Année 390, le colosse aux pieds d'argile qu'est l'empire romain fait encore illusion. Trois jeunes hommes aux origines et religions différentes débutent leur carrière au service de l'empereur Théodose. Ils se retrouvent rapidement aux prises avec les luttes impitoyables pour le pouvoir, les persécutions religieuses et les problèmes entre Barbares et Romains. Le Goth Alaric et l'Illyrien Vincent parviendront-ils à respecter leurs idéaux de jeunesse ? L'Egyptien Isidore se perdra t-il dans la spirale du vice et de l'ambition ? Comme tous les réfugiés goths, Alaric est partagé entre l'intégration à la romanité et la rébellion.

Les profilers du GAC traquent un serial-killer dans toute la France. Arthur Hocher le leader froid et bourreau de travail réunit ses agents : Sylvain Ridu, le jeune asperger de génie, Damien Morgant, le charmeur barraqué, Jean Guidon, le vétéran expérimenté, Jeanine Jareau, la jolie blonde qui fait le lien avec les médias, et l'as de l'informatique Pétronelle Da Silva. Leur traque les amène sur la piste d'un certain Macron. Arriveront-ils à décoder les messages énigmatiques qu'il laisse sur toutes ses victimes ?
Toute ressemblance avec une série existante ou avec des personnes réelles, ne serait que fortuite et purement à but parodique et satyrique.

Liron, star de rock sur le déclin, retrouve Estelle, son grand amour de jeunesse. Mais celle-ci n'est plus que l'ombre d'elle-même. Pourtant, elle exerce sur lui une attraction et une influence à tel point qu'il retrouve l'inspiration pour écrire un nouvel album. Ses anciens compagnons de groupe et sa maison de disque reprennent espoir et s'activent autour de lui. Yeva, une de ses musiciennes et amie se bat pour qu'il retrouve le succès.
Pourtant, Liron se sent lié à Estelle par une chaine invisible qui l'enfonce dans les ténèbres, et une étrange rencontre va lui permettre de découvrir que l'âme d'Estelle est perdue dans l'autre-monde. Ira t-il la chercher là-bas ? Jusqu'en Enfer ?
L'enjeu est de taille, car un ancien dieu veut revenir sur Terre pour se venger des humains, et pour empêcher cet apocalypse, une secte entend bien abattre Estelle, qui est la clef pour son déclenchement. Quant à Liron, s'il ne parvient pas à franchir les portes, et affronter ses propres démons, ses chansons pourraient bien provoquer la fin du monde. Quel ultime secret devra-t-il affronter au fond de son cœur ?

Romance fantastique, ce récit est une revisitation moderne des mythes d'Orphée et d'Apollon/Apolyon.

Lorsque ma belle-famille par alliance débarque de Bulgarie, pour assister au mariage de ma sœur, je suis chargée par celle-ci d'aller les chercher à la gare routière de Nantes. Un simple trajet qui ne devait me prendre que quelques minutes… C'était sans compter sur une horde de zombies. Heureusement, je trouve de l'aide parmi mes potes et une superbe bulgare qui n'a pas froid aux yeux. J'ai bien fait de suivre le conseil de mon conseiller Pôle Emploi : « Pensez positif ! »

J'informe mes lecteurs que ce roman écrit entièrement sur Scribay est désormais publié en version numérique, et que donc j'ai enlevé la plupart des chapitres. Merci à toutes et à tous pour vos commentaires et vos encouragements.

Une journée pourrie dans une ville pourrie d'un pays pourri...
Je tombe sur la réplique de la lampe d'Aladin... je frotte, un génie, trois vœux...
Et si ma vie allait enfin changer ?

Et si nous pouvions voyager dans mille ans... que découvririons-nous ? Une société brillante et technologique ou plus d'humains du tout ?
Pour le savoir, voyagez avec une équipe de scientifiques à bord d'un vaisseau temporel. Vous y découvrirez, non sans une certaine surprise, que la réponse à cette question était déjà connue de tous et contenue dans une célèbre émission pour la jeunesse...

J'ai tant subi avec cette femme que je pars m'engager auprès des Peshmergas, pour disparaître,et pour mourir, car je ne suis plus rien qu'une ombre, un mort-vivant, un oiseau sans ailes.
Si j'ouvre le chemin vers mon cœur, je ne survivrai pas, tu comprends? J'ai tout enfoui quelque part, j'arrive pas à sortir tout ça de moi. Je me suis forgé une carapace, un blindage, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour continuer à vivre.
Cette nuit, les étoiles sont ivres, happées par le cosmos infini, elles dansent, et la lune en liesse en frémit de joie. Cette beauté me paraît imméritée quand je songe aux chairs qui pourrissent la journée sur cette terre de désolation. Je me dis que Dieu là-haut, nous a abandonnés.
Quelque chose au fond de moi hurle et veut forcer la porte, mais je me suis tellement fermé que je n'en possède plus la clef. Shevine, bien que ravagée par la souffrance, est passionnée, elle porte sa croix et ça la rend plus belle. Shevine a les yeux qu'on aimerait avoir posés sur soi, la bouche des baisers qui nous manquent, la voix d'un ange qu'on n'oubliera jamais, et un caractère qui nous marque au fer rouge ; à l'image de son peuple, elle est une rose pleine d'épines.
Entre les horreurs de la guerre et les crimes de DAECH, Face à la mort est une histoire d'amour, un hommage au peuple kurde et à tous ceux qui sont allés se battre pour nos libertés.

Et si Stendhal avait été sur les forums d'écriture...
Loin de moi l'idée de dire que les critiques ne sont pas constructives, c'est juste un trait d'humour pour dire que certains commentaires peuvent parfois être exagérés.

T'es mignon toi.
Je rougis.
C'est une fête étudiante, j'ai vingt ans, mais je fais à peine adulte, on me demande encore ma carte d'identité à l'entrée des discothèques ou des casinos. La femme qui vient de me dire ça a le corps typique d'une mama africaine, toute en charmantes rotondités. Je regarde autour de moi, oui, c'est à moi qu'elle s'adresse, pas de doute là-dessus. Face à cette dame, je fais mon timide, et en même temps, j'espère, car les femmes je les attire pas beaucoup à cette époque de ma vie.
Quelques minutes plus tard, je ne sais plus comment, nous voici dans ma voiture, direction son appartement. Pendant le trajet, elle me détaille de ses yeux fripons, une langue passe sur ses lèvres pulpeuses, j'ai l'air d'être son dessert, c'est la première fois qu'on me regarde comme ça. Elle pose sa grosse main sur ma cuisse, remonte vers mon entrejambe, tâte ma panoplie, et moi je fais des zigzags sur la route, difficile de me concentrer sur ma conduite. Oh qu'est-ce que tu caches là ?
Je ne peux pas lui cacher mon envie de lui faire l'amour et la voilà qui rigole, tout en serrant mon sexe durci ; je fantasme à l'imaginer jouer avec lui comme si c'était un levier de vitesse.
Nous voici sur le canapé-lit de son studio. Je n'en mène pas large à côté de cette étudiante noire qui a l'accent de son pays. Elle pose ses lèvres sur les miennes, c'est moelleux, son parfum m'enivre, elle déboutonne ma chemise et glisse sa main sous le tissu pour caresser mon torse, s'attardant sur mes merveilles surmontées d'un champignon sucré, ça m'électrise. Sa peau chocolat tranche avec ma vanille, mais le mélange semble fonctionner. Elle m'enlève complètement la chemise, et serre ma poitrine contre la sienne, ses seins lourds me rassurent, ses doigts sont comme de petites fourmis qui descendent dans mes reins, ils m'incitent à les creuser davantage. Viens par là petit sucre.
Mon hôtesse m'invite à me lever ; elle écarte ses cuisses replètes pour que je m'approche d'elle et la voilà qui baisse mon pantalon avec un appétit non dissimulé, ses mains chaudes passent sur mes jambes, elle a l'air d'une gourmande à qui l'on présente un de ses plats favoris. Quand elle touche mes fesses, et apprécie leur forme et leur fermeté, elle émet un petit râle de plaisir et je n'oublierai jamais son sourire de sybarite.
Comme mon érection a fort bien commencé, cela attire immanquablement son attention et la belle libère le coupable en baissant mon boxer ; celui-ci se tend aussitôt comme un poing rebelle. Elle fixe son regard dans le mien, et mes yeux bleus ont viré au vert, ce qui arrive lorsque je désire quelqu'un.
Après avoir goûté à mon fruit, elle m'invite à savourer les siens, puis je me couche sur elle, et elle fait preuve d'une étonnante souplesse : ses jambes m'emprisonnent et son corps ondule sous moi. Mais quand je commence à jouer des reins pour infléchir le mouvement général, je la vois se pâmer, et ses mains se sont immédiatement calées sur mon cul pommelé, et quand elle se raidit dans l'extase, ses ongles se plantent dans ma chair.
Après ce premier assaut, elle me dit en s'étirant comme une chatte : Ouah ! Qu'est-ce que tu m'as mis !
J'ose lui demander une faveur et accomplir un fantasme qui paraît ordinaire, mais à l'époque, je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. Evidemment elle accepte, tout en ajoutant cette mise en garde qui me surprend : Pas la voie de traverse s'il te plaît.
Cette dame de qualité se met en position, me présentant deux admirables fesses rondes et une des plus merveilleuses chutes de reins que j'ai vues de toute ma vie. Et là, j'avoue honteusement que m'apprêtant à réaliser mon fantasme, en compagnie d'une femme des plus charmantes, que j'ai fait jouir et qui a encore envie de moi, j'ai failli. Est-ce parce que je ne vois plus son sourire gourmand, ni ses yeux concupiscents ? Est-ce la peur de mal faire ? J'ai perdu toute vigueur. Bah qu'est-ce qui se passe mon ptit sucre ? me demande-t-elle toute déçue.
Et là, honteux et rabougri,
je rougis.

Barbe Blond


Il était une fois, un prince qu'on surnommait Barbe Blond. Celui-ci vivait dans un vieux château et selon la légende, il prenait plaisir à tuer tous les facteurs qui sonnaient à sa porte. Dès lors, il ne recevait plus son courrier, et ne trouvait point de jeunes femmes dans le pays pour se marier avec lui, vu qu'il ne sortait jamais de son manoir et n'utilisait que les petites annonces pour trouver l'âme sœur.
Dans une petite ville-dortoir cependant, vivait une jolie fille du nom de Belle Vénale ; elle était en âge de se marier et point encore déflorée ; car la petite garce était rapide à la course et distançait ses prétendants quand ils la poursuivaient dans les prairies en fleurs. Elle en avait assez de vivre dans la médiocrité du pavillon de banlieue parental. Elle se sentait incomprise et mal aimée : ses frères et sa sœur Anne étaient toujours félicités par ses parents, tandis qu'elle était blâmée pour ses bulletins de note médiocres et ses absences répétées. De surcroît, sa famille lui demandait de trouver un travail et de faire le ménage, ou de quitter la maison pour toujours ; Belle Vénale trouvait ces demandes extravagantes et irrespectueuses : comment pouvaient-ils ne pas comprendre qu'elle n'était pas comme les autres, mais un rang au-dessus ? On songeait à appeler le grand frère pour la recadrer, et Belle pensait sérieusement à fuguer. C'est pourquoi, lorsqu'elle lut cette annonce dans le journal, elle sut qu'elle avait trouvé la solution à ses problèmes :
« Prince immensément riche, vivant dans un grand château luxueux avec une nombreuse domesticité, et des parts importantes dans des affaires juteuses, cherche très jolie jeune femme 18-25 ans, pulpeuse, sexy, et coquine, pour fonder un foyer, faire des enfants, et plus si affinité. Signé : BarbeBlond»
Elle répondit par une lettre :
« Bonjour Barbe Blond, moi ces Belle Vénale, il ai rigolo ton pseudo, lol, jaime bien ton anonsse et je serait contente de te rencontré. Moi je suis joli, je fais 90-60-90, 1m69, jai mi une foto de moi, un copain fotografe me les a faite parce que je voulai faire la Starac et Popstar, mais TF1 ils ne mon proposé que lile de la Tentation et mes parents on di non. A par sa, j'aime m'amusé et regarder The Voice a la télé. J'espère que tu me trouvera jolie, et ke tu me fera visité ton grans chato très biento. Envoit-moi une foto de toi, tiens je te done mon numéro. »


Quelques jours plus tard, un employé des postes fut chargé de distribuer le courrier ; celui-ci blêmit quand il vit l'adresse de Barbe Blond sur l'enveloppe parfumée avec des coeurs roses dessus. Il prit son courage à deux mains et s'approcha du château où avaient disparu tant de ses collègues ! L'intrépide descendit de son vélo et chercha une boite aux lettres ou une ouverture pour le courrier dans la porte. Hélas, il n'y en avait point ! Alors le gars sonna à la petite clochette en forme de tête de mort. Quelques instants plus tard, un vieux domestique ouvrit la porte :
- Qu'est-ce que c'est ? Monsieur le Baron n'aime pas qu'on le dérange !
- Il y a une lettre…
- Une lettre ? Ah mais c'est différent, entrez donc !
- Une autre fois, là je suis pressé, prenez cette lettre et remettez là à Monsieur Blond.
- Ah non, je vous déconseille de refuser une invitation de Monsieur le Baron, ça risque de le mettre en colère.
Le facteur était devenu blême, un peu plus et il se pissait dans le pantalon ; il ne savait plus que faire, dans les deux cas il se sentait piégé. Il décida de prendre le risque insensé de pénétrer dans la demeure. On le fit entrer dans une salle monumentale, au milieu des armoiries et des portraits des ancêtres du baron : Barbe Rouge le sanguinaire, Barbe Noire le maléfique, Barbe Rousse, que l'on disait amateur de bûchers, Barbe Rose, surnommé également Barbapapa… Tous étaient plus effrayants les uns que les autres et notre facteur ne put retenir un pet, lorsqu'il entendit les pas lourds de Barbe Blond.
L'homme était si grand, si fort, si poilu, que le postier chut ; quand le domestique l'examina, on s'aperçut qu'il était mort d'une crise cardiaque. Barbe Blond grogna d'une voix à faire trembler les murs :
- Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à mourir ces idiots de facteurs ? Pauvre de moi, quand recevrais-je enfin du courrier ?
Le domestique prit la lettre que le mort serrait encore dans sa main et la tendit à son maître :
- Cette fois il y a bien une lettre.
Barbe Blond écarquilla les yeux et sourit sous ses poils drus :
- Formidable, donne-la moi tout de suite !
Puis, ouvrant la lettre, il dit à son valet :
- Ah et débarasse-moi de ce cadavre.


Après avoir lu, Barbe Blond prit son téléphone et composa le numéro de Belle Vénale. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas appelé quelqu'un pour un rendez-vous galant !
La sonnerie du téléphone portable de Belle retentit, tiens « numéro caché », mais qui est-ce donc ? Se demanda Belle.
- Allo ? fit une voix graveleuse.
- Allo ? fit une voix mi suave, mi intéressée.
- Vous êtes Belle ?
- Oui, tout le monde me le dit ! Et vous, qui êtes-vous Monsieur ?
- C'est Barbe Blond.
- Ah oui ? Oh merde la vache ! C'est pas une blague !? Ouahhhh...YES !
- Enchanté de faire votre connaissance.
- Hein ? Je suis trop contente, vous avez aimé ma lettre ?
- Vos mots ont été comme une flèche de Cupidon, Mademoiselle…
- … ?
Belle se demanda ce qu'était un cul pidon, ah les mecs ! se dit-elle.
- Puis-je passer vous prendre ce soir à votre domicile ?


Quand elle raccrocha, elle sauta de joie sur place. Ça y est, le prince l'avait choisie, Elle, parmi des milliers d'autres, maintenant on devrait la croire !


Au restaurant chic où Barbe l'avait emmenée, Belle avait plein d'étoiles dans les yeux. Avec sa carrure et sa gueule à la Chabal, son costume de marque, sa montre suisse, et ses chaussures classe, elle le trouvait cet homme très séduisant.
- Vous savez Belle, je n'ai jamais eu de chances avec les femmes, toujours elles n'en ont voulu qu'à mon argent.
- Oh les salopes ! Moi c'est pareil, j'ai jamais trouvé l'Amour, les mecs ils n'en veulent qu'à mon physique. Alors que la beauté, c'est pas ça l'important en fait, c'est ce qu'on est à l'intérieur de soi qui compte.
- Je vous jure, Belle, qu'avec moi ce sera différent, vous n'êtes pas qu'une jolie femme, vous êtes… euh… vous êtes… ah ! Vous êtes une femme différente de toutes les autres…
- Ca me touche beaucoup ce que vous me dites, Barbe, car c'est vrai que je me suis toujours sentie différente. Vous c'est pareil, vous n'êtes pas qu'un homme riche à mes yeux, vous êtes aussi… un prince… séduisant… et important aussi, j'ai toujours craqué pour les hommes qui ont des responsabilités : chefs d'entreprise, politiciens… Quoiqu'il en soit, vous seriez pauvre, ça ne changerait rien pour moi.
- Merci Belle, vous me rassurez, et puis l'argent c'est pas si important, ça ne fait pas le bonheur.
Les deux furent immédiatement épris l'un de l'autre ; persuadés tous deux d'avoir rencontré l'âme sœur.


Les jours suivants, Barbe et Belle passèrent leur temps ensemble, faisant de romantiques promenades en limousine sur les Champs-Elysées, les bras chargés de paquets comme dans Pretty Woman, un véritable conte de fée ! Il ne mit pas longtemps avant de déclarer sa flamme à Belle et de la demander en mariage, en lui tendant une magnifique bague à 15000 euros TTC. Elle avait dit oui.
Le mariage fut célébré en grandes pompes, la famille de Belle se réjouissait de son départ de la maison, surtout pour un si bon parti. Ils firent un voyage de noces aux Maldives et revinrent ensuite s'installer chez lui.


Dans la plus haute chambre, de la plus haute tour, du château, Belle se prélassait dans un bain moussant en écoutant de la musique pop. Malgré le luxe dans lequel elle se vautrait depuis quelques semaines, quelque chose la tracassait : Barbe, en lui faisant visiter les lieux, lui avait désigné une porte verdâtre qu'il ne fallait jamais ouvrir. Il avait refusé de lui révéler ce qu'il y avait dans cette pièce, et depuis lors la curiosité de Belle n'avait fait que croître : mais qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir derrière la porte verte ?
Belle sortit du bain et mit un peignoir, Barbe s'était absenté à l'étranger pour quelques jours, alors pourquoi ne pas aller jeter un petit coup d'oeil ? Les domestiques étant occupés à cette heure aux cuisines ou au jardin, personne ne la verrait : Barbe n'en saurait rien. Belle était de celles qui auraient aimées pouvoir se transformer en souris pour regarder sans se faire voir.
La jeune mariée approcha de la porte interdite, elle posa sa main sur la poignée et la tourna pour vérifier, mais celle-ci était bel et bien fermée. Elle eut l'idée de s'agenouiller et de mettre son œil près du trou de serrure. Ainsi pourrait-elle enfin savoir ce qu'il y avait derrière, ainsi connaîtrait-elle le secret de son mari, son coeur battit un peu plus fort : et si c'était quelque chose d'horrible, du genre les cadavres de ses six dernières épouses ? Et si il y avait la vérité sur un événement politique d'importance comme la mort de Kennedy ? Et si les extraterrestres avaient envahi la Terre en cachette et avaient établi leur centre de commande ici ? Et si son mari détenait un prisonnier sous un masque de fer ? Et si c'était une surprise ? Un cadeau ? Une soirée libertine préparée exprès pour elle ? L'excitation était à son comble, elle allait savoir ! Elle regarda par la serrure… Comme Icare a fait une chute mortelle en voulant approcher trop près du Soleil, savoir la vérité vous condamnera à coup sûr, ainsi je préfère ne pas vous dévoiler ce que Belle a vu ce jour là derrière la porte. Ils vécurent sans jamais évoquer certaines choses, et eurent beaucoup d'enfants.

Parodie de série américaine genre FBI machin chose.
Le FBI prépare depuis des mois une opération visant à démanteler un important groupe terroriste. Mais ils ignorent que leurs cibles sont protégés par le gouvernement. Nos héros vont-ils s'en sortir ?

Me voilà mort pour de bon, mon âme s'élève : vais-je rencontrer Dieu ? Vais-je aller au paradis ? Ou vais-je découvrir que la vie n'était qu'un jeu ?