alysse3460
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« Oh ! Que désormais mes pensées soient sanglantes pour n'être pas dignes du néant !»
L'ingratitude. C'est le pire des fléaux humain. Quand tu te dévoues corps et âme à quelqu'un. Quand tu abandonnes toutes tes croyances et toutes tes convictions pour quelqu'un. Quand tu fais taire tes pensées pour lui plaire. Et qu'est ce que tu as en retour ? Des reproches et des critiques. On te reproches de ne pas avoir été présent et d'avoir abandonner.
Tu vas laisser passer ça ?! Aller ! Laisse sortir tes pensées refoulées ! Hurle ! Pleure, si tu le désire ! Pour qui se prennent-ils à te torturer ainsi ? Bien. Tu sens la haine qui monte ? Quelle douce sensation. Vas y. Lâche toi. Balance tout. De toute manière, ils te freinent, ils te sont inutiles. Libère toi de leurs entraves.
Mon monde s'effondre à cause de vous. Les souvenirs s'effacent avec la haine. La dévotion envers quelqu'un, quel beau ramassis de conneries.
Ferme les yeux. Sens ce sentiment qui te guide désormais. Ton sang et tes larmes ont déjà trop coulés.
Le petit ange a assez taché ses ailes immaculées d'un liquide vermeil. L'ange ne vole plus ; il rampe sous le poids de vos coups.
Mais bientôt l'ange sera guérit. Son cœur ne saignera plus. Il deviendra froid et dur. Laissant l'ombre l'envahir une fois de plus. Il ne la repoussera plus. Ils ne feront plus qu'un. Et quand l'ange volera à nouveau, prend garde à toi. La vengeance sera sa seule raison d'être. Ses ailes noires s'ouvriront une ultime fois, et, silencieusement, il se glissera derrière toi et tu regretteras.
Au final, l'ange déchu reposera en paix, un sourire paisible flottant sur ses lèvres.
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La peur. C'est elle qui te maintient en vie. C'est la peur de ce qu'il y a après qui te retient de couper trop profondément. Et s'il n'y avait rien ? Le silence éternel. La noirceur infinie. Le froid. La peur te ronge jour après jour. Elle te réveille la nuit. Sueur froide. Tu n'oses pas bouger. Tu sens qu'elle t'enserre la poitrine. Qu'elle te coupe le souffle. Un hurlement te monte à la gorge, pourtant il reste bloqué. Le silence se fait menaçant. Ta respiration s'accélère. L'angoisse monte. Tu ressens les battements de ton cœur jusque dans tes doigts. Tu trembles. Les larmes roulent sur tes joues. Comment te calmer ? De la musique ? Tu n'arrives pas à bouger pour l’atteindre. Appeler à l'aide ? Personne ne t'entendra. Ils penseront avoir rêvé. Ouvre tes yeux. Il y a peut être de la lumière. Le noir envahit la pièce. Tu crois distinguer des formes dans l'obscurité. Tes muscles se tendent et refusent de bouger. Un souffle effleure ta peau. Elle est revenue. Elle t'observe du coin de la chambre en attendant le bon moment pour t'attaquer. Ton estomac se contracte. Elle t'a touché. Elle créé des images dans ta tête. La solitude. Le mépris. Le silence. La foule peuplée d'inconnus. L'ombre. Elle joue avec toi. Elle t'empêche de dormir. Elle t'empêche de vivre. Elle t'empêche de t'en sortir. Elle t'empêche de mourir. C'est la peur qui te permet de survivre.
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« Je veux rentrer à la maison »
« Rien n'est plus dangereux pour toi que ta famille, que ta chambre, que ton passé. » - André Gide
Je ne sais plus où est la maison. Je ne sais plus ce qu'est la maison. Qui vit dans la maison ? Maman ? Papa ? Qui ?
Est-ce que la maison c'est du passé ? Dois-je renoncer au passé ? La vie à cinq, c'est mon fondement. C'était mon fondement. Est-ce que la maison c'est le présent ? Celle qui est pleine de monde. Plus elle grossit, plus je me sens seule. Est-ce que la maison c'est le futur ? Celle où on sera à deux.
Laquelle choisir ? Laquelle est la voie du soulagement ? Laquelle calmera l'angoisse à la nuit tombée ? Laquelle empêchera les larmes ?
Et si aucune n'était la solution ? Que sommes-nous sans une maison ?
J'aimerais juste me sentir à ma place. Là où je ne serais plus frustrée. Là où rentrer le soir serait un soulagement.
J'aimerais trouver cet endroit où on ne sent pas de trop. Là où on est utile.
N'importe où, sauf ici. Parce qu'ici c'est comme si ça pouvait me porter malheur de croire à mon propre bonheur.
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Le temps d'une soirée, amnésie. Musique. Les gens te ressemblent. Sourire. Il y avait longtemps. Souvenir. Haine. Tourne ta tête. Ils sont là. Ils chantent, crient. Tu te sens bien. Dans ton élément, avec des gens comme toi. Vous chantez jusqu'à devenir aphones. Vous profitez jusqu'à devenir fous. Tu n'as jamais eu autant l'impression de faire partie d'un tout. D'être toi. Tu ne ressens ni peur ni honte à être au milieu de toute cette foule qui t'entoure. Création d'un souvenir essentiel. Sensation qui te prend le ventre, le cœur, la tête. Bonheur ? Mêlé avec la déception du départ, elle-même couplée avec l'espoir de revivre cette émotion. Des personnes unies par une soirée, unies par un souvenir, un concert. Tu sais que ce n'est qu'un bonheur éphémère, pourtant, jamais tu n'oublieras ce sentiment de joie que tu as ressenti le temps d'une soirée.
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Elle était un phare de lumière. La lumière brillait à travers ses yeux. La joie de vivre la faisait avancer. Son cœur ne battait que pour Elle. Elle savait que l'ombre se terrait dans un coin. Elle luttait avec les belles radiations qui émanaient de son âme. L'ombre grandissait lentement, semant le doute dans son esprit. Elle voulut connaître cette entité qui la hantait de jour en jour. Elle apprit à lui faire confiance. Elle lui apportait un certain réconfort la nuit venue. Pourtant, l'ombre éteignait peu à peu la lumière. L'étau se resserrait de plus en plus autour d'elle. Et l'ombre la trahit. Lors d'un dernier combat, elle essaya de redevenir le phare qu'elle était, mais l'ombre était devenue trop forte. Le désespoir avait pris une place trop importante. Les ténèbres l'engloutirent dans un abîme sans fond. La belle lumière devint noirceur.
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Quand le jour sera venu, qui se tiendras derrière moi ? Qui tiendras la promesse qu'il avait fait ? Qui restera comme il l'a promis ?
N'entendez-vous pas mes cris de désespoir ? Ils sont mêlés de larmes désormais. La douleur se ressent à travers les rêves. Ce petit pincement au cœur qui persiste à te faire souffrir nuit et jour. La nuit était censée être la libération. L'Ombre l'a atteint elle aussi. Les rêves ne sont plus que douleur. Ils semblent tellement réels.
L'ange déchu s'est envolé cette nuit. Il s'est dévoilé. Et tu étais là, toujours avec le même sourire. Les mêmes regards. Quand la réalité m'a rattrapé, les larmes ont encore coulées sur mes joues. Suis- je devenu folle ? La plupart des gens bien ne le sont pas, non.
S'il te plaît, arrête.
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« Feel it in your chest, the way your heart stops »
Tes yeux. La façon dont tu me regardes. Le regard tellement intense que tu me lances. Il est tellement perturbant. J'ai l'impression de ressentir tout ce que tu n'arrives pas à dire à voix haute. Toutes les émotions que tu n'arrives pas à traduire dans un geste. Oui, ça paraît con dit comme ça. Mais la puissance de ce regard, si tu savais. Ce regard te transperce. Peut-être parce qu'il t'échappe, que tu le fais pas exprès. Mais c'est pour ce regard que je t'aime.
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Je suis la haine. Je suis ce qui te relève en priant pour avoir ce que tu me dois. Pourtant ça ne vient jamais. Le masque que j'enfile tous les jours, oh oui, tu le connais. Et la vérité ? Où est-elle ? Bien cachée. Sous une tonne de mensonges et de sourires. Bien gardée. Par une défense infaillible. Quand est ce que je te manipule ? Tu ne le sais pas. Quand est ce que je découvre des choses ? Tu ne le sais pas. Quand est ce que je vois des choses ? Tu ne le sais pas. D'ailleurs, comment pourrais-tu savoir ce dont je suis capable ? Tu ne le peux pas. Ça ne t'intéresse pas. Tu n'y croirais pas. Ancrée dans ton monde, tu es aveuglée. Plongée dans le mien. Il me consume, lentement, mais un jour viendra où tu te rendras compte qu'il est trop tard. J'aurai vendu le peu que je possède contre la paix. Et tu ne le sauras qu'au dernier instant.
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J'ai peur de pas te suffire. Ce serait tellement simple pour toi de me remplacer. Je ne suis rien.
Et je n'arrive pas à te faire confiance. Depuis ce que j'ai découvert, j'ai constamment ce doute qui me ronge. J'espère que t'en parler arrangera la situation parce que ça devient invivable.
Quand je suis avec toi, j'ai l'impression de ne pas l'être. Mon coeur est à toi. Je suis tout à toi. Mais est-ce réciproque ?
Comment te faire confiance ? Tu fais des efforts, je le vois. Mais on voit tellement de choses aujourd'hui. Tu pourrais parfaitement me mentir.
Ce qui voudrait dire que toutes ces années ne serait qu'une illusion. Ce serait trop cruel. Toutes ces paroles, ces gestes, ne serait que des chimères ?
Aide moi à comprendre ce qu'il se passe.
Aime moi de la manière la plus pure qui soit.
"Dis moi la vérité, rien que la vérité, je veux être au courant, pas rassurée"
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