La jeune fée inondait sa tunique de larmes de bonheur. Une nouvelle lune était née. Enfin, la grande constellation avait permis la conjonction nécessaire pour cette naissance. La jeune fille connaissait son privilège : cela n'avait lieu qu'une fois par âge. Mais elle pleurait aussi car elle connaissait la face sombre de la prophétie... https://www.deviantart.com/skylizzy/art/Eternity-1113778956

Réponse à Images & vous semaine du 13/05/24

Lundi: https://pixabay.com/fr/illustrations/s%C3%A9ries-dominos-carrelage-1694404/

La bille roulait. Nul ne savait depuis combien de temps, ni qui l'avait lancé. Prisonnière d'un cirque naturel creusé par la fonte des neiges. Passage après passage, elle creusait son sillon. La roche doucement élimée chantait à son passage: les anciens disaient qu'on pouvait lire l'avenir dans ses paroles pour peu qu'on sache tendre l'oreille. Horloge naturelle, son pendule s'était peu à peu imprimé dans le peuple: à mon grand étonnement, leur battement de coeur vibrait selon la même fréquence. Il me brûlait d'examiner plus près cette bille afin d'examiner sa composition: était-elle en métal, en pierre? D'où venait-elle? Comment absorbait t-elle l'énergie pour maintenir cette oscillation? Moi, Dr Percival H. Ravenscroft, je jure de percer ce secret millénaire.

« L'automne est une mutation, l'hiver une lutte, le printemps un épanouissement » Anonyme. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La framboisier était maintenant âgé, si l'on suivait la définition la plus en vogue chez cette population. Il restait néanmoins vigoureux, attaché à son tuteur en bambou, les branches fièrement dirigées vers le ciel, retombant alourdies de fruits bien mûrs à la fin du mois d'août. Abeilles, punaises, pucerons, humains: tous goûtaient avec délices ses fruits délicats. Ses derniers fruits tombent, ses feuilles suivent: il se prépare à s'endormir. Lui aura la chance de connaître un nouvel épisode fructueux: beaucoup de plantes liées à lui cette année n'auront pas cette chance. C'est le coeur gros qu'il leur dit au revoir: il sait qu'il en connaîtra d'autres l'année prochaine, qu'elles seront formidables, mais... Il a toujours l'impression de perdre un proche cousin. Et il sait qu'un jour, il se décomposera lentement pour permettre à la nouvelle génération de pousser. Cours naturel des choses, cela n'empêcha pas ses feuilles de verdir et de bruisser de plaisir q

“On croit que tout est fini, mais alors il y a toujours un rouge-gorge qui se met à chanter.” Paul Claudel ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La fumée se dissipait lentement. Diego aurait juré entendre un rouge-gorge chanter. L'illusion de dissipa en même temps que les hurlements des sirènes d'ambulance saturaient l'atmopshère. Groggy, il essaye de bouger mais n'y parvint pas. Une douleur irradiait tout son côté gauche sans qu'il parvienne bien à en identifier l'origine. Ses doigts et ses pieds bougeaient, c'était déjà ça. Tout avait très vite dégénéré : le serveur avait dévoilé une arme de poing sous sa serviette et avait alors tiré en l'air. La panique avait alors gagné la salle : les gens avaient renversé des chaises, courant et se poussant à qui mieux mieux. Diego s'était fait renverser par une dame âgée dont il n'aurait pu soupçonner une telle force. La peur faisant des miracles côté cure de jouvence. Les hommes de Diego avaient ouvert le feu sur le serveur, qui s'était écroulé en tenant sa poitrine. D'autres Mains-Rouges avaient alors débarquées, ce qui confirmait l'hyp

Jan et Maria étaient mariés depuis un demi-siècle. Cinquante ans, bien plus qu'il n'en faut pour se dire tout ce qu'on à dire, connaître ses plus belles qualités et vilains défauts. Ils étaient ensemble sur un banc quand un rayon de soleil irisa la chevelure de Maria. Jan en eu le souffle coupé: elle est, était et restera son pilier.

Suite à l'impossibilité de publier en réponse au défi MC 181 voici les défis de la semaine:

- Mercredi : https://www.deviantart.com/artimindstudio/art/Hyper-Realistic-Portrait-Ginger-Beauty-1010688260
- Jeudi: https://www.deviantart.com/oleradwa/art/The-ball-guests-1000362512
- Vendredi: https://www.deviantart.com/thehumanfly/art/Ouvi-Dizer-34045973
- Samedi https://www.deviantart.com/razuminc/art/it-is-render-time-863275506
- Dimanche https://www.deviantart.com/jferron/art/Ecrivain-4-1002906078

Un regard vers le lointain, là où l'orage déchainait sa puissance suprême. L'esprit lié à celle qu'il aimait, il ferma les yeux. Il aurait presque pu entendre ses pensées. Cela venait par bribes, développant des sens qu'il n'avait jamais utilisés ou même soupçonnés. Alors, il respirait profondément et appréciait sa chance, un mince sourire aux lèvres.

L'orage menaçait l'île et ses deux habitants. Vestige de l'Atlantide, ce petit bout de rocher perdu au beau milieu de l'océan aurait presque pu tanguer tant sa taille semblait dérisoire au milieu des éléments déchaînés. Bien conçue, elle n'avait jamais sombré et passait pour un petit paradis naturel. "Viens, rentrons nous abriter dans la caverne.", lança Merlin à son fidèle matou. La tempête faisait rage depuis quelques jours: les deux occupants de la caverne allaient bientôt manquer de poisson séché. Leur humeur devenait franchement morose: même les parties d'osselets et de souris-perché avec les occupants précédents de l'anfractuosité ne les amusaient plus. C'est alors que Mandragot dénicha un symbole obscur tout au fond de leur repaire. Merlin s'en approcha, alerté par les grondements sourds de son félin, et examina le glyphe. Un grondement sourd retentit alors.

Une rage froide. Massive. Le feu de la vengeance de la mère brûlait, prêt à embraser la forêt entière si elle touchait terre. Cette vieille rancune s'était muée en un loup solitaire, tendu vers son némésis. La colère enflait à chaque pas, leur bruit sourd rythmant la vie environnante. Penkawr allait enfin souffrir. Longtemps.

Le frêle oiseau luttait contre les vents chauds qui remontaient la vallée. Celui-ci se transforma en fournaise quand le temps se contracta. Chaque atome de l'univers vibrait à une nouvelle fréquence, bien plus rapide que l'ancienne. Chronos laissait exploser sa rage, et soumettait le monde des mortels à une agonie certaine.

La mine de carbone s'écrase sur le papier. Le grain fin absorbe les pigments du crayon, transmet un peu de l'âme de l'artiste. Note après note, croche après croche, l'instrument vole sur le papier, composant une symphonie pour d'autres mains, un autre humain. Un feu de joie emplit l'homme. Pen fermant les osant p le crayon délicatement et ferma nt s aa lins'instant il .. i