Quand je me suis réveillé ce matin,
Tu avais déjà pris possession, tout entier
De moi, et c'était à toi que je pensais
Et pendant que je pensais à toi, ma gauche main

S'est approchée doucement, et s'est emparée soudain
Et, tout en pensant à toi, je me laissais aller,
En m'imaginant tes mots, j'allais et venais
Jusqu'à y trouver mon rythme de croisière, enfin...

Tu me dis que tu me prends, que tu me caresses,
Que tu me suces : tu veux me faire jouir, ô diablesse...
Mes jambes sont grandes ouvertes, et tu t'agites, ô amour...

Je suis à toi, et tu le vois parfaitement,
Tu me branles, et tu me suces goulûment ;
Tu me fais jouir, et nous sommes ensemble jusqu'à la fin du jour.

Il était beau, il te promettait tout,
Tu avais placé toute ta confiance
En lui, malgré ta méfiance;
Tu t'es jetée dans la gueule du loup.


Il reste toujours des blessures en nous
Que nous pouvons effacer avec aisance,
Tes souffrances... Tes blessures d'enfances
Te dégoûtent de l'amour, et tu en perds le goût.


Se réveiller à tes côtés chaque matin...
Te protéger, et faire que la spirale prenne fin...
Voici ce qu'un homme gentil désirerait.


Ce n'est pas un secret que je ne suis pas blanc
Comme neige; pour que tu ailles enfin de l'avant,
Il y a des imposteurs dont je t'exorciserai.

À plusieurs reprises, j'ai glissé mes doigts
Dans ta chevelure, j'ai senti en moi
Ta confiance, ton désir, ton bien-être,
Ce soir, attends-moi près de ta fenêtre,
Tu seras Juliette, je serai Roméo.
Tes cheveux se répandront dans ton dos,
Ils se répandront en belles cascades
Et bien sûr, je serai en embuscade
Pour sentir par moi-même leur électricité;
J'aime ces moments de complicité,
J'aime tes cheveux châtains, humides, tressés,
J'aime les sentir contre moi et les caresser,
Des milliers de cheveux sur ton joli chef;
À compter de ce jour, je fais de toi mon fief,
Quand je replace un cheveu derrière ton oreille,
C'est tout mon désir qui s'éveille,
D'un revers de main,
Je caresse tes cheveux, je les fais miens;
Qu'ils soient attachés, libres ou en chignon,
Je les trouve toujours aussi mignons,
Quand tu les portes en queue de cheval,
Je t'aime encore et toujours, et mon ventre me fait mal
Parce que je dois parfois réprimer mon désir,
D'un jour à l'autre, j'aime sentir
L'odeur enivrante de ta toison capillaire
Et pour ça, pour rien au monde, je n'ai envie de revenir en arrière;
Coupe tes cheveux en un parfait carré
Et je serai toujours attiré,
Laisse-les longs encore et encore,
Je les adore;
Si tu te fais une teinture,
Fais en sorte qu'elle soit assortie à tes parures;
Mais... Je t'aime toute entière.

Tu portes des bracelets à tes mains,
Ils ressemblent aux chaînes d'un prisonnier
Mais ces bracelets te vont bien,
Ils mettent en valeur ta beauté innée.

J'ai le mal de toi déjà, et je veux te voir demain,
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai,
Tu es à moi du début jusqu'à la fin
Mais s'il te plaît, laisse ces bracelets sur tes poignets.

Cette jupe arrive à tes genoux
Car l'été est de retour, et fait des ravages,
Continue de me rendre fou...

Je chercherai un endroit plus doux
Car souvent le chaud laisse la place à l'orage,
Je vais te donner tout...
Sois belle et reste avec moi.

Éléa...
Tu ne paies peut-être pas de mine
Mais...
Éléa...
Quand tu observes attentivement tes copines,
Toi,
Éléa...
Tu te dis que tu veux attendre.


Éléa...
Tu t'es jusqu'à présent contentée de petites amourettes
Mais...
Éléa...
Cet homme que tu observes en te faisant discrète,
Toi,
Éléa...
Tu en pinces en secret pour lui.


Éléa...
Il a mis tes pensées sans dessus dessous,
Voilà où tu en es, là.


Éléa...
Tu ne peux pas t'en empêcher
Et voilà que...
Éléa...
Tu ne peux plus te cacher,
Toi,
Éléa...
Tu ne sais presque rien de lui.


Éléa...
Tu ne parles presque pas quand vous allez boire un verre
Et voilà que...
Éléa...
Il te repère,
Toi,
Éléa...
C'est toi qu'il voie.


Éléa...
Tu es troublée,
Voilà où tu en es, là.


Éléa...
C'est toi qu'il a vue,
Tu sais ?
Éléa...
Tu as beau être une inconnue,
Toi,
Éléa...
Il n'y a plus que toi.


Éléa...
Au fond de toi,
Tu sais ?
Éléa...
Tu voudrais qu'il vienne jusque-là,
Toi,
Éléa...
Qu'il vienne te parler.


Éléa...
Tu ne vois plus que lui,
Voilà où tu en es, là.


Éléa...
Il est de plus en plus proche,
Ne pense à rien,
Éléa...
Il n'y a rien qui cloche,
Toi,
Éléa...
Toi aussi, tu es belle.


Éléa...
Tu as beau être avec tes amies,
Ne pense à rien,
Éléa...
S'il est venu jusqu'ici,
Toi,
Éléa...
Ce n'est rien que pour toi.

Éléa...

Éléa...


Éléa...
Tu es avec elles
Mais,
Éléa...
Laisse-toi pousser des ailes,
Toi,
Éléa...
Si tu ne veux pas...


Éléa...
Il ne viendra plus,
À moins que...
Éléa...
Tu te mettes à nu
Et que,
Éléa...
Tu changes le cours des choses.


Éléa...
Tu prends sur toi
Et, tu vas à sa hauteur,
Éléa...
C'est toi.

Couplet 1
Marcher sur un fil en équilibre
Et sans harnais,
Aujourd'hui,
Aujourd'hui j'ai encore beaucoup à donner;
Se lever du bon pied
Et avec le sourire,
Je ne ferai plus les choses à moitié,
Je n'ai plus peur de mourir;
Peu importe les épreuves de la vie,
C'est un nouveau jour qui commence aujourd'hui

Refrain
Portons tous nos verres,
Portons tous un toast,
Le premier jour du reste de ma vie,
Quelqu'un a entendu mes prières
Parce que si je suis encore ici,
Je serai aussi un jour des vôtres

Couplet 2
Vivre le moment présent
Et ne pas se poser de question,
Aujourd'hui,
Aujourd'hui je suis fier de mon nom;
Ne pas fuir le bonheur
Et saisir sa chance,
J'ai toujours attendu mon heure,
Toujours en silence;
Peu importe ce qui se dit,
C'est un nouvel épisode qui se tourne aujourd'hui

Refrain

Est-ce qu'au moins
Tu te rappelles de mon nom, de mon prénom?
Est-ce qu'au moins
Tu te souviens de mon visage?
Est-ce qu'au moins je ne suis pas qu'un nom dans ta vie?

Est-ce qu'au moins
Ces nuits, rien que toi et moi, ont eu de l'importance pour toi?
Est-ce qu'au moins
Tu me trouves vraiment beau?
Est-ce qu'au moins tu ressentais ce que tu disais?

Est-ce qu'au moins
Tu m'as dit la vérité?
Est-ce qu'au moins
On était fait pour se rencontrer?
Est-ce qu'au moins tu sais que je t'ai aimée?

Ça va bientôt faire deux heures que je suis arrivé,
Je suis excité comme une puce, je n'en peux plus,
L'avenue de la Côte de Nacre, je l'ai descendue
Et, après trois quarts d'heure où j'ai marché,

Sous la pluie, sous le vent, j'ai fini par débarquer
À la gare ferroviaire de cette ville inconnue
Et, pendant moins de deux heures, je t'ai attendue:
Une jolie femme, tu seras, quand je te verrai...

Pour patienter, je suis allé dans un bar,
Un café, j'ai commandé, près de la gare
Mais, il n'y avait plus que toi dans mes esprits.

Ce n'est pas un beau jour, mais c'en est un
Et j'ai le sourire quand ton bus vient;
Caen, lundi début de soirée: nous voici, ici...

Tu es en face de moi, et tu poses avec grâce,
J'avais publié une annonce, tu as répondu,
J'avais fixé le jour et l'heure, tu es venue
Et c'est ainsi qu'en face de moi, tu as pris place...

Tu es jeune... Bien plus jeune que moi de naissance
Mais je m'en fiche, et quand je te vois, dévêtue,
Ce n'est pas comme si tu me privais de la vue
Mais, bientôt, je n'opposerai plus de résistance...

Je t'ai indiquée comment tu devais poser,
La coiffure et les vêtements à porter,
Tu n'étais pas la seule, mais tu m'as séduit...

Afin d'atténuer les charmes et enchantements
Dont est responsable ta beauté sur les vivants,
Je peins une atmosphère grise, sombre, proche de la nuit.

Nos mots doux
Et interdits,
Pour moi, c'est fini,
Je ne veux plus les prononcer, ou les entendre du tout.

C'était comme un disque qui tournait en boucle,
Tu m'imposais tes mantras
Et, je n'écoutais plus que ta voix;
Nous n'avons jamais été un couple.

Prendre mes propres décisions
Et, voler de mes propres ailes,
Moi aussi, j'ai envie de croire que la vie est belle,
Aujourd'hui, c'est de moi dont il est question.

Nous n'aurions pas dû en arriver là,
Nous n'aurions pas dû aller trop loin,
C'est mieux si chacun reste dans son coin,
J'ose espérer que l'on ne nous y reprenne pas...

J'y ai tellement cru
Qu'aujourd'hui, il y a dans ma tête un trou noir,
Que l'on a effacé ma mémoire,
Heureusement, rien n'est jamais perdu,
Aujourd'hui, je fais tomber le masque
Et, redeviens acteur de mon propre spectacle.

Corps que je voudrais serrer contre moi,
Je veux maintenir mes larmes à distance,
Je veux pouvoir supporter ton absence,
Nous= Toi + Moi...


Lèvres que je veux voir remuer de vive-voix,
Je t'avais promis de la constance,
L'absence doit faire place à la jouissance,
Quelle qu'elle soit...


À une heure de mon retour dans notre ville,
Tu penses peut-être que je me défile,
Tu as tort...


Bouche que j'ai envie de voir sourire,
Je te promets le meilleur et le pire,
Je t'adore...

Il ne fallait pas déclencher les hostilités
Si tu es en rééducation,
Je n'ai pas hésité
Une seule seconde à ton invitation;
Je me méfierai des signes
Tant que je chanterai le chant du cygne.

Il ne fallait pas me laisser croire
Que tu tirais déjà des plans sur la comète,
Je te souhaite bien du courage ce soir
Parce que je suis déjà sur une autre planète;
J'écrirai toujours ce lignes
Tant que persistera le chant du cygne.

Une révolution grondait,
Une révolution en profondeur,
Personne ne se demandait
Si j'avais perdu mon beau cœur;
Mes crimes me désignent
Pendant que se prolonge le chant du cygne.

Et si tu n'existais pas,
Le monde ne serait pas le même.
Et si je te connaissais sur le bout des doigts,
Tu ne rendrais pas mon âme blême.