shah d'Iran ?
Je m'en vais vous les conter .... à ma façon !

inspirées par le défi de Joachim Jund-Audeoud "Expressionnisme ... ou pas !"

Les fêtes de Noël approchaient et, comme tous les ans, elles se dérouleraient à Chartres chez Mamie Rose. Lorsqu’elle était plus jeune, Elise adorait ces fêtes familiales, les retrouvailles avec ses cousins, les interminables parties de cache-cache dans la vieille demeure bourgeoise … Il régnait en ces lieux un parfum de mystère, celui des temps jadis, d’une vieille aristocratie aujourd’hui éteinte.

Mais désormais Elise avait grandi. Du haut de ses 16 ans, elle estimait avoir mieux à faire pendant les fêtes que de venir s’enterrer dans cette ville pourrie de Province ! Ses potes avaient prévu une méga teuf pour le jour de l’an et au lieu de s’éclater, elle serait là à écouter radoter ses vieux sur la décadence de la société moderne et son manque de valeurs morales … Heureusement Paul-Henri, son cousin serait là. Tout comme elle, il s’inscrivait dans une mouvance anarchico-gothique et abhorrait les principes réacs que voulaient leur inculquer leurs parents.
A l’inverse de leurs cousines, tous deux se demandaient souvent comment ils avaient pu naître dans une famille si éloignée de ce qu’ils ressentaient vraiment. Ils se sentaient tellement peu à leur place. Pourtant, il allait falloir sourire, s’extasier devant les toiles de maîtres de Mamie Rose, remercier chaleureusement tante Jeanne-Marie pour le rosaire, chapelet ou autre bondieuserie qu’elle ne manquerait pas de leur offrir, comme tous les ans.

 Elise fut interrompue dans ses pensées par la voix de sa mère. Ils étaient arrivés ! Elle descendit de voiture et ne put que constater que rien n’avait changé depuis sa dernière visite : immuables le jardin à la française, la statue de l’angelot qui surplombait la fontaine de marbre blanc. Quel ennui ! Cécile, la gouvernante, les attendait sur le perron. Elle les conduisit à leurs chambres où ils purent déposer leurs bagages, puis les invita à rejoindre la salle à manger où une collation leur avait été servie. Elle leur expliqua que Mamie Rose, fatiguée, s’était retirée pour une courte sieste mais qu’elle ne manquerait pas de les rejoindre pour le souper. Quant à Monsieur Charles, Jeanne-Marie et leurs enfants, ils n’arriveraient que le lendemain.

  « Et Merde, Paul-Henri n’arrive que demain …. J’vais passer toute une soirée à m’faire chier toute seule dans ce musée à la con » pensa Elise. Prétextant une migraine, elle demanda l’autorisation de se retirer elle aussi. Parvenue à sa chambre, elle se laissa tomber sur son lit et, sans en avoir vraiment conscience, laissa errer son regard au quatre coins de la pièce. Ici non plus, nulle transformation. Chaque meuble, chaque draperie, chaque bibelot était là, bien gentiment à sa place. Elle ferma les yeux, bien décidée à laisser ses rêveries l’emmener loin d’ici, bien loin d’ici.

écrits au lendemain des attentats du Bataclan ....

Trois couleurs, trois poésies, trois univers ....

Serez-vous curieux de les découvrir ?

Un Noël meurtrier .... A minuit, tout peut arriver !

Ce qui se passe dans la tête des grands prédateurs ?
En voici un extrait !

La cigarette se consumait au rythme du whisky, elle tira une bouffée puis reposa son verre. Depuis combien de temps était-elle accoudée au comptoir ? Elle n’aurait su le dire. Encore une bouffée. Les lumières scintillaient, les volutes de fumées se mêlaient au mordoré de l’alcool et engourdissaient ses sens. Elle naviguait en eaux troubles mais la sensation était plutôt plaisante.

Sur la piste, les corps se mouvaient au rythme d’une musique endiablée. Elle aurait aimé aller les rejoindre, mais son corps indolent refusait de lui obéir. La musique martelait ses tempes et les murs dansaient au son du stroboscope. Se ressaisir. Un peu d’eau sur le visage l’aiderait sûrement à retrouver ses esprits. Elle pourrait ensuite rentrer chez elle et cuver son vin. Mais pour l’heure, elle avait honte. Honte d’avoir voulu noyer sa peine dans l’alcool. Honte aussi de la compassion condescendante qu’elle avait pu lire dans le regard du barman. Le pas mal assuré, elle se dirigea vers les toilettes.
Ce n'est que bien plus tard qu'elle reprendrait connaissance. Sa jupe était retroussée et sa culotte déchirée.

Réponse au défi "le gars était mort, il n'y avait pas photo ...."

Des cancans ... et de la bêtise humaine.

Des racines carrées qui ne tournent pas rond
Un pavé dans la mare
Une ligne complexe

De jolies courbes
Un triangle d’or
Le galbe d’une parabole.

Tendue vers l’infini, la courbe de ton désir

Asymptote désordonnée.
Dans l’équation de nos amours, nulle inconnue
Mes X cherchent ton Y

Je t’aime, Tu théorèmes

Arrondir les angles
Briser la quadrature du cercle
Gommer les paradoxes

Résoudre l’inadéquation.
Si ma proposition est vraie
La tienne sera juste.