Une nouvelle par semaine jusqu'à avril 2021, c'est parti !

Willy est un énervé, Antoine un désabusé et Basile un éternel passionné. Tous les trois amis d'enfance, l'un d'entre eux a trahi les deux autres.

PS : Remise en ligne pour cause d'ancien compte piraté.

Réponse à un défis très amusant !

Le poids de la guerre.

J'avais le choix : fuir avec femme et enfants ou rester pour me battre. Je n'ai pas hésité ne serait-ce qu'un seul instant
Certains diraient que c'est pure folie d'abandonner sa famille pour faire la guerre : toutes des personnes qui n'ont jamais vécu une situation comme la nôtre. Je les emmerde.
Nous sommes tous là, à présent; un bon millier et solidement armés. Nous ne portons pas d'armures lourdes nous autres sur notre grande îles, tous le contraire de nos opposants qui commencent à débarquer à quelques centaines de mètres de notre position
Ha, notre île... Rien n'est plus synonyme de paradie qu'elle à nos yeux. Elle a beau être grande, elle fait partie d'un pays qui l'est beaucoup moins. D'ailleurs nous sommes les seuls de notre chère nation à ne pas pomper le jonc de nos envahisseurs...
On y est, l'ultime champ de bataille. Cette vaste prérie à la pure couleur verte va bientôt virer au rouge sanglant. Nous avons beau être fort et savoir nous battre, nous ne risquons pas de gagner cette bataille qui sera sans l'ombre d'un doute notre dernière. Ils sont trop nombreux en face, et nous, nous ne le sommes pas assez. C'est le moins qu'on puisse dire.
Mais tous autant q'on est, ça nous est bien égal. À défaut de la victoire, nous somme là pour l'honneur, le vrai ! Celui qui vaut tous les exploits du monde !
Nous formons tous une longue rangé destructrice, près à frappé de nos épées , de nos masses, de nos lances et de nos hâches. Notre armement est la fierté de l'île de Kyso. Il est plus solide et plus beau que celui de nos opposant, ainsi que celui du reste du monde.
Notre cher général se montre enfin sur son fier destrier. Il passe et repasse nos rang au galop en prenant le soin de nous regarder avec force et conviction. Puis, il s'arrête et se retourne vers nos adversaires. Ces derniers sont en plein déploiement de troupe. Le général profite de ce répis pour nous lancer son ultime discours : Aujourd'hui est sûrement le dernier jours des trois quarts d'entre nous ! Avons nous peur ?!
Nous répondons tous, bon millier que nous sommes, à l'unisson : NOOOOOON !!!!! Non, en effet ! Vous autres, braves parmis les braves, savez pertinament qu'un seul d'entre nous vaut bien cinq des leurs ! Alors il est évident d'affirmer qu'à défaut de gagner, nous emporterons un sacré paquet de ses enfoirés avec nous ! En nous battant aujourd'hui, nous prouvons que nous ne sommes soumis à personne. La mort plutôt qu'eux ! LA MORT PLUTÔT QU'EUX !!! Ils se prennent pour des sages et des êtres parfaits, mais ce ne sont là que pure foutaises! Ils nous haïssent parce que nous refusons d'agréer à leurs croyances et à leur religion! Ils croient en un enfant charpentier, fils de leur dieu, préchant la paix et l'amour. Mais ils sont pourtant prêt à massacrer hommes, femmes et enfants qui refuseraient de pencher vers leur vision! Nous ne sommes pas parfait nous non plus, mais fairions nous une chose aussi cruel, stupide et abjecte ?! NOOOOOON !!!! Non, une fois de plus ! Aujourd'hui nous n'attaquons personnes, nous nous défendons. Et nous envoyons au reste du monde le message suivant : NOUS NE SOMMES PAS DES PANTINS ! NOUS NE SOMMES PAS DES PANTINS !!!!! CHARGEEEEEEEEEEZ !
Et tous ensemble, nous nous élançons. Les armes au vent, la rage aux tripes, en direction de nos ennemis jurés.
La mort se doit d'être vécu correctement, aujourd'hui plus que jamais !

Elle a fait mille rêves mais seulement deux parlaient de lui. Ce nombre semble ridiculement petit quand on sait ce qu'il a représenté pour elle.
Institutionnellement parlant, cette précision semble vraiment nécessaire.
Ils formaient un couple marié depuis huit ans, jusqu'à ce qu'il meurt prématurément. Demain aura lieu la cérémonie funéraire, suivit de l'inscinération, et ce n'est pas facile pour elle. Pas parce qu'elle est triste, au contraire elle ne ressent absolument rien depuis qu'il l'a quitté à tous jamais.
Et le problème est là : sa mort ne l'impacte d'aucune manière, et elle en a honte. Qu'allait t-elle devoir faire demain ? Feindre une profonde tristesse ou alors rester dans le vrai en affichant clairement ce qu'elle n'éprouve pas ? La première option lui semble meilleur, elle ne veut pas passer pour un monstre inscensible devant tous ceux qui seront présent à la cérémonie.
Elle se questionne sur le pourquoi du comment : d'où vient cette carence de sentiment ? Une partie de la réponse est malheureuse mais tout de même véridique : elle ne l'a en réalité jamais aimé. Si elle l'a épousé, c'est parce qu'elle a confondu ce qu'un bon paquet d'autres humains ont confondu : l'attirance et l'amour. C'était un homme bien, droit et courrageux, et du temps de son vivant, il l'avait vraiment " fait mouiller" comme aucun autre avant lui. Et elle pris ce désir pour la conviction qu'il était l'homme de ses rêves ainsi que de sa vie. Mais la réalité fut tout autre.
Deux ans après leur mariage, l'attirance qu'elle lui portait s'amoindrit.
Puis s'absenta de temps en temps.
Puis disparut définitivement.
Et ce qui lui fit définitivement comprendre qu'elle n'était en réalité pas éprise de lui fut qu'elle tomba amoureuse d'un autre.
Mais ce nouvel amour ne put être consommer, elle devait rester avec son mari. Pas pour lui, mais pour la petite fille qu'ils avaient fait ensemble. Le quitter alors qu'ils venaient de fonder une véritable famille aurait brisé leurs deux coeurs. Dès lors, elle se mit à se maudir de n'avoir pas pus différencier deux sentiments radicalement différents plus tôt.
Ce mariage sans affection l'avait fait entrer dans une errance émotionnelle. Et ce n'est que maintenant qu'elle s'en rend compte. C'est ce départ défintiif qui lui fait comprendre qu'elle n'est plus vraiment heureuse depuis toutes ces années.
Ainsi, aussi horrible, triste, ou scandaleux que ce soit, c'est la mort de cet homme de bien qui allait lui permettre de s'autoriser à réellement aimer.

Échec imprévu, utile amertume